Michel ONFRAY

Ben oui, je suis ÜBER ALLES!

Thanks man!

Je suppose que personne ici n'a suivi ses conférences...

C'était très intéressant cette année, mais avec les travaux je n'ai pas pu tout écouter et enregistrer, j'essaierai de chopper le tout en MP3.

Tiens, j'ai commencé une nouvelle collection de cactus, et je vais leur donner des noms de philosophes ( la dernière fois c'était des noms de personnages de Pagnol )

J'ai essayé d'écouter mais du mal à me concentrer. Trop distrait...

Bah moi je me réécoute tout depuis le début.

Je suis en train de faire des petits topos sur des philosophes antiques que j'apprécie - en me basant sur les livres, conférences d'ONFRAY ou d'autres - que je mettrai quelque part par là.

Prochainement, Diogène de Sinope.

Diogene?! C'est celui qui se masturbait en public ça non?! T'as pas honte!

Bon! j'vous laisse, je m'en vais préparer ma grotte pour l'hiver...

Absolument aucune honte, c'est un personnage "fascinant"
Une force de caractère et d'indépendance.
J'essaie de m'en inspirer.

Je plaisantais di'dju! Ah ça ouais, quel personnage! J'ai "toujours" apprécié ce genre de type... Pensez un peu à Vachette, Jean-Edern Hallier,... Et puis quelle "vision" de la procréation aussi:Sade en a dit autant. Ca me fait penser à Cioran aussi: " Ma vision de l'avenir est si précise que si j'avais des enfants, je les étranglerais sur l'heure. "

Bah je sais bien que tu plaisantais, t'es pas du genre à t'offusquer de telles choses, surtout 2500 ans après...

Ceci dit, j'ai terminé La Sculpture de Soi : très beau tout en étant très intéressant... Reste plus qu'à "trouver" le Courage ... Bref, bon bouquin...

Terminé aussi Théorie du corps amoureux: pas mal pas mal... Un passage m'a rappelé mon adolescence lorsque je m'amusais avec des potes à "disséquer" des fourmilières (bon, ici, c'est des ruches, mais bon...): le fait que tout est organisé à ce point c'est effrayant: enfin surtout le fait que la reine a une intelligence relativement limitée... Puis ce côté "organisé", il l'intérprête aussi plutôt bien dans son Antimanuel de philosophie que j'ai lu vite fait. Ah! ce bouquin "devrait" être obligatoire dans les collèges, lycées, etc. Disons que pour les djeuns, c'est bien. Ca les (oups! DES djeun's) rendrait peut être moins bornés... moi compris! Cependant, j'me suis qd même un peu ennuyé...

Je lirai Politique du rebelle et L'invention du plaisir plus tard... parce que là je me replonge dans La naissance de la tragédie: c'est tellement beau même si un peu assommant quelque fois... Car à part faire les 100(10000?) pas dans ma cuisine, ruminer, écrire (de façon misérable bien sûr) afin de cracher..., ça fait du bien.

En ce moment sur France Inter pour son nouveau livre

http://perso.orange.fr/michel.onfray/lapuissancedexister.htm

Ce soir, Michel ONFRAY et Emmanuelle BEART chez Durand à 23h50.

Sortez vos mouchoirs!

Ah Durand! Comme il a l'air con dans Pas vu pas pris!

Bon, ONFRAY, comme je le suis d'assez près il n'a fait que répéter son petit topo bien rôdé, du coup j'en ai surtout profité pour admirer Emmanuelle BEART.
Ah la la, quelle grâce, quelle féminité, quelle tristesse dans son regard et dans sa voix, à chaque fois que je la vois je suis submergé d'émotion.

BEART?! J'imagine très très bien!

Bon, sinon t'aurais attendu un mois ou deux, le "Traîté d'athéologie" vient de sortir en Poche...

Le bonhomme est dans l'émission "culturelle" sur F3 en ce moment, avec SOLLERS et PIVOT.

Putain, SOLLERS il a perdu de sa superbe le gamin...

Sa seule ambition, face à un penseur comme ONFRAY, a été de l'agresser inutilement et bêtement... ridicule...

Quel entartreur...

On m'a dit qu'Onfray lui avait encore lancé à la tronche cette histoire de léchage de couilles of J.P.II; ce qu'il disait aussi dans la sagesse tragique il me semble... Bref, si vous saviez comme je vomis une fois de plus cette télé, ce monde de l'idiot-visuel (je l'ai volé à Edern-Hallier celle là! Qui avait entre autres travaillé avec Sollers...)

Pourquoi? Émission "annulée" > http://www.vaquette.org/encyclique/encyclique.php?id=92

http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/article.php?id_article=67&id_rubrique=22#1

Quel imbécile ce SOLLERS.
Ca fait plaisir de revoir cette altercation, il est vraiment minable.

Merci Volky

As-tu maté l'émission ?
Qu'en penses-tu ?

Non pas encore, là je télécharge celle de Schneidermann. Dès que j'ai un peu de temps je matterai ça.

Bon! Alley! Tant pis! Je regarde now!

J'ai un peu zappé le cours d'oenologie parce que bon! la vinasse, je préfère me l'envoyer dans le gosier que d'en causer pendant des heures! Non mais à quand un vrai débat sur le pinard à la télé!

Bah sinon que dire sur Sollers hormis que quelque part, je le plainds. Il a l'air fatigué, limite épuisé, ou si on veut fini, foutu. Ca se sent dans sa voix, son regard. C'est drôle mais dans ses Carnets impudiques J-E Hallier sous-entendait déjà un peu tout ça... Même si il abuse de la mauvaise foi, des raccourcis pour tenter de se sortir de la boue dans laquelle il s'enfonce, je le trouve sympa (comme dit ONFRAY), enfin plutôt "pitoyablement beau."

Sinon Onfray, ben... serein évidemment. Juste que bon, son côté légerement "provoc'" que je commence à connaitre ici m'ennuie un peu.
Parce que même si Heidegger (que je n'ai pas encore lu) a été nazi, collabo, bah je trouve ça un peu inutile de foutre ça sur le plateau. Ok, on ne peut pas laissez dire n'importe quoi, mais bon... Puis comme il dit, faisons un débat et non du bavardage. Ce que Sollers fait trop longuement. Enfin, Heidegger, lui, il l'a lu! Pas moi!

Bref, la télé m'ennuie. C'est trop souvent de la vulgarisation sans grand intérêt et là Sollers n'a pas tort, edit:même si ce n'était pas le "débat". Sa présence donc, n'avait guère d'intérêt. Aussi bien pour lui que pour nous.

edit: moi aussi j'aime parler pour ne rien dire...

Cette scène me fascine, quand même.
Deux grands penseurs, l'un fatigué et aigri, qui agresse l'autre, calme et légèremment tenté de répondre aux provocations du premier.
Sollers qui regrette qu'on ne puisse rien dire d'intéressant aujourd'hui, et qui le prouve aussitôt, racontant tout et n'importe quoi, tentant de faire un numéro et se vautrant misérablement dans le pitoyable et la contradiction.
Je le sais égocentrique, mais là, c'est sublime de paroxysme.
Il tente un peu de se rattraper en usant d'hypocrisie, et là, Onfray, hésitant entre douceur et réplique mordante, lui lance quelques piques, et retourne l conversation, en deux phrases, à son avantage.
Mais apparemment le présentateur voulait profiter de Sollers, donc le dialogue s'épuise, et c'est plat, proche de zéro.
Je ne sais pas pourquoi, mais ces quelques minutes me fascinent.

La volonté de se démarquer, d'exister contre l'autre...

J'ai jamais été amateur de talk-shows mais tu l'as dit: d'un côté un être fatigué, de l'autre quelqu'un de serein qui sait très bien qu'il ne pourra rien faire pour "aider" l'autre, ca se sent : à quoi bon discuter avec une personne essayant de sortir par n'importe quel moyen de sa "bassesse."

Mais bon, c'est vrai qu'il y a quelque chose d'étrange dans ce court moment de télé...

edit: l'animateur faiut même pas m'en parler!

Coucou Vané



Ton avis ?

Samedi prochain, enfin Dimanche plutôt, à minuit sur F3, un documentaire réalisé par Olivier BRUNET l'an dernier, sur l'Université Populaire, produit par Antoine Martin Productions, de Rouen "Le Plaisir d'exister"

http://television.telerama.fr/tele/emission.php?id=4312199

Ils auraient pu m'appeler pour tourner un doc sur lui, merde quand même...



http://crdp.ac-rouen.fr/festivalfilmeducation/squelettes/cc/pdf/Liste_films_201106.pdf

Je regarde plus la télé...

J'ai commandé un bouqin d'un de ces "ptits protégés" qu'on m'a conseillé; parait que ça calme... > http://www.alexandre-jollien.ch/metier.htm
Je le reçois et le lis normalement dans la semaine...

Oui, JOLIEN c'est très bien aussi.

Bon, je rappelle, le documentaire sur ONFRAY c'est ce soir.
Sinon, Lundi sur France Inter, à 17h, il sera dans "La bande à Bonnaud"



( Aussi à 16h30 sur F3 Normandie )

Bon bah c'est très bien comme petit reportage.

Je conseille vivement, surtout à ceux qui ne connaissent pas encore le bonhomme.

Citation :

LE PETIT CERVEAU DES OBESES

Si la presse d’extrême droite cherche un jour un chroniqueur gastronomique, elle pourra sans difficulté recycler le plumitif qui pige à Marianne où l’on trouve le meilleur - les pages philosophiques -, et le pire, - les articles consacrés à l’art contemporain, la musique d’aujourd’hui et, justement, la table. L’impétrant semble ne connaître la cervelle que pour son usage alimentaire. L’intelligence le gêne, car il croit qu’on peut penser avec son estomac. Ce qui est son cas. D’où ses vocalises perpétuelles sur le terroir et ses postillonages contre tout ce qui ne sent pas l’étable.

On devrait toujours se méfier des critiques gastronomiques obèses : ils n’occupent les strapontins du journal où ils pissent leurs copies bâclées sur les nappes de bistrot que pour satisfaire leur besoin tripal de se bâffrer à moindre prix. Je n’accorde mon crédit à cette faune du stade oral que lorsqu’elle arbore, sinon la taille de guêpe, du moins une ligne à peu près lisible. A cette aune, le marianiste est déjà mort…

Ailleurs, un semblable compagnon de la confrérie des gras, lui aussi plumitif dans un journal, du soir, voit dans le chapitre que je consacre à Marinetti dans Le ventre des philosophes la preuve que politiquement je fricote avec les fascistes puisque Marinetti fut compagnon de route de Mussolini ! CQFD… D’où il faut conclure, car voilà l’anguille sous roche, que l’initiative de l’université populaire du goût que j’ouvre à Argentan, avec le soutien dans les cuisines des amis de Marc de Champérard, est une bien mauvaise chose.

Rendez-vous compte : faire accéder aux cuisines haut de gamme les gens modestes d’une ville de sous préfecture, voilà un crime de lèse majesté ! Les critiques gastronomiques, qui paient aussi peu leurs additions que les bourgeois qu’ils côtoient dans ces hauts lieux, l’entreprise s’en charge, n’aiment pas qu’on fasse tomber leurs bastilles en ouvrant ces lieux élitaires au plus grand nombre. Des grands chefs pour de petites gens ? Pouah ! Des petits chefs alors ? Comme si je devais enseigner de petits philosophes au public de l’Université Populaire de Caen…

Dès lors, que de grands cuisiniers viennent, gratuitement, partager leur savoir par fatigue, probablement, de ne remplir que les gros ventres de ces journalistes régressifs et monomaniaques ou d’imbiber les vieux riches flanqués de jeunes blondes qui partagent le territoire avec eux, voilà qui excite leur colère et met leur fiel en ébullition. Qu’ils se remuent les sangs et s’échauffent la bile, gras comme ils sont, l’infarctus se chargera bien de les punir !

Michel Onfray, Décembre 2006

Citation :

GAUCHISME, KANTISME, INFANTILISME

Le ridicule dans lequel la gauche de la gauche se vautre dans la perspective des prochaines élections présidentielles (me) fait peine à voir. J’imagine la droite réjouie de ces pitreries et la gauche libérale plus ravie encore jubilant du boulevard que lui taillent à coup de hache les états majors de la LCR, du PC, à quoi il faut ajouter José Bové en personne flottant dans les habits d’un général de Gaulle, souhaitant le plébiscite en quittant le terrain pendant la bataille, alors que son appel du 18 juin se réduit au démontage d’un préfabriqué américain de boîtes à mauvais casse-croûtes…

Tout commence avec la décision de la Ligue d’aller seule au combat. Pour ce faire, elle place la barre de l’union suffisamment haut pour la rendre impossible : commencer par exemple à s’imaginer dans la configuration d’une gauche libérale au pouvoir qui demanderait à la gauche antilibérale d’y participer ! Ou : comment s’imaginer gros comme un bœuf quand, avec cette façon de faire, on restera grenouille naine ?

Le communicant de la Ligue a beaucoup répété cette scie opposant le « casting » des acteurs candidats au « scénario » du film politique– livrant ainsi un peu de son inconscient : cette question serait donc une affaire de cinéma ? Je veux bien le croire... Tout se termine avec un Parti Communiste toujours à déstaliniser qui bourre les urnes des comités antilibéraux avec des militants invités dès la première heure à noyauter le mouvement en croyant que les gogos prendront ce coup d’Etat pour un plébiscite démocratique de l’ancienne habituée du cabinet de Georges Marchais !

Le gauchisme est un kantisme en même temps qu’un infantilisme – et trop souvent avec lui l’anarchisme. A camper sur des positions radicales, raides et strictes, dogmatiques et catéchétiques, sans aucun souci du réel, ils pensent en chambre un monde refait à leurs dimensions militantes. Enfermés dans leur logique tribale - organisation, militantisme, collage d’affiches, réunions de salle polyvalentes, slogans de manifestation, banderoles, distributions de tracts -, ils croient benoîtement qu’en dehors de leur campement la politique n’existe pas. Ni le Peuple, une plus grave erreur.

Kantiens ils le sont par leur célébration de la Cause placée plus haut que les gens de peu qu’ils sont censés défendre. D’où leur responsabilité, jadis, au parlement Européen, dans la non adoption de la taxe Tobin prête à la votation… Purs, certes, mais comme une idée ! Infantiles, ils le sont comme ces bambins caractériels qui réclament tout ou rien et qui, bien sûr, n’ont rien, car, en politique, personne, jamais, nulle part, n’a obtenu tout d’un seul coup. La gauche radicale est à repenser – à déchristianiser elle aussi car elle préfère l’icône et l’image (le film comme dirait l’autre !) à la matérialité du monde réel… Et ce pour le plus grand bonheur des libéraux.

Michel Onfray, Janvier 2007

Citation :

FAUSSE PUISSANCE DES VRAIS IMPUISSANTS

Jadis, dans La sculpture de soi, j’avais évoqué la tauromachie de manière métaphorique pour illustrer des considérations sur l’instant propice dans l’acte éthique. Un ami m’avait reproché de cautionner la corrida avec cette figure de style. A l’époque, il m’avait semblé que non. Du moins je ne voyais pas le rapport. Jusqu’à ce qu’un comité abolitionniste m’envoie une cassette qui m’a définitivement convaincu du bien-fondé de leur combat. Désormais je suis convaincu : ne pas être contre, c’est être pour.

La poignée d’arguments des défenseurs recycle toujours les mêmes lieux communs. Or tous évitent cette question cardinale : que signifie jouir du spectacle de la mort ? Car il s’agit bien de cela : musique de fanfare et habits de lumière, discours techniques et justifications esthétiques, bénédictions littéraires et légitimations cathartiques n’y font rien : on paie, on se regroupe, on s’excite, on vocifère en bande, le tout pour connaître l’orgasme dès que le tueur ôte la vie. Qu’exprime ce désir de se rouler mentalement dans le sang chaud ? Sinon qu’on jubile de la plus mauvaise part en soi.

« Vous êtes contre ? Alors arrêtez de manger de la viande ! ». Mais au nom de quelle causalité saugrenue le refus de cette barbarie devrait s’accompagner de végétarisme pratiquant ? La mort dans un abattoir est un moyen pour une fin – nourrir des hommes ; celle d’un taureau dans l’arène une fin, pas un moyen – réjouir le moins humain en l’homme. « La mort du taureau est plus noble avec le matador que sous le merlin du boucher ». La mort noble ? Voilà l’habituel discours des pousse-au-crime toujours prompts à faire couler un sang qui n’est pas le leur. « Les taureaux ne meurent pas toujours, on épargne les braves » : si l’épargne d’une mort vous semble aussi remarquable, alors généralisez-la ! « La tauromachie est une pratique millénaire » : tout comme le viol, le meurtre, le crime et ce qui sollicite en l’homme son cerveau reptilien plutôt que son néo-cortex. « Sans l’art tauromachique, la race aurait disparu » : c’est en tuant qu’on rend possible la vie ! Toujours cette culture de mort… Préservez donc cette race pour la seule beauté vivante de l’animal…

Rien ne justifie dans une civilisation qu’on préfère la barbarie, le spectacle des instincts les plus vils en l’homme, à ce qui élève au dessus des primates. Le nom de ce reliquat de la bête brute en l’homme ? La pulsion de mort : tout ce qui l’entretient, la chérit, la choie, la flatte, la caresse, la nourrit, ralentit l’humanité. La corrida, comme la chasse et la guerre, sinon les combats de coqs ou de chiens, voire les rixes entre mammifères dits supérieurs, mettent toujours en scène des acteurs disposant d’un impérieux psychisme primitif. Tout goût pour le spectacle de la pulsion de mort révèle le désir de puissance de l’impuissant.

Michel Onfray, Février 2007

laurent a écrit:

Quel imbécile ce SOLLERS.
Ca fait plaisir de revoir cette altercation, il est vraiment minable.

'tain, y vivent ensemble ou quoi SOLLERS et TADDEI ?
Deux fois que je le vois en une semaine...

Potsé sur le blog politique du bonhomme : http://michelonfray.blogs.nouvelobs.com/archive/2007/02/18/trois-jours-de-papier.html#c57940

Citation :

Monsieur Onfray

Je vous admire, je passe une bonne partie de mes journées à vous lire et à vous écouter, vous m'éclairez sur moi-même et sur le monde, je me découvre une passion pour la philosophie antique grâce à vous, je peux mettre des mots sur mon refus de la religion grâce à vos mots, votre pensée nourrit la mienne et la fait progresser chaque jour, et en cela je vous suis infiniment reconnaissant.
Pour simplifier, vous m'êtes très cher, et vos choix m'importent beaucoup.
Mais je n'admets pas que vous disiez que Bayrou est un Sarko mou
Vous injuriez une partie de moi-même, totalement convaincue par la politique de cet homme, et je crois aussi y déceler un manque de discernement à son égard, un aveuglement idéologique.
Je suis de gauche moi aussi, sans doute beaucoup plus modéré que vous, en aucun cas révolutionnaire, et j'ai l'espoir que vous discerniez tout le bien qu'il représente, la formidable opportunité qu'il pourrait faire exister s'il était élu.
Je me reconnais tout autant en lui qu'en vous, et j'exècre au plus haut point le président de l'UMP-ministre de l'Intérieur-candidat de la droite dure, duquel vous le rapprochez.
Aussi j'aimerais que vous puissiez changer d'avis sur le candidat UDF, tout au moins l'entendre, sans a priori.
Je me doute que votre opinion à son égard est plus large qu'un seul terme facilement réducteur, mais je doute aussi que vous ayez vraiment pris le soin de vous pencher sur sa politique.
J'ai peu d'espoir que vous reconsideriez un jour cet homme - c'est comme si on me demandait d'admettre la moitié de la politique de Sarko - mais venant de vous, cette "attaque" me semble inappropriée, légère, et dommageable.

Bon, un message de plus parmi la foule de commentaires
Merci si vous me lisez...

Oui, oui, il fallait le dire une fois pour toute !

J'ai vraiment du mal à rentrer dans ce qu'il dit bien que parfois
c'est intéressant... Laurent merci pr la liste d'ouvrage, je piocherais quelque chose la dedans que je lirais à la tête reposée... Tu es consummé par Onfray ? @_@

C'est qu'il semble vraiment te 'plaire'... Pourrais tu mieux m'explique te plait ?

Bah, je le trouve très bon, mais pas en politique

ca je l'avais pensé aussi -_-

Depuis que je lis son blog politique, il m'énerve.
Donc je mets un post que j'ai bien aimé...

Citation :

Eloge de la fuite,

Un esprit agile, doublé d’une belle érudition et d’une solide détermination nous ont donné Michel Onfray, un historien singulier de la philosophie, et un militant efficace de l’émancipation des esprits. Une certaine préciosité l’a parfois desservi, et quelques approximations ont permis à l’intelligentsia parisienne de lui refuser l’accès à la cour des grands. Mais on l’aime bien quand même notre Michel, cet authentique fils d’ouvrier agricole, à qui l’on concède de se la péter un peu de temps à autre à la radio ou à la télé. Il l’a bien mérité, lui qui bûche dur devant ses bouquins le soir dans sa petite maison d’Argentan.

C’est un peu triste d’assister en direct à l’exercice d’auto-destruction auquel il se livre méthodiquement depuis la création de ce blog, que je consulte, consterné et fasciné, depuis sa création. Même si l’histoire semblait, malheureusement, écrite depuis plusieurs années. Trente livres de philosophie en moins de vingt ans, c’est, quelque part, l’aveu d’une pensée qui ne se nourrit plus de la vie, qui donc s’assèche progressivement.

Pourquoi diable notre philosophe a-t-il cru bon (de) descendre dans l’arène pour commenter l’actualité politique ? Mystère. Il avait, il est vrai, déjà manifesté quelques velléités d’entrer dans le ce dangereux champ clos en se réclamant de l’anarchisme au fil de différents écrits (préférant d’ailleurs le vocable libertaire, ce qui est plutôt bien vu). Mais nous, humbles spectateurs de quelques épisodes de l’histoire de ce brillant jeune homme, savions bien qu’il n’avait qu’une vague idée de ce qu’était l’engagement, le combat politique, la lutte concrète, les manifs musclées et les garde à vue. De ce qui forge la fraternité vraie des corps et des esprits. Ce n’est pas, pour autant, une infamie. Il n’avait tout simplement pas eu le temps, pas plus que notre hédoniste n’approchait les filles dans la cour de Jeanne d’Arc à Argentan, plongé qu’il était dans ses bouquins et ses théories.

Fort de la notoriété que lui apportait ses ouvrages, sans doute coupé d’un entourage qu’il n’a pas su préserver, et donc qui ne sait plus lui dire quand il dérape, notre homme s’est mis à distribuer des bons et des mauvais points, à porter des jugements de valeur accrochés à ses seules théories, glissant peu à peu dans l’invective et le mépris, pour finir avec des papiers de café du commerce bourrés de lieux communs et de fautes d’orthographe.

Notre Michel est aujourd’hui le dos au mur, lâché par les médias (cf son papier de samedi), par ses quelques amis artistes (sa chronique du jour), et surtout vilipendé par la cohorte de ses admirateurs déçus (cf les commentaires de ce blog) qui sont, c’est humain, les plus sévères.

Que dire. On ne peut d’évidence lui parler, puisqu’il dit ne pas lire les commentaires « lâchés » sur son blog. Peut-être peut-on malgré tout lancer une bouteille à la mer, dans laquelle on aurait glissé un mot : « Michel, arrête de déconner. Ne te noie pas dans l’écume des jours. Ce n’est pas ta pensée qui est en cause aujourd’hui, c’est ta posture. Prends quelques vacances, emporte Montaigne, Alain ou Camus dans tes bagages, oublie José, qui n’a pas besoin de toi, et reviens nous en philosophe serein. L’époque a besoin d’esprits affûtés, de penseurs iconoclastes, pas de bateleurs d’estrade. »

Amicalement,
Philippe

PS : Malgré la qualité inégale des commentaires, je salue l’ensemble des bloggeurs, qui font vivre cet espace, notamment Elsa, qui nous a donné une explication lumineuse sur la différence entre capitalisme et libéralisme.

Vu chez un ami le "débat" chez Durand: C'est "drôle" (?) mais Fielnkelcrôute, je comprends jamais rien à ce qu'il dit... Vraiment très fort le type...

laurent a écrit:

Eloge de la fuite,

Tiens! Un bouquin aperçu dans ma pile...

> http://pierre.coninx.free.fr/lectures/laborit.htm

Dans ma caverne, j'ai lu le ventre des philosophes: intéressant et drôle!

J'y retourne!

Résumé de sa rencontre avec Sarko pour le magazine Philosophie

http://michelonfray.blogs.nouvelobs.com/archive/2007/04/03/le-cerveau-d-un-homme-de-droite.html

Pour ceusses que ça intéresse, sa cinquième saison de conférences est diffusée depuis lundi dernier sur France Culture, tous les soirs de la semaine à 19h.

Enfin, je prends plaisir à écouter des conférences. Il était temps!

Je commence par quelques personnalités assez controversées: Diogène, Jésus, Meslier, Sade, Nietzsche. Même si j'ai encore un peu de mal à me concentrer sur le long terme (ça dure environ une heure à chaque fois), pour l'instant ça me plait assez bien...

Eh ben, il était temps...

Ben oui...

Cela dit, j'écoute aussi des conférences et entretiens de Bourdieu et d'Halimi. Si ça intéresse...

Halimi:

Tous keynésiens en 1960, tous libéraux en 2000, comment est-on passé de l'un à l'autre ? (2002)

http://dsedh2supl.free.fr/019_26_03_02_Serge_Halimi_1_sur_2.mp3
http://dsedh2supl.free.fr/020_2_04_02_Serge_Halimi_2_sur_2.mp3


"Réformer", disent-ils... (2004)

http://dsedh.free.fr/080_01_05_04_halimi_1_sur_2.mp3
http://dsedh.free.fr/081_21_05_04_%20halimi_2_sur_2.mp3

http://dsedh.free.fr/


Un autre entretien autour de son livre Les nouveaux chiens de garde

http://media.la-bas.org/mp3/051215/

J'ai été un peu beaucoup déçu en lisant ceci (voire http://www.ladecroissance.net/?chemin=dossier2008 )

Les peurs dues au transgénisme ressemblent à s'y méprendre à celles qui accompagnèrent la naissance de l'électricité ou du chemin de fer, voire de l'énergie nucléaire - qui rappelons-le, n'a jamais causé aucun mort : Hiroshima et Nagasaki, puis Tchernobyl procèdent du délire militaire américain, puis de l'impéritie industrielle et bureaucratique soviétique, en aucun cas du nucléaire civill en en tant que tel. (Fééries anatomiques)

Pour un rebelle, ça me laisse plus que dubitatif

Onfray a dit : Je suis un antilibéral absolu. En revanche, moi, je ne suis pas anticapitaliste car le capitalisme c’est la possibilité de créer des richesses avec des gens qui possèdent, qui investissent… alors je ne vois pas d’alternative à ça émission "Pas de quartier" sur Radio libertaire, 3-2-2004).

Onfray comme Sarkozy et Le Pen est pour la loi anti-voile. Pour un "philosophe-libertaire-gauchiste-de-gauchiste défendant la liberté d'expression" c'est plutôt paradoxal, non?

http://lmsi.net/article.php3?id_article=447

Onfray par pseudo engagement, subversion (et n'hésitant pas à citer un personnage qui n'était pas dans la même division intellectuelle : Pierre Bourdieu ) "dénonçait" le fassissme télévisuel...

http://republicoin.blogspot.com/2007/03/le-fascisme-selon-onfray.html

... tout en continuant à garder le même discours, en vendant ses livres-minute, sa tronche, bref tout en se courbant docilement au fassissme qu'il "dénonce tant".

http://infokiosques.net/imprimersans2.php?id_article=348

Après Bové ( http://www.zalea.org/spip.php?article862 ), je sens qu'un entartage se prépare dans le nord de l'Europe. Je prie d'ailleurs tous les soirs...

http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2007-02-21-Les-intellectuels-eternels

http://atheles.org/aden/lapetitebibliotheque/miseredunietzscheismedegauche/index.html

Pour le Salut de l'Humanité, des gens feraient bien de se retirer un moment de la "sphère intellectuelle"... voire de disparaitre.

http://contre-michelonfray.over-blog.com/

http://nicomaque.blogspot.com/2005/10/nietzsche-contre-michel-onfray.html

http://iismm.ehess.fr/document.php?id=102

http://www.1001nuits.org/index.php?title=A_propos_de_Michel_Onfray