"Ma vie avec moi"

Bon, en ce moment, ma vie, qui se révèle d'un ennui et d'une solitude insondables, se résume au visionnage de films ( je me mets enfin à ma floppée de vieux films ), à la lecture de BD, et à un peu de musique.

Bref, puisque je n'ai plus le coeur à rien, et tout mon temps à perdre, autant essayer d'en gagner un peu.

Ah oui, j'ai aussi manifesté silencieusement vendredi et samedi contre la venue de George BUSH en France, mais apparemment ça n'a dérangé personne...

Il ne m'a pas dit qu'il venait et d'ailleurs j'étais en Belgique. Vraiment sympa comme bled !

Hein ?

Ben oui, Bush a oublié de me prévenir de son passage et j'étais bêtement à Liège pendant 4 jours. Ils savent vraiment faire la bière par là.

T'as pas croisé un JF sur ta route ?

C'est vrai que ça doit être bien Liège.
Et je confirme, ce sont les bières que je préfère.

As-tu eu l'occasion de gouter La Duchesse de Bourgogne? Assez proche de la plus connue Rodenbach (sans grenadine, évidemment) : Acidulée en bouche, les sucres explosent dans le gosier. Miam miam! Ma bière préférée, vous l'aurez remarqué...

Tu t'adresses à Vartan, je suppose ?

Bon, avant-hier, je me suis occupé d'un petit merle qui avait frappé à ma fenêtre en début d'après midi. J'ai d'abord cru à un ami qui me rendait visite, puisque nous n'avons pas de sonnette, mais je n'ai vu personne devant ma porte lorsque je me suis penché à la fenêtre, si ce n'est un petit oiseau blessé, duquel se rapprochaient dangereusement mes chats. Apparemment, c'est la chaleur qui l'avait déstabilisé. Je l'ai alors caché dans une petite boîte à chat, où il a dormi toute la journée, à côté de moi, pendant que je bossais. Puis, il y a une heure, je lui ai donné un petit peu d'eau avec une pipette et je l'ai laissé sortir. Là, il s'est mis à faire quelques petits vols, jusqu'à l'arbre d'en face, où il est toujours. Il a l'air d'aller mieux. Je lui souhaite une belle petite vie de merle.

Et hier, ma mère, Anne-Marie, fêtait ses 62 ans.
J'ai passé l'après-midi avec elle, ainsi qu'avec mes deux neveux, Noé et Timothée, au Jardin des Plantes.

En fait, je crois que je connais peu de personnes vraiment heureuses. Partout, et de tous temps, le malheur et la peine semblent accompagner toute vie. J'en suis d'autant plus conscient que moi-même, pourtant épargné par les drames, je suis d'une nature extrêmement optimiste, mais dans le même temps irrémédiablement inquiète. Et lorsque je regarde autour de moi, je ne vois que des gens malheureux, tristes, amers, malades, diminués, fatigués, désespérés, et bien souvent rendus d'autant plus imperméables à la vie que le malheur les accable ; plus vils et sournois parce qu'ils croient pouvoir échapper à l'emprise des autres, de la société. Un gigantesque tourbillon de douleur plus ou moins sourde et dissimulée, souterraine, qui gravite de tête en tête, en silence, parce qu'il y a le travail, la famille, le manque d'argent, le manque d'amour, de reconnaissance, de temps. Parce qu'il n'y a plus d'espace pour le rêve, les espérances de l'enfance - bien souvent oubliée - les projets, les voyages. En fait, je crois que chacun se rêve "ailleurs", parce que nos vies ne nous conviennent pas. Mais on continue quand même, on vit sans prendre le temps de bien vivre, ballotté dans tous les sens, sans trop oser se rebeller, d'une part parce que ça nous est impossible - il faudrait pouvoir revenir en arrière et corriger nos erreurs -, et d'autre part parce qu'on s'y est habitués, parce qu'on n'y peut plus rien. C'est trop tard.
Or, dans cet océan de solitudes et de sanglots intérieurs, j'ai la chance d'avoir toujours eu une boussole, un phare dans un coin bien chaud de mon esprit, l'image d'une femme heureuse : ma mère. Mon père aussi, mais disons que lui serait plutôt un phare au large qui n'éclairerait que vers l'intérieur, un peu comme moi : un phare autosuffisant, une boussole sans aiguille. Ma mère a toujours été tournée vers les autres, elle a cette "intelligence du coeur" comme elle aime le répéter. Et c'est vrai que son coeur est intelligent, qu'il sait vivre sans se soucier de ce qui n'est pas la vie, de ce qui cherche à la réduire. Elle a l'intelligence d'être restée naïve face au monde. En fait, j'ai toujours plus ou moins imaginé qu'elle était née en même temps que moi, sauf qu'elle n'aurait pas grandit depuis lors. Elle est restée le point cardinal de mon existence, le point de repère entre mon origine et ma perte. L'axe qui rééquilibre, qui me ramène à ma vraie nature.

Tout ça pour dire que je crois ma mère heureuse.
Et même si je considère que ça ne remplit pas une vie, cela semble combler la sienne.
J'espère pouvoir être un jour le père de son deuxième petit-fils, ou de sa première petite-fille...

Après la chienne de ma voisine il y a deux jours, c'est au tour de ma petite MIO de mettre bas.
En effet, quand je suis rentré, vers 20h, elle est venue se blottir sur mes genoux, ce qu'elle ne fait d'habitude que lorsqu'elle me rejoint pour dormir. Elle est devenue très indépendante, et elle n'aime plus trop que je la prenne dans mes bras. Déjà dans la journée elle était venue me voir à de nombreuses reprises dans mon bureau, et s'était montrée très affectueuse, alors qu'en ce moment elle préfère rester à se promener dans l'impasse. J'ai bien senti que quelque chose d'inhabituel se passait, d'autant qu'elle ronronnait très vite et tremblait un peu. Je suis alors monté m'allonger avec elle, et j'ai remarqué qu'elle avait un pouls anormalement rapide, et des petites contractions. Je l'ai installée sur un fauteuil, pour voir un peu ce qu'il se passait, et j'ai vu une poche de placenta qui allait sortir. Les contractions étaient de plus en plus fortes, semblait-il. Je lui ai alors fait un petit nid, dans un carton, avec un coussin. Et là, bien au chaud et à l'abri de la lumière, en silence, depuis plus de deux heures, elle est en train d'accoucher de mignons petits chatons. Quatre, pour l'instant. Le premier est noir, avec le nez et les pattes blanches, les trois autres un peu tigrés.
Depuis qu'elle était grosse, beaucoup de personnes me disaient qu'elle était trop petite pour accoucher, que c'était dangereux pour elle, qu'elle pourrait mourir, que je ferais mieux d'aller chez la vétérinaire pour une hystérotomie ( une césarienne ). Mais elle s'en est parfaitement sortie. Je vais pouvoir vous inonder de photos de chatons dans les semaines à venir...

Je viens de mettre du sirop de violette dans une JUPILER (bien fraîche): c'est assez intéressant, étrange, j'ai comme l'impression que a bibine est comme plate, sans bulles...

Voici maintenant deux ans que je vis dans ma nouvelle maison, et je m'y sens vraiment bien.

Laura vient de poster son préavis de départ, elle quittera les lieux en Octobre pour emménager dans sa nouvelle maison, à Sotteville, avec son nouveau compagnon, lorsqu'il reviendra de son séjour en Inde. C'est sûr que ça doit la changer, un mec parti à l'autre bout du monde, alors que je peine à aller au bout de ma rue... parfois j'en viens à me demander si elle m'a jamais aimé... enfin bref.

Bon, sinon j'ai repris ma BD depuis quelques jours : il faut que je modifie des tonnes de choses au scénario, et que je n'aie plus peur de forger mon style graphique d'après photo.
J'ai aussi bien avancé sur mon projet d'album, j'ai quasiment écrit tous les textes. Reste à composer la musique, d'après mes centaines de notes.

Rien de bien nouveau en somme...

Non, mais si tu nous montres ou fais écouter, ça sera avec plaisir.

Pour la BD je veux bien, mais pour la musique, ce sera compliqué : je n'ai plus mon ordi depuis bientôt un an. J'espère quand même le récupérer avant que Laurette s'en aille avec le sien. Mais il va sans dire que j'escompte bien enregistrer mes démos au plus vite.

Troubles du sommeil pratiquement réparés, je suis en train de préparer l'examen de fin de module 1 de la formation que je commence bientôt, examen que je passerai dans trois mois. Alors même si ce n'est pas un boulot qui m'enchante particulièrement, c'est un baccalauréat d'éducateur dit spécialisé UF1. Au cours de cette formation principalement axée sur la pratique, j'observerai, je tâterai le terrain (en pseudo sociologue), je prendrai des notes afin de cracher (pour lui donner du goût) dans la soupe en écrivant sur un ou des thèmes qui me plairont ou pas. Puis, après, deux autres formations "s'offrent à moi": Bibliothécaire/Documentaliste ou Sciences Po', voire cumuler les deux.

Bon, ben, afin de préparer cet exam', j'ai une brique à lire...

Bravo JF, mais je crois qu'il manque ici un post de Laurent.

Bah oui, bizarre, j'avais collé un texte... je le remets

Plus tard

Je ne sais pas pourquoi, mais je remets toujours tout à plus tard.
Par exemple, pour mes loisirs, je me garde des musiques à réécouter "pour plus tard", les films qui sont susceptibles de me plaire, je les mets dans un coin "pour plus tard", pareil pour les BD ou les bouquins. Pour tout. Pour plus tard. Pour "le bon moment". Je me dis que je veux d'abord voir, lire et écouter ce qui va moins me plaire, pour profiter davantage de ce qui sera à mon goût, mais, sauf rares occasions, je ne me permets pas vraiment d'y "toucher". Il est rare que je me remate un film que j'ai aimé ( alors qu'avant c'était par dizaines de visionnages ), il est rare que j'écoute ma symphonie préférée, et je ne relis quasiment plus mes BD préférées. Et depuis que j'ai le net et que je choppe par wagons, c'est encore pire. Et je ne sais pas me freiner.

Mes travaux, plus je les bosse, plus je retarde leur fin. Et pour ma BD par exemple, que je travaille depuis des années, comme je n'ai pas l'impression d'avoir trouvé mon style graphique et que je suis très lent, j'attends pour me remettre au dessin, je retravaille sans cesse le scénario. Pour mon album, comme je ne peux pas enregistrer mes démos, j'ai quasiment arrêté de le bosser. Auparavant, comme je mettais des semaines à enregistrer une bête démo sur ordi, je ne composais plus, et comme j'ai perdu toutes mes données, je n'ai plus rien composé pendant huit ans. Juste des bribes, qui me serviront "plus tard".
Pour un de mes romans, je voulais renouer le contact avec la fille au coeur du texte pour l'écrire, mais comme elle m'a repoussé, je ne l'écris plus. Mais j'en ai toujours très envie. Je le reprendrai "plus tard". Bref, tous ces projets me demandent trop de temps, je me disperse trop, mais je me refuse à me consacrer uniquement à l'un d'eux, c'est plus fort que moi, je ne me vois pas finir, donc je recule rien qu'en y songeant. Pourtant, ça m'aiderait sans doute si je finalisais quelque chose, plutôt que d'être perpétuellement en cours de... Pour ma phobie, je me dis que ça se résorbera tout seul, petit à petit. Mais comme je ne sors plus du tout, ça ne marchera pas. Je guérirai "plus tard". Pour ce qui est des sentiments et d'une éventuelle future histoire d'amour, je me dis que ça reviendra bien un jour, que je rencontrerai une jeune fille un jour, qui m'aimera peut-être... "plus tard"...

Bref, je viens de comprendre mon mode de fonctionnement. Ou de dysfonctionnement. Moi qui ne vis que dans le passé, dans mes souvenirs de ma vie d'avant, j'ai du mal à vivre dans l'instant, je remets toujours tout à plus tard, à après. Mais après quoi ?

Hier, j'ai fait la connaissance d'une jeune femme, Nathalie, qui va probablement venir colocater avec moi dès le mois prochain.

Je n'avais plus vraiment envie de faire une coloc, mais la rencontre s'est faite, le sujet a été évoqué, et comme ça nous arrange visiblement tous les deux et que le courant est bien passé...

Ah ! Enfin quelque chose qui ressemble à une bonne nouvelle !

Yep

Coloc? t'as combien de chambres?

Bah y a une chambre au deuxième, moi je dors ( enfin, je vis ) dans mon bureau.

Ca y est, j'ai enfin récupéré mon vieil ordinateur, ma vieille tour, cette bonne vieille salope de tour pourrie qui m'aura bien manquée pendant plus d'un an... treize mois... pas trop tôt.

Là ça vient de planter deux fois de suite, au bout d'une heure, je ne sais pas pourquoi, mais ça me rappelle de vieux souvenirs... quand ça plantait tout le temps...snif... mais ça a l'air de bien mieux fonctionner quand même.

Bon bah je vais pouvoir réorganiser tout ça, transvaser tout ce que j'ai stocké sur le portable de Laura, et ce sera une bonne chose de faite.

Sinon, rien de bien neuf, il fait beau en ce moment, et le moral est quelque peu revenu.

Laura a déménagé hier, ma coloc s'en va mercredi.

Je vais enfin pouvoir aménager ma maison comme je le veux, au lieu de tout entasser dans mon bureau depuis deux ans, et vivre bien peinard, tout seul, sans personne pour me faire chier ou pour partager le loyer.

Oui bon, je n'ai jamais vécu tout seul, et je déteste être seul, mais c'est comme ça, faut grandir un peu mon bonhomme.

Ben il etait temps que ca arrive un jour . Je vis comme depuis 10 ans , ca surprend au depart, mais ca permet plus de libertes.

Ouais, j'ai eu une petite déprime septembrière, mais là, en réaménageant totalement ma maison à ma convenance, en faisant mon intérieur à mon image, je sens que je vais me rééquilibrer et que des choses vont se dissiper.
Quant à la solitude, finalement, je suis seul depuis des mois - j'ai même eu une rupture d'un an en fin de compte. J'ai connu plus dur...

Mais bon, ma solitude est quand même particulière, puisque je ne sors jamais. Je me demande si je vais pouvoir rencontrer une fille un jour...

Bon, a y est, ma coloc est partie hier.
Putain, la moule, un vrai boulet...

Pas fâché de me retrouver tout seul finalement.

laurent a écrit:

,
Putain, la moule, un vrai boulet...
.

Ça c'est du compliment !

Et encore, je suis gentil...

Aujourd'hui, j'ai eu droit à la visite de deux témoins de Jéhovah.
Une bonne femme d'environ cinquante ans, et un jeune en costard, la trentaine, qui est resté en retrait jusqu'à la fin, où il s'est mis à me parler du Big Bang, et de physique. J'ai évoqué le cas Galilée et le fait que l'Eglise n'avait reconnu son erreur que sous Jean-Paul II, mais bon, faut pas trop creuser avec ces gens-là, sinon j'y passais l'après midi. Et même si j'aime bien discuter théologie, j'avais mieux à faire.

Néanmoins, ça faisait bien trois ans que je n'y avait eu droit. Du coup, je me suis un peu lâché. Je me suis bien foutu de leur gueule. Notamment lorsque la dame m'a dit qu'il fallait respecter les gens qui croivent.
"Qui croient, en français, pas qui croivent"

Non mais oh.

Ca fait toujours plaisir ce genre de visite, ils sont sur Terre pour qu'on les défonce, ils le savent, ils croient même que ça fait parti de leur 'salut'

Le plus drôle c'est qu'ils ont feint de ne pas prôner la fin du monde, l'Harmaguédon, ils ont joué les surpris par ce terme ( fin du monde ), alors que ce mouvement est avant tout basé sur la prédiction millénariste.
Bref, j'ai comme l'impression qu'ils ne savent même pas en quoi ils croient. Ce qui de mon point de vue est normal, puisqu'ils croivent en quelque chose vide de fondements et de bon sens.

Enfin, j'en parlerais des heures...

Si ce n'est que ces pauvres erres qui font du porte à porte sont de bas lampistes endoctrinés et décérébrés afin de mieux servir la cause de leur secte. Je plains surtout leur gamins qu'ils enferment là-dedans.

"...avec tout ce qui se passe dans le monde, la violence, le terrorisme, l'insécurité, les caricatures, l'athéisme, etc., ne pensez vous pas qu'il faut recréer des liens par l'intermédaire de la spirtualité?... Si ya bien une chose que je n'aime pas, ce sont les athées..."

C'est ce qu'un gayluron jéhoviste me disait ya quelques années. Pas de bol pour lui. Après son petit discours, je lui disai que j'étais athée, un chouilla nihiliste et que je crachais sur les religions et plus particulèrement celles encore présentes dans les pays dits développés, celles que des gens "civilisés" pratiquent, exploitent, en font une "affaire" publique. Aussi, que j'aimais l'alcool, les parties de boules, etc. Il a été un peu refroidi, évidemment.

Laura est venue cet après midi reprendre notre chat Pimouss...

Petit cadeau de départ pour nos quasi neuf ans de vie commune.

Ouais, du coup j'ai décidé pour la énième fois d'essayer de faire quelque chose de ma vie de merde, et j'ai repris mon roman de Camille. Mais bon, je vois mal en quoi ça va y participer, puisqu'il ne sera jamais publié - ou achevé.

Franchement, je commence à en avoir un peu ras le bol de cette tentative de vie d'artiste.

Et en plus je suis sûr que je pourrais plaire à des milliers de filles, et une seule suffirait à mon bonheur.
Mais non, je me retrouve là tout seul comme un con, chez moi, à me lamenter sur mes oeuvres génialement inachevées, et qui n'ont de géniale que l'idée que je m'en fais.

J'habite au bout d'une impasse, au fait.

Un jour je trouverai la solution
"un jour elle sera mienne, oh oui un jour elle sera mienne".

C'est ça la vie d'artiste :

https://www.dailymotion.com/playlist/xptkh_animalia2008_volem-rien-foutre-al-pais

https://www.dailymotion.com/video/x5x72t_volem-rien-foutre-al-pais_news

https://www.dailymotion.com/video/x2148z_debat-volem-rien-foutre_politics

Je me plains encore un chouïa...

"Un homme seul est en mauvaise compagnie"

Une petite citation de Paul Valéry qui m'a toujours parfaitement correspondu, même avant ma phobie, quand j'étais un ado romantique et solitaire. Sauf qu'à l'époque, ça me semblait inhérent à l'adolescence. Mais j'étais loin de me douter que ça se cristalliserait à ce point jusqu'à l'âge "adulte" ( les guillemets pour ceux qui me connaissent, car je suis très loin d'en être un, la preuve dans ces quelques lignes ).

Aujourd'hui, c'est le jour de nos neuf ans avec Laurette, même si on n'est plus ensemble depuis plus d'un an. Hier soir, elle est passée me voir, on bu des binouzes en discutant de tout et de rien. C'était sympa. Mais je me rends surtout compte que depuis départ je retombe de plus belle dans la phobie : il m'est quasi impossible de sortir de chez moi. Un petit retour en arrière de deux ans en à peine deux mois, c'est pas fameux comme progrès...

Sinon ça va faire aussi un an que j'ai rencontré Alice, et dans un mois un an qu'elle m'a quitté. Quoi je bloque ? Bah oui, mon romantisme viscéral commence à trouver le temps un poil long. Je parle de mon dernier souvenir sentimental, je n'y peux pas grand’chose s'il date autant. Je l’ai encore à l’esprit, pour moi l’histoire – aussi courte soit-elle – était belle. Je pense souvent à cette demoiselle, à lui envoyer un petit texto, ou bien l'appeler. Mais, comme les précédentes tentatives, ça ne servirait à rien : elle ne veut plus rien savoir de moi. Je ne sais toujours pas pourquoi, mais bon, je m’y suis fait. J’ai de très bons contacts avec mes ex, sauf elle, qui m’avait prévenu qu’elle ne voulait pas revoir ses anciens amants. Une femme libérée quoi. Cela dit, pour le peu qu’on a vécu, elle pourrait considérer qu’on n’a rien vécu, ça reviendrait au même, et ça n’empêcherait pas un petit café. Enfin bref, je regrette sincèrement cette situation, ça me ferait plaisir d’avoir de ses nouvelles. Pour moi elle existe, c’est un être humain que j’ai voulu aimer, pas juste un corps qui est passé parmi d’autres et qui m’indiffère.

La solitude s'installe donc de manière un peu trop insistante et irrémédiable pour mon petit coeur sensible. Ca aurait de quoi énerver même le plus vertueux des moines. Sauf que moi je n'ai jamais choisi ce côté-là de la croix, ni aucun autre. Je subis cet "enferment" et cette solitude. Je travaille à en faire une vertu, une force pour m’en sortir et aller de l’avant, mais c’est pas toujours évident. Je ne suis définitivement pas fait pour vivre seul. Donc je continue ma procrastination involontaire : j’attends. Quoi ? Je n’en ai strictement aucune idée. Mais le changement aura du bon. Et il n'y a d'éternel que le changement, donc je garde encore un peu d'espoir.

Passé le réveillon chez ma voisine et son mari, devant "Drôle de drame" de Carné. Mes parents étant descendus dans le Gard voir mon frère et sa petite famille.

Passé la nuit du 25 à travailler mes sous-titres de "Portrait of Jennie", que je refais depuis quelques jours parce que ceux que j'avais trouvés sont tout pourris.

Le 26, reçu la visite de mon cousin Jean-Baptiste, de sa compagne Laurence et de leur fils Victor. Promenade au Jardin des Plantes, restaurant. "Notes sur le cinématographe" de Bresson dont parlait souvent JF en cadeau. Parlé vieux films et sous-titres avec mon cousin.

Reçu ensuite la visite d'Olivier ( Thal ici il y a quelques années ), et re-promenade au Jardin des Plantes.

Ensuite, visite de mon autre voisin, qui m'a conduit en ville où j'ai enfin pu acheter toutes les BD que je souhaitais depuis des mois. Donc, une bonne journée.

Une fin d'année annonçant le début d'une meilleure? Seul Dieu le sait!

Bonne lectures!

Nous avons passé un réveillon très calme, avec nos deux filles
et ll'ami d'Aurore qui est enceinte.
Mon mari Michel a reçu un chèque cadeau pour la boutique de
bandes dessinées.
Il s'e'st déjà acheté "Le promeneur" de Jirô Taniguchi et
Masayuki Kusumi.
J'ai reçu un couple desalamandres en terre cuite du Mexique.
J'adore ces petites bêtes.
Je vous souhaite à tous les deux: une très bonne soirée

Merci théano, bonne nuit ou plutôt bonne journée à toi et à toute ta petite tribu

Moi papa en rouche, ben, y m'a apporté des livres, dont un qui m'a particulièrement touché... et que je l'ai pas encore lu. Ce livre c'est un de mon dieu qui me force à être athée : http://bibliobs.nouvelobs.com/20081030/8214/la-jeunesse-kabyle-de-bourdieu

VIVE LA FRANCE!

Faut pas te forcer si tu veux pas hein.

Alors que la petite Zohra ( fille de Dati et Aznar ) est née aujourd'hui, plus proche de moi, la naissance de la petite Lou-Ann, ce midi.

Bienvenue parmi nous petite Lou-Ann.
J'espère te voir un jour, et même te voir grandir, de temps en temps.

Un petit coucou amical et fraternel à sa maman, et à son papa ( qui passe peut-être parfois par ici )

laurent a écrit:

Faut pas te forcer si tu veux pas hein.

Je me force à vouloir comprendre, même si j'aime plus bosser

Si tu secoues toutes tes carapaces
Tu trouves QUI?
Bonne soirée

Un vaincu. Une personne qui -comme le dit l'Autre- ne croit ni en la Race, la Religion, la Nation, la Morale. Un vaincu libre. Mais est-ce qu'une personne comme celle-là est à considérer comme vaincue?

Non jamais vaincu.

Mais ne reste pas toujours derrière tes carapaces.

Les communications sincères existent.

A bientôt

Euh... Qu'est-ce qui te fais dire que je ne suis pas sincère, honnête, que je n'adhère et ne prend pas parti pour ce que je je dis, que ce sont des carapaces? Si ça se peut je suis vraiment une ordure pédophile en vrai qui aime pas les juifs, ni les bicots et autres animaux en vrai, pas que confis au chinois? Si ça se peut, je suis pédé... pédésexuel?

Bon allez, j'arrête d'être sérieux.

PS / Une fois, avant qu'il ne soit catapulté dans l'au-dela parce qu'il conchiait ennuyait pas mal de nano-cervelets bien-pensants, on lui demanda pourquoi, pour quoi et pour qui il avait écrit ce livre?

Il répondit simplement, d'une légèreté gracieuse, non-violente : Il fallait bien que quelqu'un le fasse. Qui jusqu'ici s'est occupé des vaincus?

Ce vieil étronc barbu c'était Victor Hugo. Son livre c'était Les Misérables

Je suis un misérable, un misérable qui vient de recommencer à être con. Enfin, qui n'a jamais cessé de l'être, je me rassure.

Ah non, pas de pédésexuel ici ! Laurent fais quelque chose, ça ne peut plus durer !!!

Papa noël il m'a amené des chaussons (oui, c'est ça de vieillir... ) et des CD de classique, des DVD en nombre...

Mais non, je te rassure, il n'y a pas de pédésexuels ici.
Enfin, il n'y en a plus. Je m'en suis occupé.
On est pas chez les bonobos ici.