1973 - Deux hommes dans la ville
Gabin en éducateur dans les prisons. Un père de remplacement pour Delon, qu'il fait libérer mais qui finit par retourner en prison, aidé en cela par un Michel Bouquet absolument abject qui le pousse au crime. Une sorte de plaidoyer contre la peine de mort, avec la guillotine en scène de clôture. Mettez Ranucci à la place de Delon ( dont le personnage tue vraiment ), et le compte est bon. Un peu froid et manichéen, comme souvent chez José Giovanni, qui a passé sa vie à se venger de la prison et de son passé de voyou.
10/20
1973 - L'Affaire Dominici
Gabin en patriarche, mais cette fois-ci condamné. On revisite l'enquête, on rentre dans la famille, mais au final on n'en saura pas plus sur les tenants et les aboutissants de l'histoire. Un peu facile du coup, de se porter en cinéaste justicier, même s'il faut faire prévaloir la présomption d'innocence. Dominici fut gracié par le grand Charles. On n'aura donc aucune réponse en voyant ce film. Par contre, c'est bien réalisé.
8/20
1971 - Le Chat
Je croyais l'avoir déjà vu, mais non. L'histoire d'un vieux couple, dans une vieille maison d'un vieux quartier de Courbevoie, où les grues détruisent pour construire des immeubles. Gabin ne parle plus à Signoret depuis qu'elle a tué son chat, parce qu'il lui prête plus d'attention qu'à elle, rongée par l'alcool. Encore une fois, le silence du patriarche sera dévastateur. Un bon film.
10/20
1970 - La Horse
Eh ben c'est pas terrible. Une vengeance froide, un patriarche qui veut tout gérer par lui-même, et qui du coup rend la vie impossible autour de lui. Du coup, les trafiquants meurent, et sa fille se fait violer. Bon. Je vois pas trop ce qui ressort de bon de ce film.
4/20
1969 - Sous le signe du Taureau
Euh, c'est totalement creux et insignifiant. Pourtant, Grangier et Gabin, mince, ils ont fait de bonnes choses ensemble... La seule chose intéressante, c'est la partie tournée à la gare de Rouen et à Duclair ( près de chez moi donc - d'ailleurs cette nuit j'ai fait un rêve dans cette gare, comme par hasard )
4/20
1969 - Le Clan des Siciliens
Un bon petit policier avec Gabin, Delon et Ventura. Ca commence par une évasion, puis un détournement d'avion qui prend trois plombes, et ensuite tous se font arrêter ou buter. Mouais, bon, on a de bons acteurs, une réalisation quelconque, et un film très surestimé selon moi. C'est long et pas vraiment captivant.
7/20
1968 - Le Tatoué
A revoir
1967 - Le Pacha
Pour tout dire, je m'attendais plus ou moins à une comédie. Au lieu de quoi on a un polar froid et sans saveur, une quête de criminels. Ca tue à tout-va. Bon. Ca enquête. Bon. Ca croise le musicien fan de Gainsborough. Bon. Et puis y a plus de bandits et c'est fini. C'est pas parce qu'il y a une phrase un peu marrante d'Audiard - qui n'était pas fait pour les polars - que je vais m'enthousiasmer. C'est creux.
5/20
1967 - Le Soleil des voyous
Il y a tout dans ce film : le vieux truand ( Gabin ) marié à une bourgeoise découragée ( Flon ), le vieux copain de Saigon ( pour un peu on se croirait dans une sorte de suite de « Un Singe en hiver« ), la belle serveuse qui les trahit ( très belle et moderne Margaret Lee ), et un casse réussi, avant la chute inéluctable. Il y a même l’acteur qui a donné sa belle voix grave aux commentaires des Cités d’or, à Zeus dans « Ulysse 31 », à Salieri dans « Amadeus » ( Jean Topart ), et aussi une petite phrase d’une passante : « Il paraît qu’ils l’ont endormi au pain complet - Au penthotal - Bah c’est pareil ». Un bon polar.
10/20
1966 - Le Jardinier d'Argenteuil
Là c'est du vieux faussaire qui vit dans son wagon à peindre et à jardiner, puis qui rejoint son neveu sur la côte d'azur, où il croise un baron et le musicien fan de Gainsborough. A part ça, on a un peu de mal à se passionner...
4/20
1965 - Du Rififi à Paname
Un bon petit polar. Ca a mal vieilli, bien plus que les films en N&B, la réalisation est très sommaire, mais l'histoire se laisse suivre, pour peu qu'on soit bon public, et on a une sorte de témoignage de l'époque.
8/20
1965 - Le Tonnerre de dieu
Encore un film mineur du sieur Moncorgé. C'est plutôt creux et rempli de bons sentiments, sans saveur. Même les rares saillies verbales sentent le réchauffé.
7/20
1964 - Monsieur
Une adaptation d'une pièce. En fait, le début est intéressant, il pourrait y avoir un grand polar sur l'idée de départ, mais on arrive très vite dans un film totalement différent, dans la maison de Philippe Noiret, et ça devient très quelconque, voire un peu chiant.
7/20
1964 - L'Age ingrat
La rencontre Gabin-Fernandel. Un film sans autre ambition, et donc un peu vain. Ca se regarde néanmoins sans déplaisir, mais ça fait pas beaucoup.
8/20
1963 - Maigret voit rouge
Un bon vieux petit polar à la française.
8/20
1963 - Mélodie en sous-sol
Un bon polar, parfaitement écrit, joué et réalisé.
12/20
1962 - Le Gentleman d'Epsom
Je me suis ennuyé tout le long de ce film sur un prétendu champion des pronostics hippiques qui retrouve son vieil amour. Enfin, cette séquence était sympa, mais tout le reste du film est d'un ennui mortel...
3/20
1961 - Un Singe en hiver
C'est drôle, loufoque, émouvant, parfaitement dialogué, joué et réalisé, bref, un grand moment de cinéma dont je ne me lasse pas.
14/20
1961 - Le Président
Un très bon film. La trame est bien construite, avec les flahs-backs et la continuité du discours. Les acteurs et les dialogues sont bons. On peut donc savourer ce film sans hésiter.
12/20
1960 - Les Vieux de la vieille
Un grand moment. De savoureux dialogues, d'excellents comédiens, une "farce" réjouissante dont je ne me lasse pas.
12/20
1959 - Le Baron de l'écluse
Là ça va, ça passe, c'est encore du Gabin. Un bon condensé.
9/20
1959 - Rue des Prairies
Un petit film agréable, avec plein de comédiens de la bande à Gabin, et des petits jeunes qu'on reverra par la suite ( Claude Brasseur, Roger Dumas, Marie-José Nat ). Mais pas grand chose à se mettre sous la dent, ni dans l'intrigue, ni dans les dialogues.
8/20
1959 - Maigret et l’affaire Saint-Fiacre
Un très bon cru. Quelques mouvements de caméra incongrus, mais l'ensemble est d'une facture classique parfaite, et l'enquête est bien menée, avec son lot de personnages et de dialogues finement ciselés.
11/20
1958 - Archimede le clochard
De bons dialogues truculents d'Audiard, un personnage cynique à souhait, une comédie sympathique.
8/20
1958 - Les Grandes familles
Les affres d'une grande famille imaginaire, entre petites rancoeurs et magouilles financières, bref, quand l'argent empêche le bonheur et pousse à réduire l'autre.
7/20
1958 - Le Désordre et la Nuit
A revoir, mais c'est du très bon.
1957 - En Cas de malheur
Avec Gabin et Bardot - j'ignorais qu'ils avaient joué ensemble. Bon, on a là un scénario ( d'après Simenon ) très vide, et un film totalement inutile, raté, chiant. Rien à garder. Bardot est insupportable, cela dit très convaincante malgré elle en garce idiote. On a envie de la baffer. A la fin elle se fait trucider. Bien fait pour sa face.
2/20
1957 - Maigret tend un piège
C'est un bon petit film ( qui pourrait aussi s'appeler "Quai des Orfèvres" finalement ), avec Gabin, pantouflard, Annie Girardot très bien, et Jean Desailly en bébé à sa maman. Une espèce de prémisse à "Garde à vue".
9/20
1957 - Le Rouge est mis
Un bon petit film de gangsters, avec encore Gabin et Ventura, mais aussi Paul Frankeur, Marcel Bozzuffi et Annie Girardot, qui cause la perte de tout ce petit monde malgré elle.
8/20
1957 - Les Misérables
A revoir, mais j'en garde un bon souvenir.
1956 - Le Cas du docteur Laurent
Un film sur la libération des femmes, notamment sur l'accouchement sans douleur, introduit par Gabin dans un village perdu des Alpes. Finalement, chacune des villageoises finit par s'émanciper du poids des traditions.
8/20
1956 - La Traversée de Paris
Vu il y a très longtemps, je n'en avais aucun souvenir.
C'est plaisant, un peu court, surtout la fin, mais c'est plaisant.
Y avait quand même moyen d'aller un peu plus loin dans l'histoire je pense.
7/20
1956 - Voici le temps des assassins
Un bon scénario et une Danièle DELORME étonnante en garce à deux visages. Ce sourire qu'elle a lorsqu'elle tue le jeune Gérard, le chien qui s'allonge contre le cadavre de son maître... puis qui reconnait la meurtrière... Un film que j'ai plaisir à revoir à chaque fois
12/20
1955 - Gas-Oil
Un petit film sans grand intérêt.
7/20
1955 - Chiens perdus sans collier
Gabin en juge pour enfants, et l'histoire croisée de trois enfants de l'Assistance. Un bon petit drame réaliste.
8/20
1955 - Razzia sur la chnouf
Un bon vieux gros polar à la française, avec un Gabin impérial, séducteur de demoiselles, et un Ventura venturesque, déjà imposant en porte-gachette. Mais le titre m'avait toujours semblé être celui d'une comédie, je devais confondre avec un autre film.
9/20
1953 - Touchez pas au grisbi
Un bon vieux polar, avec Gabin et Ventura. Jeanne Moreau dans un petit rôle. Ca ressemble un peu trop à "Razzia sur la chnouf" je trouve. Mais en ce moment je ne boude pas un vieux film classique et réussi, donc j'ai été servi.
8/20
1951 - Le Plaisir
C’est charmant et bien réalisé. C’est dommage qu’il y ait trois sketches aussi inégaux, mais l’ensemble se tient néanmoins. Et ça permet de finir sur cette phrase « le bonheur n’est pas gai ». Le plus marquant reste la réalisation, très ambitieuse et par conséquent trop visible ( Il aurait quand même pu se passer de plans par trop alambiqués et souvent un peu cahotants. Mais certains sont intéressants, comme le plan d’ouverture de La Maison Tellier )
9/20
1940 - Remorques
A revoir, mais c'est un très beau film.
1939 - Le Jour se lève
A revoir, mais c'est un très beau film.
1938 - La Bête humaine
A revoir
1938 - Quai des brumes
A revoir, mais c'est un très beau film.
1937 - Gueule d'amour
A revoir, mais c'est un très beau film.
1937 - La Grande Illusion
Un beau plaidoyer, avec une réalisation sommaire ( faut pas faire trop attention aux ombres de caméra et aux décors intérieurs plus que dépouillés ), mais un discours pacifiste et humaniste bien servi. J'aurais aimé plus de situations au château, entre Fresnay et Von Stroheim, comme dans mon souvenir, et pour renforcer encore la thèse du film. Mais, même si ça a beaucoup vieilli et qu’on a vu ça cent fois depuis, c’est un beau film.
13/20 ( la dernière partie rabaissant ma note )