Vu dernièrement...

Un petit mot en passant:
J'adore "la double vie de Véronique.

Que penses-tu "Des ailes du désir" de Wim Wenders? et la suite.

Ce sont là des films que j'aime au plus haut point.

"La Double vie de Véronique" est pour moi un chef d'oeuvre, de sensualité, de mystère. La réalisation, la lumière, l'interprétation et la musique en font vraiment une perle rare.

"Les Ailes du désir", c'est le summum du duo Handke/Wenders : un hommage au cinéma d'autrefois ( N&B, Chaplin ), mais aussi un film sur notre modernité et sur des mondes voisins, "si loin et si proches" à la fois : les deux côtés de Berlin, la vie des anges et la vie des hommes, la vie réelle et celle fictive de Peter Falk. Une ode à la vie, aux petites choses qui font la beauté de ce monde, le café bu dans le froid, et la rencontre amoureuse, entre ciel et terre avec la trapéziste. Pour moi la vraie Palme d'or de 1987

La suite est belle elle aussi, mais le charme est différent, plus centré sur l'histoire de 39-45, moins magique, mais c'est un beau film tout de même.

https://paysagesinterieurs.forumactif.com/cinema-f1/vos-10-films-cultes-t11.htm

Bonjour,

Pour moi aussi, le premier était magique.

Aurore et moi nous avions un autre film culte:
"Le déclin de l'empire américain" le premier
A bientôt

"La Double vie de Véronique".... jamais vu.


mais franchement, avec un titre pareil, j'aurais cru que c'etait un film erotique de M6 ^^

L'un n'empêche pas l'autre.

Fabien a écrit:

"La Double vie de Véronique".... jamais vu.


mais franchement, avec un titre pareil, j'aurais cru que c'etait un film erotique de M6 ^^

Ca me rappelle une anecdote.
Avec notre prof d'Arts Plastiques, au lycée, nous étions allés à Paris, pour visiter le Louvre. Le soir, avant de reprendre le train à la gare Saint-Lazare, nous avions pris un pot dans la brasserie ( celle de la porte qui grince et du "pardon pardon" ), et j'avais évoqué ma passion pour ce film. En entendant le titre, mon prof avait froncé les sourcils, imaginant sans doute un film de basse vertu. Je cessais donc mon évocation, supputant que personne ne voyait de quoi je parlais, et que j'allais me ridiculiser si je continuais.
Bref, j'ai souvent pu mesurer ce qui me différenciait de la plupart de mes camarades, et aussi cette fois-ci de mes profs, dans ma pratique du septième art, et je repense souvent à cette anecdote. Moi je trempais tranquillement mon croissant dans mon chocolat chaud en songeant au plaisir de ce film, alors que les autres regrettaient de ne pas s'être plutôt arrêtés au McDo. J'étais bien. Bref, cette nostalgie de mon adolescence ne me quittera décidément jamais.

"La Nuit nous appartient" de James GRAY - 2006
Quelques longueurs, mais ça fait partie du style Gray. On plonge avec le héros ( très bon Joaquin Phoenix ) dans les profondeurs de la nuit et de ses guerres invisibles, jusqu'à ce que tout finisse par éclater. Une oeuvre noire et forte, mais tout le côté "je deviens flic et fais gaffe à ta gueule" est un peu superflu. Eva Mendes, oui bah on savait déjà qu'elle est bonne, mais à part la scène "d'ouverture" on ne la voit pas des masses. C'est un film d'hommes nom de dieu. Donc pas le meilleur Gray, mais bien foutu.

10/20

Land and freedom de Ken Loach

J'ai vraiment du mal avec son cinéma. Certes c'est émouvant, c'est beau mais sa manière de faire me semble un peu trop distante à chaque fois, ça manque un peu de subjectivité, de parti pris - ce qui me semble un peu paradoxal pour du film "social", historique, et c'est peut-être pour ça que j'ai de plus en plus de mal avec ce genre de cinéma (du moins cette vision mollassone genre frères Dardenne & Co) voire de la fiction en général... Encore que c'est bien différent, dans ce genre je préfère nettement l'inénarable Seul contre tous de Gaspard Noé. J'en suis d'ailleurs à 10 visionnements (^^^), un de moins que mon film préféré... enfin, préféré ya encore quelques mois.

"A boire" de Marion VERNOUX - 2004
Bon, cette scénariste-réalisatrice, elle a fait un premier film ( téléfilm ) qui est parmi mes préférés ( 'faut dire que j'aime pas des tonnes de téléfilms non plus ), et depuis je la suis de près ou de loin, mais j'apprécie toujours. Toujouirs j'avais écrit. Et c'est vrai que c'est assez jouissif, il y a des comédiens en liberté totale, dans un contexte loufoque et absurde propre à la fantaisie ou la folie douce. Edouard Bear est un comédien que j'aime beaucoup, Emmanuelle Béart est l'une des actrices les plus douées de sa génération, et ici elle offre une très belle prestation ( la scène de nu sous la neige, mon dieu... ). Bref, c'est loin d'être passionnant, mais on passe un bon moment doux/amer, entre comédie et drame, comme toujours chez Vernoux. Et ça fait du bien.

9/20 ( il manque quand même le petit truc qui ferait des bulles dans la tête )

Libberté-Oléron de Polydales

J'ai préféré celui-ci à Dieu seul me voit... Ici (aussi), c'est plein d'humour, d'ironie légère, plus caustique aussi, mais dans le fond, ça nous renvoit à nos bêtises, ya une trame un peu plus tragique... Les acteurs sont superbes et superbement mis en scène... Même si ce film est bien différent par des aspects techniques notamment, je pourrais le mettre au chaud avec des films populaires qui maniait aussi l'humour avec subtilité, tantôt généreux à la Tati, tantôt plus "noir" à la Guitry voire plus "innocent" à la Robert (La guerre des boutons). Malheureusement, actuellement, on se contente d'être vautrés et amorphes devant des effets spéciaux sans goût ou ayant eux aussi une drôle d'odeur, effets auxquels je ne me ferai sûrement jamais (à part peut-être quand je serai mort), comme si la virtual 3D parlait plus qu'un mot, qu'un seul plan fixe de mains, de visage, de hache lancée dans une flaque d'eau à la Bresson, qu'un plan très réfléchi, sensé, on se contente de rire en Chti...

Dommage que ce film n'ait pas eu plus de succès, de succès populaire justement. On se demanderait bien pourquoi. Oui, pourquoi? Parce que ce genre de film, cette manière de faire est ringarde? Oui, peut-être... Ou c'est parce que c'est souvent plus difficile de faire "simple"? Sûrement.

Dodo

Oui, il serait temps !

J'ai beaucoup aimé ce film. Touché par la fragilité de chaque personnage, tout ce qui n'est pas dit, la cruauté des situations. Ces beaux acteurs aussi.
Mais je crois quand même qu'il a bien "marché" ce film. Ici en tout cas.

Pas l'ombre d'un soupir de souvenir de succès lorsqu'il est sorti, ici, près d'chez moi...

Ah, en fait, j'oubliais de dire que ce film c'est l'histoire d'un super papa superman qui décide de réduire ces économies à zéro en s'achetant un super voilier en super carton et décide de faire un super tour du monde avec sa petite tribu à l'aide de ce super voilier.

Dernière vague de Peter Weir

Citation :

Des phénomènes atmosphériques hors-du-commun se manifestent en Australie. Ils seraient annonciateurs d'un prochain cataclysme selon les aborigènes du pays.

Faut que je me prononce?

Allez! Trouvé ce dvd à un euro dans un magasin pourri. Avec Chamberlain dont le super mega souvenir des Oiseaux se cachent pour mourir ne pouvait que m'inspirer confiance , je me suis dit à ce prix là, avec cet acteur, que ça allait être horriblement génial Et en effet, c'est tellement génial que ça en est nullissime. Une musique bidon, des effets images bidons, une histoire bidon, un scénar bidon, des acteurs pas trop bidons (à part Chamberlain ), bref, un film fantastique mais bidon, du plus haut ridicule. Alors en VF n'en parlons même pas

LA découverte nullissime de 2008.

Heureusement que j'avais ma guitare pas loin, sinon je m'endormais

A noter qu'il y a un deuxième DVD qui accompagne celui-là : Les voitures qui ont mangé Paris Parait que c'est drôle (?)

De toute façon, ça n'arrivera jamais à la cheville de L'attaque de la moussaka géante

Y;a bien pire que tout ca, si vous cherchez dans les supermarches vous trouverez des trucs terribles.
Je me souviens d'un 'Crime de sang' absolument hilarant.

Pas faux pour les superhypermégamétropoles marchés, seulement j'évite ce genre d'endroits, ça me met la nausée de voir des gens très marrants, les plus marrants même : les clients.

Cela dit, L'attaque de la moussaka géante, c'est pas mal, bourré, même que là où je l'avais vu, on s'était quasi tous endormi tellement s'était pourri... et qu'on était un peu en état d'ivreté plus qu'avancée, jsute un peu

Sinon, bien sûr, quelques incontournables :

http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=tsw

http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=hommepuma

http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=whitefire

ou un peu plus connu:

http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=invasionusa

La, je garantis à celles et ceux qui n'ont pas encore vu ces quelques nullissimes chef d'ouvres que vous vous demanderez si en les visionnant le cinéma, le vrai, a encore de l'avenir. Je veux dire le cinéma système Z, de série Z. Et puis quelles poilades à chaque vision, et quel ennui aussi

Moi j'avais trouvé "Liberté-Oléron" très décevant et ennuyeux, après le sublime "Dieu seul me voit".

Revu "Shakespeare in love", très sympa.
Et vu aussi "Détour mortel 2", un bon gros navet, chez ma voisine. Dès le début, je savais encore qui seraient les deux rescapés, c'est pas marrant. Mais c'est bien ridicule.

J'imagine que la voiture tombe en panne, qu'un des héros qui connait la région dit que pour trouver de l'essence faut passer par le bois. Mais la légende dit qu'il est hanté par des fantômes aborigènes un peu beaucoup nazipédophiles, juifs d'autant plus et qu'ils lisent dans les pensées des gens comme Freddy et qu'ils vous volent votre cervelle. D'où, moralité, ne jamais tomber en panne d'essence près d'un bois, au risque d'un troisième détour mortel.

Enfin, vous me direz peut-être qu'il vaut mieux regarder ce film avec sa voisine entre ses... entre vous et vous que seul.

Et il y toujours une idiote qui va toute seule au fond du bois pour aller chercher un peu de bois à brûler ou pisser derrière un arbre et qui se fait immanquablement bouffer le cul par la créature des marais. A croire qu'elle n'a jamais vu un seul film d'horreur de sa vie !

La méthode de Marcelo Pineyro

Citation :

Sept candidats se présentent pour une série de tests psychologiques dans une multinationale qui veut embaucher un nouveau cadre. Après s'être présentés les uns aux autres avec méfiance, tous commencent à se demander s'ils ne sont pas observés par des caméras et si l'on n'a pas infiltré parmi eux un psychologue qui serait en train de les examiner, de les éliminer...

Terrible! Beaucoup de choses à dire au sujet de ce huis clos sarcastique, caustique, cruel aussi, montrant à quel point l'humain peut adopter ne fut-ce que temporairement des idées machiavéliques, médiocres, d'une minablerie sans limites (sexisme, racisme...), des idées contraires à sa philosophie pour survivre, pour un travail, "pour avoir raison", "pour arriver à ses fins" (la fin justifie les moyens, non?) mais aussi les dégâts humains et notamment écologiques que le libéralisme fait subir à chaque instant (n'en déplaise à ceux qui votent Bayrou ), entres autres en érigant la compétition dans le milieu du travail. Le film d'ailleurs s'ouvre sur une annonce d'une manif' antimondialiste... L'éclairage a une touche assez étrange, aquariumisante, accentuant ainsi légèrement l'ambiance déjà angoissante. A noter que le casting est exeptionnel, avec entre autres l'excellent Eduardo Noriega (Tesis, Ouvre les yeux...). Je répète que c'est un film grinçant, la seule chose qui nous "sauve" de cette brutalité c'est l'amour. Et encore, comme "rien n'est vrai dans ce film", comme "on ne sait à quel sein se vouer", que "l'habit ne fait pas le moine", "qu'il faut se méfier de tout le monde", "que l'homme est un loup pour l'homme", etc., on ne sait dire si la fin est une vraie fin... Je déconne hein, je dis ça juste pour que vous visionnez ce "léger" brûlot inévitable

Erin Brockovich de Steven Soderbergh

Citation :

En 2000, le film de Steven Soderbergh Erin Brockovich seule contre tous, à l’impact d’autant plus fort qu’il était inspiré d’une histoire réelle — même s’il avait fallu, pour écrire le scénario, éluder certains aspects d’une réalité moins lisse que souhaité —, avait offert une illustration exemplaire de cette idéologie. Interprétée à l’écran par Julia Roberts (Oscar 2000 de la meilleure actrice), Erin Brockovich, mère célibataire dans la mouise, devient riche et célèbre en révélant un scandale écologique qu’elle a découvert par hasard : la pollution des nappes phréatiques par une multinationale en Californie. Associée au petit avocat dont elle était jusque-là la secrétaire, elle persuade les familles touchées de lui confier leur défense. Son patron et elle obtiennent la plus importante indemnité jamais accordée suite à une action directe aux États-Unis : 333 millions de dollars de dommages et intérêts — et, au passage, ils font fortune. Le film se termine sur l’explosion de joie d’Erin lorsqu’elle découvre le montant du chèque qui lui est destiné. Ce n’est quand même pas une broutille comme la vie irrémédiablement brisée des victimes (dix ans plus tard, elles ont dépensé la quasi-totalité de leurs indemnités en frais médicaux), ici réduites au simple rôle de marchepied dans l’ascension de la jeune femme, qui allait nous priver de happy end. Erin Brockovich est un film très cru, qui ne parle littéralement que de pognon : ce qu’on est invité à admirer chez l’héroïne, c’est son carriérisme, son habileté à séduire les familles touchées par la pollution ; elle échange des clins d’œil de triomphe avec son patron lorsqu’ils parviennent à s’en mettre une ou deux de plus dans la poche. Mais oh, bien sûr, à part cela, elle est sincèrement touchée par leur drame : elle se lie d’amitié avec tout le monde, cajole les enfants malades, compatit la larme à l’œil à leur malheur…

À bien des égards, Erin Brockovich est un remake de Pretty Woman : là encore, Julia Roberts joue une fille au châssis renversant, à la nature spontanée et généreuse, injustement engluée dans une existence minable alors qu’elle mérite mieux et que ses talents cachés ne demandent qu’à s’exprimer. Et qui, par un coup de chance, se retrouve projetée dans un milieu dont elle ne maîtrise pas les codes, mais où son franc-parler et sa sensibilité font merveille, décoinçant au passage des « élites » sociales qui, en définitive, ne demandaient que cela. Surtout, les deux films ont en commun leur hypocrisie : ils misent clairement sur l’argent pour faire rêver (Pretty Woman est resté célèbre pour sa séance de shopping endiablée dans des boutiques de luxe), mais ils ne l’assument pas jusqu’au bout. Les deux héroïnes touchent le jackpot, mais sans l’avoir fait exprès : la prostituée de Pretty Woman rencontre l’amour, et, par le plus grand des hasards, il se trouve qu’il est plein aux as ; Erin Brockovich s’engage au service d’une juste cause, et, par le plus grand des hasards, celle-ci s’avère extrêmement juteuse — manière, dans les deux cas, de nous persuader que l’argent est intrinsèquement vertueux, et que les zéros s’alignent sur le compte en banque des méritants comme une auréole sur la tête d’un saint. À chaque fois, comme on a bien insisté sur le sordide de la vie que l’héroïne menait auparavant, cela procure au spectateur ce spasme de satisfaction physique que tout le monde connaît : se réchauffer quand on a eu très froid, se retrouver en sécurité quand on a eu peur, gagner plein d’argent quand on a dû compter chaque pièce, goûter aux joies du luxe quand on a mené une existence miteuse…

http://www.editions-zones.fr/spip.php?article59

Effectivement, ça change tout!

PS : au cas où certain(e)s ne l'aurait pas remarqué, le livre dont l'article est tiré ici et que je recommande fortement de lire (c'est jouissif) est consultable dans sa totalité par là : http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=59

Ce film en effet laisse un drôle de goût dans la bouche.
Si la question de l'argent n'est pas évoqué sous l'angle de la vertu malgré ce que semble dire cet article, il n'est en fait ni propre ni sale, il n'est que la seule échelle valable dans ce monde américain.
Il valide la reconnaissance de la souffrance de ces familles, la récompense des avocats pour leur travail , blessure que subit la multinationale qui a empoisonné le sol avec des composés chimiques.
Pas d'autre valeur, la justice est d'emblée mise en dehors du champ de la discussion, elle vient simplement officialiser le combat mené et remporté par ces familles, elle ne s'en préoccupe pas avant la fin. Et ce n'est pas la justice qui dit le droit mais l'argent.

"Rambo" de Sylvester STALLONE - 2008
Bon bah ça dézingue à tout va. Scénar inutile, jeu d'acteur inexistant, réalisation ratée ( hormis un plan sur un arbre ), le tout en une heure vingt. Ouais bah autant oublier au plus vite, c'est sûr. Je ne suis pas sûr que le message de paix sous-entendu au début passe véritablement à la fin...
2/20

"Paris" de Cédric KLAPISCH - 2008
Rien que le générique du début surpasse de loin le film précédent. On sait qu'on va voir un beau film. Mais, même si j'ai beaucoup aimé, je suis déçu : certes il y a de beaux plans de Paris, mais au final il n'y a quasiment pas une scène en extérieur, très peu de Paris quoi. J'attends avec impatience le film qui saura montrer cette ville. Quant au reste, ce sont de beaux moments avec de beaux acteurs ( mention spéciale à Juliette Binoche et Mélanie Laurent, superbes ), des doutes et des questionnements humains, des évènements qui s'enchainent, une certaine facette de la vie. Une belle chronique chorale.
14/20

"L'incroyable Hulk" de Louis LETERRIER - 2008
Eh bien celui-ci est nettement plus réussi. La première séquence au Brésil est hallucinante. Ensuite, le mythe de la Belle ( et quelle belle, la plus belle de toutes, la raison pour laquelle j'ai voulu regarder ce film ) et la Bête est plutôt bien traité, et par rapport au premier film, ils ont même réfléchi au problème du caleçon. Il y a aussi un petit aspect psychologique, bref, c'était une divertissement efficace.

8/20 ( principalement pour Liv, qui devrait tourner beaucoup plus )


Vu aussi, à l'instant, le beau documentaire avec Frédéric Lopez et Muriel Robin, en Namibie.
Une belle expérience, et de très beaux moments, la rencontre de deux mondes, d'une seule humanité.

Bon film... mais 8/20, t'as épuisé ton quota de points pour l'année?

Pourquoi, tu l'as vu, tu trouves que ça vaut plus ?
Moi si je mets la moyenne c'est que je pourrais revoir le film avec plaisir, or là, malgré ma Liv, y a pas de raison.

Tombé hier soir sur "Le Bonheur" d'Agnès VARDA - 1965
Avec Jean-Claude Drouot et sa charmante petite femme.
Un film où le bonheur est d'un emmerdement sans nom pendant une heure. Au final, la femme trompée se noie et on recherche une morale. Il n'y en aura pas. L'homme peut continuer sa vie avec sa maîtresse, un bonheur en remplace un autre, comme si rien ne s'était passé. Bref, bizarre.
6/20

Pas vu celui-la. Parait que son dernière est "bien".

http://blog.mondediplo.net/2008-12-22-Portrait-d-Agnes-Varda-en-sorciere

Premier film de l'année "Quatum of Solace", le dernier Bond.
Eh ben ça commence plutôt bien, c'est rythmé, la poursuite à Sienne est bien foutue, mais au bout d'une demi heure je me suis ennuyé comme c'est pas permis. Niveau scénar, j'ai lâché prise très vite, c'est pas captivant. Amalric fait un bon méchant, mais à aucun moment je ne me suis plongé dans l'histoire. Donc, j'en ressors très déçu, on a de l'action, mais même ça c'est bâclé. Et puis, le coup de la vengeance, n'ayant aucun souvenir du film précédent, ils ne font rien pour remettre dans le bain.
5/20

Merci, tu me fais gagner du temps, temps gagné pour la bière et d'autres choses inhumaines, inhumaines parce qu'il faut se la couper. Merci.

laurent a écrit:

Pourquoi, tu l'as vu, tu trouves que ça vaut plus ?
Moi si je mets la moyenne c'est que je pourrais revoir le film avec plaisir, or là, malgré ma Liv, y a pas de raison.

Non, je l'ai pas vu

"Le Couperet" de Constantin COSTA-GAVRAS - 2005
Un bon film bien amoral, sur une bonne trame bien amère. Un grand cadre licencié, qui se met à tuer pour bosser. Deux choses que je ne ferai jamais, fort heureusement. La construction est bien faite, la montée en puissance aussi, avec une bonne vision psychologique, même si paroxysmée. Des affiches de pub partout, ça dénonce sans doute l'époque et sa dérive marchande, pour le seul profit. En tout cas ça énerve. J'ai bien aimé, ça se tient.
10/20

Pas encore vu celui-là, mais c'était prévu.

Mon beau frère a tué ma soeur de Jacques Rouffio

Citation :

"Mon beau-père a tué ma soeur"... C'est ce que déclare la compagne d'Etienne, célèbre psychiatre, à la sortie d'un séjour en hôpital... psychiatrique. Avec son ami ethnologue, Etienne mène l'enquête...

Un très beau casting (Serrault, Piccoli, Binoche...) dans cette satyre épicée d'humour lourdingue, noir, débile, un peu déjanté, absurde aussi. D'accord, jusque là on est tous d'accord. Mais la réalisation n'est guère léchéé et c'est vraiment dommage. Car ce qui est mentionné avant ne prend pas. Autant j'aime Mocky et ses réalisations un peu pounk, autant ici ya aucun (ou presque) pouvoir persusasif, hypnotique voire d'attirance. Une mayonnaise qui tourne au vinaigre, un film pour zikos - excuse pour pas trop rouiller, faire des gammes.

"Disco" de Fabien ONTONIENTE - 2008
Quoi je mate des films de merde ? Ben oui, de temps en temps, ça fait du bien. Il arrive d'avoir envie de rigoler un peu, même si dans ce cas ça n'a pas marché une seconde. Donc la caricature est excessive, lourde et grossière, et on s'en fout royal. Mais qu'est-elle donc allée faire dans cette galère ? ( Ma petite Emmanuelle Béart )

3/20 ( pour la "petite comme l'eau" )

Je l'ai regarder dans l'avion cette été lolrs de mon voyage retour vers la Corée... en effet c'est pas terrible, mais je m'attendais tellement à une bouse que finalement j'ai trouvé ça pas trop mal

"J'ai toujours rêvé d'être un gangster" de Samuel BENCHETRIT - 2008
Un bon petit film amusant et décalé, avec une belle brochette de comédiens ( Baer, Mouglalis, Bashung, Arno, Rochefort, Dumas, Terzieff ), qui jouent des pieds nickelés plus bêtes les uns que les autres. Des clins d'oeil à certains films, des jeux sonores et visuels, bref, un bon moment loufoque.

10/20

J'ai travaillé cette nuit devant "Le courrier du coeur" et "Au secours j'ai trente ans", deux petites comédies inutiles avec deux très belles comédiennes, Angie Harmon et Giovanna Mezzogiorno

"Neuf semaines et demi" d'Adrian LYNE
Non mais c'est quoi ce téléfilm de seconde zone à peine scénarisé avec des lumières partout et de la sensualité de bas étage ? Non mais franchement, des fois on se dit qu'ils pourraient nous épargner de telles daubes.

1,5 ( pour les pitoyables efforts du réalisateur à styliser tout "ça" )

'Le Magnifique'

Du Bebel pur jus doublé d'un grand portnawak. En gros, c'est l'histoire parallèle d'un romancier et de son double littéraire.
Info pour laurent: la gonzesse du film est une bonasse



7/20

7/20, mais t'es pire que Laurent !
Il est très chouette ce film. A plus d'un titre. Ouais, elle est bonne, c'est quand même Jacqueline Bisset !
Qu'est-ce que les acteurs ont l'air de s'amuser, c'est jouissif.

10/20 au minimum !

vartan a écrit:

7/20, mais t'es pire que Laurent !
Il est très chouette ce film. A plus d'un titre. Ouais, elle est bonne, c'est quand même Jacqueline Bisset !
Qu'est-ce que les acteurs ont l'air de s'amuser, c'est jouissif.

10/20 au minimum !

Oui, ils s'amusent, du coup ça ressemble plus à un bonus DVD qu'a un film

Tu parles que je suis au courant que Jacqueline Bisset est plus que sublime... déjà rien qu'elle suffit à mettre 7, il faut donc en rajouter un peu pour le film en lui-même.

Non, en toute honnêteté, on ne peut pas mettre moins de la moyenne à ce film. C'est du énième degré, c'est du vieux film qui a du mal à traverser le temps d'un point de vue technique, mais c'est que du bonheur.

Les mystères du 11 septembre (Loose change 2) de Dylan Avery

Citation :

Le 11 Septembre 2001 a changé la face du monde. Un cauchemar vécu en direct par des centaines de millions de personnes. Jamais événement n’a été autant filmé, montré, analysé, décrypté. Pourtant, de nombreuses questions restent sans réponses et continuent d’alimenter la rumeur :

- Que savait réellement le gouvernement américain ?
- Que s’est-il passé exactement au Pentagone ?
- Quelle est la véritable nature de l’appareil qui s’y est écrasé ?
- Certains avions ont-ils continué de voler alors que tous les vols étaient suspendus ?
- Le World Trade Center s’est-il effondré trop facilement ?
- Pourquoi certaines boîtes noires présentes à bord des avions n’ont-elles pas été retrouvées ?
...

Si des arguments semblent limite risibles, il n'empêche qu'ils semblent ultra minoritaires. A défaut de recherches qui mériteraient encore des biens années de surchauffages de neurones, la quasi totalité des textes, des interviews, des hypothèses me semblent crédibles. Si ce film n'est pas sensé apporter une réponse, il invite à nous poser bien plus d'une question, tant il est fouillé, documenté. A noter qu'il est une version revue d'un premier essai, il n'y a pas encore de final cut, peut-être qu'il n'y en aura d'ailleurs jamais. Aussi indispensable que Le monde selon Monsanto.

Visible en ligne par ici : http://www.voltairenet.org/librairie/product_info.php?products_id=76&language=fr

Tiens bah par rapport à ce que je disais hier sur les génocides qui ne finiront jamais...

"C'est déjà demain" de Nicholas MEYER - 1980
Je l'avais vu il y a une bonne quinzaine d'années. Et là, j'y ai vu autre chose : un film qui montre la cruauté des hommes ( plus le progrès avance plus l'atrocité perdure et progresse elle aussi ), qui montre que si on pouvait voyager dans le temps ( même s'ils ne s'en servent pas à bon escient, le scénario étant finalement assez faiblard à ce niveau-là : suffit de revenir en arrière pour le chopper à tel moment à tel endroit, bref Zemeckis fera beaucoup mieux quelques années plus tard ), l'homme commettra toujours les pires crimes. Une bonne trame de départ, mais au final un film très moyen, très décevant, même si c'était sympa de le découvrir adolescent.
Il y a aussi quelques clins d'oeil à Hitchcock ( "Sueurs froides", la musique inspirée de Herrmann ), et je crois aussi des thèmes musicaux qui - comme dans "Portrait of Jennie" - revisitent "La Mer" de Debussy.

8/20

"L'argent est un besoin universel" ( eh oui, c'est ce que disent ou pensent tous ceux qui nous dirigent et sacrifient l'humanité depuis des siècles, croyant être maîtres de leur vie et de celles des autres, alors qu'ils sont esclaves d'une entité virtuelle )
"Tous les siècles se ressemblent, il n'y a que l'amour qui peut les rendre supportable" ( cul-cul, mais joli )

"Y tu mama tambien" de Alfonso CUARON - 2001
Un beau film, étrange ( la voix off, comme des extraits d'un roman, et pourtant c'est un scénario original ) et sensuel. La virée de deux adolescents mexicains avec une jeune femme qui vit des drames personnels. Mais l'ensemble est très léger, très agréable, très axé sur le sexe et la liberté. On arrive au bord de la mer, la vie peut s'exprimer. Jusqu'à un certain point...

12/20

Wouaw! Un douze! Quelle lune t'as piquée?

J'essayerai de trouver ça

PS : j'y pense : comme c'est possible en zizik, pourquoi pas en ciné? Et si les quelques rescapé(e)s du forum, si les quelques résistant(e)s ou dissident(e)s que nous sommes essayaient de visionner chacun dans leur coin un film proposé par un jury (moi et uniquement moi ), et tentaient d'y apporter son (petit) point de vue, qu'on en discute (qu'on s'étripe)? Le mieux évidemment serait qu'on se retrouve tous chez laurent, mais bon... Débile comme idée, non? Salsepareille (ou le chaudron du grand Schtroumph), les médiathèques, les vidéoclubs peuvent nous être utiles... Enfin je dis ça en sachant aussi qu'il n'est pas permis à tout le monde d'avoir ou de prendre plus de temps libre pour la ou les locations, vision, etc...

Commençons par un des films les plus chiants que j'ai vu : Pola X de Léos Carax

J'y pensais, bonne idée.
Un peu comme avec Vartan et nos Woody Allen.

"Pola X", bon bah je ne vais pas le revoir pour autant, mais c'est un énorme gâchis. Où l'on retrouve certains bons côtés de Carax - au début, où l'on peut encore se prendre à rêver à un grand film, les lumières nocturnes, le héros en révolte, en recherche - noyés dans les pires, jusqu'à la nausée - toute l'errance et la soi-disant souffrance en exil, le gros du film quoi. Un film sans Lavant et Binoche ne pouvait qu'être raté. Là, en l'occurrence, à part Laurent Lucas, comédien que j'admire profondément - il n'y a que du lourd et du cliché paroxysmé, jusque dans la mauvaise barbe du héros. Vraiment pitoyable. Ce génie de la réalisation et du drame romantique a fait là le film de trop, et pourtant dieu sait ( puisqu'il n'existe pas ) que j'attendais ce film. En effet, c'est très chiant, mais pas autant que "India Song" ou "El Topo" tout de même. Je n'ai aucune envie de le revoir. Pourtant, les Carax, je les ai tous vu entre 5 ( "Boy meets girl" ) et 100 fois ( "mauvais sang" )

J'avais failli participer au tournage ( la première partie est tournée près de Rouen ), mais rester toute la journée tout seul dans une forêt pour faire la ventouse, moyen envie ce jour-là. Par contre, mon frère, qui s'est toujours donné comme point d'honneur de détester tout ce que j'aime et qui à l'époque ne parlait que par Besson et Lynch, y a fait un peu de régie et a pu sympathiser avec Leos. Comme quoi, la vie, c'est souvent du n'importe quoi.

laurent a écrit:

Un film sans Lavant et Binoche ne pouvait qu'être raté.

Xplosé d'rire!

Disons qu'hormis un résultat qui apparait pudique dans sa forme, comme voilé, l'histoire ou les histoires des personnages ne sont pas très réjouissantes, on nage dans la dégénérescence, pour la quasi totalité, comme dans la vie. C'est plutôt un genre de descente au enfers pour quasi tous. Le film est certes glauque par moments, ya des expérimentations assez étranges (travelling flottant, en marche arrière lors des essais musicaux industriels...), peut-être que des incohérences scénaristiques éclatent, etc., mais si Carax avait fait un film pour qu'on parle de lui, je veux dire pour irriter d'autant plus les cons qui frappent, qui n'ont hésité une nouvelle fois à le faire passer pour poète maudit, ses fans y compris?

Néanmoins, je me suis royalement fait chier. Regarder ce film avec de nouveaux orbites occulaires? Oui, pourquoi pas, mais j'en ai pas encore acheté

Un portrait : http://www.cinetudes.com/Portrait-de-Leos-CARAX_a186.html

PS : Bon alors, on s'y prend comment pour proposer un film à toutes les personnes qui raccolent dans l'coin (oups...), film qu'on devrait (re)visionner?

PPS : mais bon c'est vrai. Je vois mal proposer à Fab' du Godard, du Bergman ou du Resnais...

Bah tu proposes quelques films et on verra bien.
D'ailleurs Fab n'a encore rien dis sur cette idée.

Ca m'étonnerait que Vartan soit un adepte du vol illégal de méchant pirate d'ultra gauche autonome passible de poursuites judiciaires

C'est à dire ?

En tout cas l'idée de JF est sympa, ça me dit