Vu dernièrement...

C'est à dire ?

En tout cas l'idée de JF est sympa, ça me dit

Bah, pour des films qu'on n'aurait pas, les chopper sur un piretoupire

Allez JF, donne-nous du film, qu'on choize d'un commun taccor

JouiFjNONfJouiF a écrit:

PPS : mais bon c'est vrai. Je vois mal proposer à Fab' du Godard, du Bergman ou du Resnais...

J'ai regardé 'A bout de Souffle' avant-hier

Et qu'en as-tu pensé ?

J'ai des films enstock que j'ai pas encore regardé, et pas que des rigolos.

Inland Empire
La grande illusion
Le jour se lève
Quai des brumes
Seul contre tous
The Devil's reject
Trois Enterrements
Barton Fink
Bad Guy
...

laurent a écrit:

Et qu'en as-tu pensé ?

Jean Seberg est une bonasse.

Je pense que ce film represente bien les clichés qu'on prete à la nouvelle vague, c'est a dire des dialogues assez banals de couples que se font et se défont, le scénario est juste un alibi pour créer des situations humaines, et tout est basé sur l'intimité des personnages.
J'ai pas trouvé ça trop mal en fin de compte

Ouais enfin c'est très improvisé au niveau des dialogues. Pas si représentatif que ça de la Nouvelle Vague, selon moi. Couples qui se défont, bof, c'est surtout un faux film de gangsters. Enfin, si tu as aimé, tant mieux.

Moi, j'ai vu "Saw V" - 2008
Ca fait du bien de revenir un peu sur l'enquête à rebours, parce que les deux précédents épisodes étaient un peu redondants quant à l'intrigue. Sinon, quasiment pas de scènes gores, ça fait du bien, ça renoue avec le premier film, plus polar. Au final, rien d'extraordinaire, rien qui relance véritablement sur le futur "saucisse", alors qu'avant c'était devenu la marque de fabrique. Bon, un petit film. A l'image de la série. D'ailleurs, faudrait pas que ça s'éternise.
5/20

Et "Mesrine - Instinct de mort" de Jean-Paul RICHET -2008
Honnêtement réalisé et interprété, un bon film. Je croyais bien connaître ce personnage, et en fait il y a pleins d'éléments qui m'avaient échappés et que ce film retrace. Il semble que je connaisse surtout ce qui fera le second volet, en France. Au début, on pourrait croire que la guerre d'Algérie le transforme, mais il n'a en fait aucune excuse : c'est un voyou, un meurtrier, un salaud.
8/20

J'arrive! J'arrive! Désolé mais j'ai bossé hier. Ce qu'il y a de dramatique c'est que j'y prends goût

Fabien a écrit:

Inland Empire
La grande illusion
Le jour se lève
Quai des brumes
Seul contre tous
The Devil's reject
Trois Enterrements
Barton Fink
Bad Guy
...

Bon ben comme Fab' vient de lister, pourquoi pas commencer par un ou plusieurs de ces films?

Limite, comme je suis LE CREATEUR, je propose une rétrospective vieux machins assez faciles à trouver, des classiques. Peut-être se limiter à trois par proposition (?).

La grande illusion de Renoir
Le jour se lève de Carné
Quai des brumes de Carné

Ca me fera revisionner le Renoir et le Carné (faudra que je le loue) Je pense pas avoir vu Quai des brumes non plus (location donc un certain délai)... Mais libre à vous de commenter, ça ne m'empêchera pas de les (re)voir, j'aime beaucoup Carné.

Puis sinon on pourrait peut-être s'étendre jusqu'au film documentaire, non?

Et on fixe une date limite (Un mois de délai? Moins? Plus?) pour que vous aussi vous proposiez chacun à votre tour un ou quelques films?

Bauer était pote de Mesrine :

http://atheles.org/agone/memoiressociales/fracturesdunevie/index.html

Débat : http://www.zalea.org/spip.php?article849

laurent a écrit:

Ouais enfin c'est très improvisé au niveau des dialogues. Pas si représentatif que ça de la Nouvelle Vague, selon moi. Couples qui se défont, bof, c'est surtout un faux film de gangsters. Enfin, si tu as aimé, tant mieux.

Oui, c'est un faux film de gangsters, et je m'attendais un un vrai film de gangsters.

Ah bah ça tombe bien, je pensais me refaire les Carné prochainement.
Et comme je me suis refais quasiment tous les Gabin période 50-60, je vais pouvoir m'attaquer à la période 30-40 et revoir le Renoir.

Et je pense que ce sont des films que Vartan aura vu ou appréciera de voir.

Théano, tu te joins à nous pour cet échange ciné-vision-passion ?

JF : Tu crées un topic pour l'occasion ?

Pour le sujet? Oui, pourquoi pas. Mais si tu te sens d'attaque, je t'en prie... Non parce que ce week-end, je prends des vacances...

















...j'vais bosser chez des amis... Quelle déchéance

Je devrais pouvoir trouver ces films.

Michel pourrra trouver ces films à la médiathèque la semaine prochaine.


Bon week-end à TOUS

CIA : GUERRES SECRETES de William Karel

Citation :

Directeurs et sous directeurs de la C.I.A., officiers de terrain, directeurs des opérations clandestines oublient la langue de bois pour nous expliquer le fonctionnement de l'agence, le recrutement de ses agents, ses mécanismes de protection, ses processus de décision, son réel pouvoir, ses manipulations, ses rapports avec le gouvernement américain. Et, surtout, ses échecs si nombreux !

A travers une multitude d'images d'archives et de témoignages absolument inédits, ce film tente de comprendre comment et pourquoi les intérêts de la diplomatie américaine ont été confiés à cet organisme mythique et pourtant si controversé.

Une série en 3 volets

1er volet : 1947 ' 1977 : Opérations clandestines
2ème volet : 1977 ' 1989 : La fin des illusions
3ème volet : 1990 ' 2001 : D'une guerre à l'autre

Critique : http://www.dvdcritiques.com/critiques/dvd_visu.aspx?dvd=2375

Visible par là : https://www.dailymotion.com/video/xv9y4_usa-cia-guerres-secretes-13_news

JouiFjNONfJouiF a écrit:

La grande illusion de Renoir
Le jour se lève de Carné
Quai des brumes de Carné

La grande illusion devrait revenir dans une semaine à la médiathèque, Le jour se lève je dois pouvoir le chercher dès demain.

Quai des brumes c'et une VHS

Une VH quoi?

J'ai La grande illusion (je le rematte après) mais pas les deux autres, je commande mercredi... à moins que je réserverais now

Notre pain quotidien de Nikolaus GEYRHALTER

Citation :

Pendant deux ans, Nikolaus Geyrhalter a placé sa caméra au coeur des plus grands groupes agricoles européens, nous donnant accès à des zones inacessibles. Il filme les employés, les lieux et les différents processus de production alimentaire pour réaliser un documentaire qui interroge et implique intimement chaque spectateur. Tout le secteur est passé en revue: depuis la fruiticulture dans le sud de l'Espagne jusqu'à l'élevage de poulets dans nos campagnes. C'est sans commentaires - avec, pour seul témoin, le ronronnement monotone des machines - que le réalisateur orchestre son film, magistral sur le plan visuel mais néanmoins imprégné de désenchantement. Une intrusion qui nous permet de juger du prix que nous sommes prêts à payer pour notre pain quotidien.

"Notre Pain quotidien" est un documentaire ahurissant qui se situe à la croisée des chemins de Stanley Kubrick avec "2001: Odyssée de l'espace" et de Charlie Chaplin avec "Les Temps modernes".

Très stylisé. Au début je pensais même que ça l'était trop mais j'ai assez vite compris que ce côté léché voulait montrer une certaine horreur sous un bel aspect, un peu à la American Beauty... Les plans sont relativement longs, pas de voix off, ni d'interviews, juste des faits, des images, des bruits de machines, d'animaux...

Le plus [i]drôle, ce qui en ressort, c'est la nourriture vue et faite comme n'importe quelle marchandise : une cuillière en inox, en bois, une console de jeu, etc. L'indifférence des gens travaillant dans ces couloirs interminables d'abattoirs, de serres, etc., c'est ce qui se révèle le plus frappant, même si on ne sait pas ce qu'ils en pensent directement. A moins que les pauses bouffes ne soient encore plus violentes...

Moi aucun problème, j'ai tous ces films depuis des années.
"CIA : guerres secrètes", j'aime beaucoup ces documentaires.

Bon, sinon, j'ai vu "Hancock" - 2008
Un bon divertissement, d'abord comédie ( essayer de lui redonner l'estime du peuple ), puis plus SF ( la rencontre avec Charlize ), et enfin drame romantique ( son histoire d'amour multi-millénaire, l'aspect qui m'a le plus plu ). Le tout se succédant assez maladroitement, et beaucoup trop vite. Trop inégal, mais sympa.

8/20

Disons que j'hésitais à le louer ce Karel : il est mentionné Alexandre Adler (le Guy Carlier de la géopolitique, un peu sioniste, figure de proue du Figaro...) comme Conseiller Historique. Coup d'pub' pour le réal'?

N'empêche que ça va dans le sens que j'imaginais, qui ne faisait que confirmer ce que je savais déjà (Chomsky, Bricmont, Collon, etc) : en plus de l'interne -merci Wacquant), la politique étrangère (impérialiste) Etats-Unienne est belle et bien elle aussi ignoble. Le bonus DVD est peut-être ce qu'il y a de plus intéressant : des choses se disent hors caméra. Le titre c'est Profession espion. Faux docu' du réal' qui parait-il aime joué avec l'intox? J'en doute.

Petit rappel : Si les lois de Nuremberg étaient appliquées, tous les présidents américains de l'après-guerre auraient été pendus (Chomsky).

Quand au Pain Quotidien, je me disais que le fin fond de l'histoire, du moins ce qui en resortais aussi de mon minuscule cervelet, c'est le mythe du développement ("durable" y compris) donc du progrès comme médicament de tous les problèmes : économiques, sociaux, culturels, identitaires, politiques...

Ah bah oui, j'avais oublié le Woody

"Meurtre mystérieux à Manhattan" de Woody ALLEN - 1993
Un bon petit polar second degré et en fait une comédie policière autant qu'un film sur le couple. Les couples. J'aime beaucoup le personnage de Woody dans ce film, ses répliques, son comportement. Mais il n'en reste pas grand chose.
9/20


"The Job" de Kenny GOLDE - 2002
Avec ma petite Daryl Hannah. Et donc, comme très souvent avec elle depuis les années 90, c'est un petit navet à oublier très vite. Une tueuse à gages qui attend un enfant et qui doit tuer une femme enceinte. Bref...
4/20 ( pour elle, donc )


"Daywatch" de Timur BEKMAMBETOV - 2008
Je suis tombé là-dessus par hasard. C'est très complexe, je crois n'avoir rien compris, et d'ailleurs tant mieux, parce que ça n'avait rien de passionnant. Ca fourmille d'idées, mais c'est trop indigeste pour moi, et pour en faire un bon film. Par contre, une bonne réalisation, inventive, efficace, un très bon montage. C'est pas du film russe de pacotille à ce niveau-là. Pour ce qui est du plaisir simple de l'histoire, faudra revenir...
6/20 ( pour la réalisation et l'univers étrange )

Ce week-end j'ai regardé...

'Yes Man'
Bonne surprise, j'ai beaucoup aimé. Le sujet du film est assez basique, l'histoire d'un gars qui dit non à tout, et qui va décider de dire oui à chaque fois qu'on lui propose quelque chose, quoi que ce soit, mais je me suis fait piégé, c'était bien.
15/20

'Frontière(s)'
Enfin un film d'horreur 'bad ass' français, mais qui manque un peu d'argent malheureusement, c'est déjà un miracle de voir un film d'horreur français. Y'a du sang, et quelques trucs pas mal, mais j'ai l'impression que la machine Luc Besson (qui participe à la production) est passé par la, c'est dommage.
En attendant 'La Horde'...
10/20

laurent a écrit:

Bon, sinon, j'ai vu "Hancock" - 2008
Un bon divertissement, d'abord comédie ( essayer de lui redonner l'estime du peuple ), puis plus SF ( la rencontre avec Charlize ), et enfin drame romantique ( son histoire d'amour multi-millénaire, l'aspect qui m'a le plus plu ). Le tout se succédant assez maladroitement, et beaucoup trop vite. Trop inégal, mais sympa.

8/20

Étonnant, moi j'ai vraiment trouvé ça mauvais, hormis les 25 premières minutes (grosso modo). Pour être sympa, disons que jusqu'au 'twist' ça tient un peu la route, ensuite c'est de la purée.
Mais c'est pas étonnant avec Will Smith. J'ai vu qu'à la base le rôle devait être joué par un comique américain très 'trash', mais les studios ont refusé de confié un premier rôle à un novice, et du coup cette buse de Will Smith a repris le rôle, et a transformé le film en bouillie à sa gloire.
C'est dommage car l'idée de base était vraiment pas mal.

Oui, comme toi en fait, jusqu'à ce qu'on "la" découvre, j'aime bien, puis ça part en vrille. Mais tout ce côté histoire d'amour intemporel, et l'amnésie, ce sont des thèmes majeurs dans ce que j'écris, donc ça m'a parlé... même si c'est raté.

"Le jour où la terre s'arrêta" de - 2008
Un remake beaucoup plus sombre et au scénario très "modernisé". Alors que l'original tendait vers un humanisme à la Capra, avec un idéal de valeurs et un avenir meilleur possible, cet opus délivre un discours plus sombre, mais aussi plus en rapport avec notre époque et le fait qu'on détruise la planète quasiment sans sourciller. Là où on avait un beau message de paix et d'espoir, on a à la place une débauche d'effets spéciaux, des dialogues pour remplir - parce qu'il en faut entre deux scènes un peu mouvementées, même si elles n'apportent rien - mais au final, c'est vraiment désolant d'en avoir trahi l'idée de base. L'histoire d'amour, la découverte du monde... Autant en faire un autre scénario sans prétendre faire le remake, et aller à fond dans le pessimisme. Là ç'aurait été fort. Déçu quoi. Regardez plutôt l'original.

8/20 ( pour Jennifer Connelly )

"La Guerre selon Charlie Wilson" de Mike NICHOLS - 2008
Un très bon scénario, d'après une histoire vraie, de très bons dialogues, un drame politique et historique qui se noue et se dénoue par le biais de ce sénateur états-unien, nous dévoilant un pan du passé qui éclaire la situation actuelle. Où l'on voit qu'une guerre en entraine toujours une autre. Une bonne surprise.

10/20 ( curieusement, pas pour Julia Roberts, quasi-inexistante )

"Rencontre avec Joe Black" de Martin BREST - 1998
J'avais dû le voir avec Laurette lorsqu'elle louait des cassettes, mais je ne m'en souvenais plus.
Nous avons là un film malin, sur la mort - sous l'apparence d'un "ange" doux et innocent, Brad Pitt - venue prendre des "vacances" avant de repartir avec sa proie, Anthony Hopkins. Une sorte de faire-valoir du jeune acteur, alors très en vogue, qui joue donc une mort très naïve et enfantine, un peu trop gnan-gnan d'ailleurs, qui découvre l'amour en la très belle personne de Claire Forlani ( la scène du baiser, très belle, mais celle de "cul", trop drôle ). Avec des effets lumineux qui se reflètent dans ses yeux, pour rajouter du mystère. Hé hé, l'amour sera t-il plus fort que la mort ?
Bon, c'est long et parfois ennuyeux, le drame romantique est plutôt raté, et je ne parle même pas de la conclusion où elle sait qu'elle ne le reverra pas, et pourtant il est là, mais bon, ça se regarde. Très bon boulot du chef op' ( Emmanuel Lubezki, connais pas, mais Dante Spinotti est à la prod )
"Mystère et boule de gomme", tiens, ça résume bien.

8/20 ( notamment pour la belle Claire Forlani - mais elle louche ou c'est moi ? )

Tombé par hasard su un beau moyen-métrage de Sébastien BETBEDER, "La vie lointaine", avec Nathalie Boutefeu et Aurore Clément. Une sorte de rêve éveillé. Très bien filmé, très bien interprété, un scénario fantaisiste et étrange, un beau mélange des genres, le tout sur fond de création artistique, d'amour du Japon, du cinéma, de la nature...

http://programmes.france2.fr/histoires-courtes/cac_histcourtes_index.php3

"Molière" de Laurent TIRARD - 2006
Un "Shakespeare in love" à la française. Où l'on se sert d'une période du dramaturge méconnue pour lui faire vivre une expérience et une histoire d'amour qui façonneront ses oeuvres futures. Une belle brochette de comédiens, de saynètes, d'intrigues, d'emprunts de dialogues et de situations parsemés ça et là. Un scénario très habile et une réalisation soignée, c'est léger et distrayant, j'ai bien aimé.

12/20

laurent a écrit:

"L'incroyable Hulk" de Louis LETERRIER - 2008
Eh bien celui-ci est nettement plus réussi. La première séquence au Brésil est hallucinante. Ensuite, le mythe de la Belle ( et quelle belle, la plus belle de toutes, la raison pour laquelle j'ai voulu regarder ce film ) et la Bête est plutôt bien traité, et par rapport au premier film, ils ont même réfléchi au problème du caleçon. Il y a aussi un petit aspect psychologique, bref, c'était une divertissement efficace.

8/20 ( principalement pour Liv, qui devrait tourner beaucoup plus )

Vu dans la nuit d'hier soir car j'arrivais pas à dormir.
Bon... j'avais un apriori positif à cause de Norton, qui est certainement un des meilleurs acteurs de ces dernières années, mais aussi un apriori négatif parce que Hulk, film d'exploitation etc...
Et bien j'ai trouvé le film pas trop mal, on sent bien que David Banner (Edwad Norton) est traqué et qu'il essaie tout pour éliminer ce 'pouvoir' qu'il a... mais tout est foutu en l'air à la fin, j'ai envie de dire à partir ce cette scène pathétique où il embrasse Connely en se laissant tomber de l'avion. A partir de là tout ce qui a été construit tout au long du film est balayé d'un revers de main, juste pour pouvoir avoir une scène de baston entre 2 monstres.... merci Hollywood.

Bref, jusqu'à la fameuse scène du baiser, 12/20, ensuite ça vaut à peine un 2/20.

Connelly ?
Tu ne confondrais pas avec le premier opus par hasard ?

Citation :

"L'incroyable Hulk" d'Ang LEE, pour comparer avec le nouveau ( avec ma Liv )
Eh bah c'est très moche ( malgré la sublime Jennifer CONNELLY ), le scénario est stupide, psycho-zéro, et en plus maintenant il vole...
Par contre, j'aime bien le président à la pêche, et le caleçon qui rétrécit dans la scène des retrouvailles.
Niveau réalisation, alors que d'habitude c'est la BD qui s'inspire du cinéma, là il y a une petite recherche en split- screen pour faire comics.
Un film pour effets spéciaux et scènes d'action quoi, c'est totalement insipide.

2/20 ( Pour la belle demoiselle )

J'espère que le nouveau sera plus proche de la série TV.

En tout cas la note et l'actrice correspondraient davantage.

Oups, c'était Liv Tyler

Hier soir, 'Gran Torino'

Ca fait plaisir de revoir Clint Eastwood dans un rôle de bad ass, un ancien de la guerre de Corée, qui vient juste de perdre sa femme, old-school, limite raciste, et qui cependant va aider une famille de chinois aux prises avec un gang... de chinois.
Et même en vieux CLint il a la classe

12/20

"L'heure d'été" d'Olivier ASSAYAS - 2008
C'est bizarre comme film. Ca ne ressemble en rien à du Assayas ( sauf la dernière séquence, totalement incongrue et ratée, qui fait penser à "L'eau froide" ). Il effleure à peine les personnages, traite son sujet de manière tellement nuancée et subtile qu'on s'en éloigne au fur et à mesure. Mais pourtant c'est beau, il y a de belles interrogations sur le temps qui passe, les époques qui changent et qui effacent l'essentiel, la modernité qui sépare les familles, qui les désunit, l'argent qui les coupe à jamais de leur passé et de leurs proches. Et pourtant, la jeune fille se révolte contre cet état de fait ( on le supputait ). La force des souvenirs n'empêchera pas l'entreprise de démolition en cours. Ca m'a attristé. L'art semble n'être plus qu'un esclave du commerce et de l'économie. "Un dimanche à la campagne" actuel qui semble tirer un trait sur l'artiste pour ne garder que le marché de l'art. Dégoûtant.
Un film de commande pour le musée d'Orsay. Et dans ce cas, belle réussite. Mais en tant que film, un peu juste.
Sinon, belle lumière et belle réalisation, musique sensible.

12/20

Revu "Reines d'un jour" de Marion VERNOUX - 2001
Je croyais ne pas l'avoir vu, et en fait je l'ai revu entièrement, avec plaisir. J'aime beaucoup l'univers de cette réalisatrice-scénariste ( depuis son magnifique téléfilm, "Pierre qui roule" ), et ici le parcours enchevêtré de ces deux femmes et de quelques personnages satellites est très attachant. L'opposition de la période des Fêtes dans la ville ( très beaux plans ) et la solitude des êtres est très touchante. Comme dans tous ses films, et pour Noël, comme dans le dernier que j'ai vu d'elle, "A boire". Des scènes décalées aussi ( avec Lanoux et Birkin, la voix-off subjective de Viard ), bref, j'aime bien.

12/20

Je profite de mon larguage internet (que j'espère passager) pour visionner du docu et lire comme un fou, avant que le chômage me foute à la rue. ARBEITER, RAUS!!!

Tabac, la conspiration (N. Collot)

http://www.kuiv.com/pages/tabac.htm

Intéressant mais pas d'accord quant à interdire de fumer dans des lieux publics. Ce n'est pas en interdisant que les gens seront lucides. Puis celles et ceux qui fument n'ont pas attendu ces géants du tabac pour fumer. Les anciens fumaient pas que du tabac...

Le système Poutine (J.M. Carré)

http://www.lamediatheque.be/mag/taz/documentaires/juin_2008/le_systeme_poutine.php?reset=1

The take (N.Klein/A.Lewis)

http://www.radioairlibre.be/infos/thetake-triller-naomi.htm

Liberty bound (C.Rose)

http://agircontrelaguerre.free.fr/article.php3?id_article=148

"Mesrine - L'ennemi public n°1" de Jean-Paul RICHET - 2008
Meilleur que le premier volet.
10/20

Je vous souhaite à tous un très bon dimanche.

"Fascination" - 2005
Ma voisine croyait voir le film "Twilight", mais non. Du coup, comme je ne peux pas commencer un film sans en voir la fin, j'ai dû me taper un navet imbuvable, avec tous les éléments déclinés en gros plans et avec force détails par un scénariste qui s'est donné beaucoup de mal pour rien parce que tout était lisible dès les deux premières minutes. Très énervant. Et puis la pseudo sensualité ( bon d'accord c'est Alice Evans mais bon ) fait plus pouffer de rire qu'autre chose. Je ne pensais pas qu'il fût encore possible d'imaginer un tel "film" à notre époque. Pour un peu Lori Singer ou Daryl Hannah aurait pu jouer dedans.

2/20 ( pour la belle Alice... )

"Si seulement" de Gil JUNGER - 2004
Un film très inégal. Autant l'ensemble est traité de manière très légère, pour en faire une romance sentimentale assez basique dans sa forme et même franchement nunuche ( c'est relativement fréquent dans le genre, pourtant ça ne lorgne pas vers la comédie ), autant l'histoire permettait de belles choses, plus dramatiques et moins édulcorées, qui ne sont qu'esquissées. Le sens qu'on donne à sa vie, nos choix face à elle, l'amour plus fort que la mort, le rêve prémonitoire, la fatalité...
Un mix entre "Groundhog day" et "Pile et face", cela dit avec une actrice beaucoup moins charismatique, et un héros agaçant, je ne sais plus pourquoi. J'aurais adoré voir l'histoire se prolonger avec la deuxième facette de la pièce, mais le scénariste préfère finir avant de se compliquer la tâche. Dommage. Ah, et le côté passionnée de musique classique qui nous sort de la soupe, pas terrible. Un peu trop propre et "guimauve" pour sonner "vraiment vrai" et faire ressortir la force "possiblement possible", mais pourtant une belle petite surprise troublante. Mon petit coeur fera toujours de moi un piètre critique...
10/20

A moi d'achever le scénario dans ce style "amour a-temporel" qui me fascine tant.

"Un Conte de Noël" d'Arnaud DESPLECHIN - 2008
Beaucoup de choses dans ce film. Peut-être même trop. Et trop appuyées. Trop de douleurs, de tensions et d'aigreurs agglutinées. Trop d'histoires emmêlées, qui ne cherchent pas à se démêler d'ailleurs. Tous semblent vouloir perpétuer la souffrance des autres et la leur. Trop peu d'espace pour respirer ( hormis l'histoire entre Chiara et son amoureux secret ). Je n'ai pas vu une lueur d'espoir ( le père, oui, totalement détaché, on se demande ce qu'il fout là ), une note d'humour, si ce n'est dans le désespoir du personnage d'Amalric. Trop d'entrées de plans en rond, comme chez Chaplin. Deux trois plans totalement ratés. Et un film trop long aussi. C'est habituel chez Desplechin, mais là c'était pas indispensable. Du coup, j'ai moyennement apprécié. Il aurait fallu alléger un peu, revenir à des choses moins lourdes, moins de personnages. En tout cas c'est loin d'être un contre de Noël. C'est plus du Dickens là, c'est Kierkegaard et Dagerman.
9/20

L'voisin assez âgé avait des problèmes avec sa télé. Il m'appelle, je vais lui rendre service, je chipote, je répare et là, PAF!, je tombe sur FR2 avec l'ami Nico.

Je demande au voisin si je peux regarder 5 minutes avec lui, j'écoute, et, interieurement, j'hilare. D'après Nico, la croissance est créatrice d'emploi. Foutaise! Elle est créatrice de richesse. Le partage de travail créée du chômage. Son nez crochu s'allonge, il ment et il le sait. Favoriser le plein emploi pour réduire le chômage. Foutaise! Le plein emploi c'est environ 5% de chômage : le travail (le Capital) a besoin du chômage...

Mon voisin, me dit que Nico a raison. Le travail ça rend libre. Si il le dit, comme il est plus âgé, il a lu plus que moi, il a plus d'expérience, il a du faire la guerre, je lui dois le respect, donc il a raison, je voterai pour lui en Juin.

Je remets la vidéo de Wacquant sur la croissance : https://www.dailymotion.com/video/x8a00_loic-wacquant-sociologue

Et une autre, "pour le fun" : https://www.youtube.com/watch?v=nZ-1hQ488VU

PS : et les journaleux (Lolo Ferrari, Pujadas) qui bronchent pas... Ce qui n'est évidemment pas un scoop.

C'est bon, on avait déjà le moral en berne, c'est pas la peine de se moquer de ces pauvres français qui ont ce pingouin pour président.

Nausicaä (1984) de Miyazaki.

La grande classe, j'ai adoré.

15/20

Je ne visais pas forcément que les français. Ca marche peut-être aussi avec tous les pays de cette planète, du moins ceux qui ont un président libéral (pléonasme?). Et peut-être d'autres planètes aussi puisque le libéralisme est naturel, cosmique... d'après J.M. Messier, qui veut moraliser le capitalisme.

Drôle mais en disant ça il veut dire que, à défaut d'être amoral, le capitalisme était et est immoral. Donc, si je comprends bien, pour que les non-chanceux-friqués-privilégiés soient un peu moins malades, comme l'Homme est un loup pour l'homme, l'Homme est prédateur, con (mais pas lâche, non non, pas lâche), c'est dans sa nature, etc., à nous de changer la recette, pour enculer un peu moins profondément les gens, et, à priori, de se faire enculer moins profond (pédé = malade y parait). Ce qu'il ne dit pas c'est si sera sèchement ou avec de l'huile pour friteuse qu'on se fera enyoutuber - 'vous faut un dessin? Quel déconneur quand même ce J.M.!

De ce monde incurable, le suicide n'est qu'un symptôme.

Bonne journée les filles!

PS : bon, c'est vrai, J.M. a encore raison : ya toujours les OGM pour nourrir les affamés, les malades. A quand les OGM pour hétéro?

Ah parce que t'avais jamais vu celui-là ?
Mais qu'est-ce que c'est que ce japonisant à la manque ?

Les pingouins sont japonais maintenant?! On aura tout lu! Ta négasionite ne s'arrange pas mon laurent, du moins pas dans le bon sens, le même que Dieudo' 911.

Mais je parlais à Fabien rooohh

Bon! J'vous laisse! J'ai un RDV avec qui vous savez : le chouff-chouff livreur d'amour.

Il écrit et chante ses chansons, ce livreur : http://www.deezer.com/track/ne-plus-y-croire-T2106266

Citation :

J’ai été manutentionnaire, vendeur de valises et même caissier

Pourtant être livreur d’amour est le pire travail que je n’ai jamais fait
Ils m’ont appelé lorsque j’ai compris que c’était fini
Qu’il ne fallait plus que j’y touche afin de ne pas gâcher ma vie
Que le mariage est une belle chose qui se transforme en divorce
Qu’après deux ans on ne dit plus je t’aime comme au début mais qu’on se force
Je suis livreur d’amour de nuit comme de jour
Ma camionnette parcoure la ville ainsi que ses alentours
Jetant un oeil dans mon rétroviseur j’en aperçoit parfois
Se tenant la main tendrement, d’autres s’enlaçant
Ou se fixant comme si ils pouvaient stopper le temps
Mon job ne m’empêche pas de les envier de vivre ces moments
Et si certains ont des doutes sur l’existence de ce que j’apporte
Personne n’a jamais encore refusé de m’ouvrir sa porte
Je leur tends et avidement leurs mains agrippent les petites bouteilles
Seulement quelques gorgées pour que leurs vies ne soient plus pareilles
Refrain

[ Je suis livreur d’amour de nuit comme de jour
Ma camionnette parcourt la ville ainsi que ses alentours
Je m’arrête à leurs portes et leurs vies prend un sens
Jusqu’à ce jour où je ne passe plus et qu’il ne reste que la souffrance
Je suis livreur d’amour de nuit comme de jour

Ma camionnette parcoure la ville ainsi que ses alentours
Lorsqu’ils me voient passer, tous les gens me sourient
Car personne ne se rend compte que je viens gâcher leur vie ]

C’est souvent pendant leur jeunesse qu’ils ont leur première livraison
Pour que le reste de leur vie ils tentent de retrouver cette sensation
Cette joie d’être livré comme celui ou celle que l’on désire, et
Savoir qu’il n’y a plus qu’à s’embrasser, après avoir vérifié
Que sur les bouteilles les deux mêmes noms sont biens inscrits et qu’ils concordent
Et soudain comme par magie deux êtres humains s’accordent
J’ai remarqué que les gens parlent tous de leur premier amour au passé
Parce qu’il y a toujours ce jour où je ne viens plus les livrer
Mais trop rarement les deux en même temps donc inévitablement
C’est la descente aux enfers pour celui dont les effets persistent
Moi je n’y peux rien si le nom de ton amant n’est plus sur ma liste
Je n’aime pas mon métier : il consiste à rendre les gens tristes
Mais ce n’est pas la peine qu’ils essayent de faire un procès à ma compagnie
Ils n'avaient qu’à lire l’étiquette collée sur la bouteille, tout est inscrit :
« Effets secondaires : Risque d’accoutumance, rejet de la réalité, souffrance , état dépressif, risques d’insomnie, crises de démence »
Refrain

J’ai l’impression qu’ils pensent tous que c’est gratuit, ils n’ont rien compris !

Sous l’effet des bouteilles ils sont tous poussés à la consommation
Ils en viennent vite à prendre des crédits pour s’acheter des maisons
Lorsqu’ils se mettent à faire des enfants mes patrons sont contents
Des premières couches aux études ils en prennent au moins pour 20 ans
Quand l’amour meurt, les mecs se noient dans l’alcool les filles se vengent sur les gateaux
Mes patrons vous remercient, leurs chiffres d’affaires est au plus haut
Même ceux que je ne livrent pas se ruinent en vetements et en parfums
Espérant secrètement que cela pourra peut-être changer quelque chose
Pourtant je n’ai toujours pas reçu de bouteilles pour elle et toi
Allez c’est bien continue de lui envoyer des roses
Mauvaise nouvelle : il n’y aura pas d’amour dans la ville aujourd’hui
Ma camionette a explosé, le chargement est détruit
Mais ils ne me vireront pas de peur que je dise dans les journaux
Que cet amour que tout le monde veut ce n’est que du sucre avec de l’eau
Refrain

Mais l'amour, cela n'existe pas !

Oui, ça m'avait mis en joie avant d'aller bosser, ton truc !

Oui, moi aussi. Quand je me dis que j'aurais pu m'exclamer lorsque j'étais petit, quand je jouais avec mes cousins et cousines, je me dis que ça n'aurait quand même pu se limiter à "touche-pipi" au lieu d'un cache-cache éternel. Lorsque j'ai entendu sur cet album "Jouer à cache-cache avec la mort... PERDU!", ça me rappelle que j'ai pendu un de mes cousins, que je l'avais malheureusement pour moi pas fait exprès, et que, comme dit l'Autre : je recommencerai plus, du moins avec les garçons. Oups...

Bon j'arrête, je suis pratiquement complètement

A plus, ou non : adieu, c'est plus prudent, comme disait l'autre qui avait fait graver à l'intérieur de sa porte : SORTIE LIBRE.