"Ma vie avec moi"

SALOPE! Je te rends la monnaie

laurent a écrit:

Je ne suis définitivement qu'une sombre merde qui mérite à peine de vivre.

Et là l'ami!... Noméo!, ne parle pas en son nom, stp. Elle ne le mérite peut-être pas...

Sinon, c'est bien que tu progresses dans tes projets, félicitations! Moi aussi j'arrive à pondre quelques riffs ces derniers temps... Alley, bon courage!

J'ironise sur le fait qu'elle ne donne plus de nouvelles.
Je ne me considère pas comme une merde, loin de là, mon égo a encore une énorme marge... mais bon.. je sais qu'elle pense encore à moi, mais de quelle manière...et avec quels desseins...ça...

Yep, du coup je bosse bien mon projet musical, axé sur le subconscient. Mais difficile d'écrire des paroles, c'est encore trop flou dans mon esprit. Et cette fois-ci je veux composer la musique sur les textes, donc je note quelques idées instrumentales, quelques riffs, en attendant, et je structure l'ensemble du concept.

Bon, et toi, quand est-ce qu'on entend ta musique ?

Intéressant cette démarche de composer sur des textes, ce que je n'ai jamais fait... puis je n'écris pas en fait, ou très peu et très mal...

Quant à ma zizik, j'ai porté une gratte en réparation, une gratte avec laquelle je pourrai m'y mettre sérieusement. Je vais bosser des "airs Classique" (entre autres Bach et Satie) avec un pote bassiste, et si tout va bien, d'ici quelques mois j'aurai de quoi enregistrer... Enfin, pour l'instant, j'écoute beaucoup de zik, je bosse quelques tabs de groupes que j'aime bien (entre autres DYING FETUS, SUFFOCATION), histoire de compendre les structures de compos, les modes utilisés, bref, je suis assez motivé pour gratter ces derniers temps. Puis vivement que je récupère ma Satch' pour bosser sérieusement.

Ah, au fait, j'ai pas essayé de 8 cordes, y avait pas au magasin...

Si t'as besoin de conseils pour la guitare, les gammes, les modes, des transcriptions, etc... hésite pas à demander, on ferait un topic spécifique.

Merci. Pour l'instant, ça va, juste quelques petits problèmes de synchro et de vélocité - perdu beaucoup avec la dépression et les médicaments + quelques petits problèmes de mémoire mais ça revient petit à petit... Je joue moins vite les tabs que je travaille afin d'être plus précis puis j'augmente le tempo. Parce que certains riffs de DYING FETUS sont joués très vite, ils y intègrent aussi du tapping voire des semblants de sweeps et punaise que c'est pas évident! Bref, je m'accroche et comme je suis assez motivé c'est plutôt bon. Oui c'est bon pour le moral

Bon, j'ai craqué, j'ai envoyé un texto à Alice.
J'en arrive à me demander si ça m'est vraiment arrivé.
Il y a un mois et quelques, elle était avec moi, on faisait l'amour, on se découvrait, c'était fort ( pour moi ), et là c'est à peine si je me souviens de son visage.
Un étrange sentiment d'irréalité, de flou temporel.
Je commence à digérer son absence, son silence, à oublier ma peine, et tout ce qui la générait.
Et du coup, j'avais envie de donner un signe de vie.
Je ne peux m'empêcher de croire que c'est mieux de parler, de voir les gens qu'on apprécie, plutôt que d'ignorer totalement et subitement, sans explications, qu'il existe une autre relation possible, après...

"Ravi de t'avoir connue"

Je la laisse mesurer l'amertume et l'ironie implicite à sa guise.
C'est aussi pour moi une façon de passer à autre chose. Enfin.
M'étonnerait qu'elle réponde.
Qu'elle me surprenne...

Cette histoire me déçoit à un point inimaginable.

Comme je bougeais en ville, hier soir, je lui ai encore envoyé un texto, mais une fois de plus en vain...
Bon bah la vie est belle, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

Et le projet de loi DATI a été adopté par le Parlement.
Que du bonheur.

Passé ma Saint Valentin au lit ( mais tout seul ), grippé. Hier aussi. J'ai eu l'impression de dormir trois jours. Je suis malade un ou deux jours tous les deux trois ans, ça me fait du bien, je me sens vivant. Par contre, incapable d'écouter une note de musique ou de lire une ligne. Dans ma fièvre j'ai pu réfléchir à beaucoup de choses, prendre du recul, analyser.

laurent a écrit:

Dans ma fièvre j'ai pu réfléchir à beaucoup de choses, prendre du recul, analyser.

Montaigne faisait pareil. Stoïque !

Bon rétablissement quand même.

Merci, je suis quasiment guéri ( c'est Laura qui est grippée désormais )

MONTAIGNE, j'ai acheté ses Essais, mais pas encore lu.
Je ferai sa connaissance dans quelques temps.
En ce moment, je suis dans SENEQUE et "La Brièveté de la vie"

Sinon, pour la Saint Valentin, je n'ai pas envoyé de texto à Alice "si tu reviens...", puisqu'elle ne reviendra pas, et qu'elle n'a pas répondu à mes deux précédents messages.
Et que je mérite à peine de vivre.

C'est pas ce que dit le Nouvel Obs...

Ah, tu suis l'actu française.
A ton avis, Municipales = vague rose ?

mmm... ou plutôt vague de vote sanction, parce que à gauche c'est le néant total.

Ah... si DSK avait gagné l'investiture du PS... Pays de merde!!! ^^

J'aurais bien aimé, mais aurait-il fait mieux que madame Royal, j'en doute...

Tiens, hier, alors que Laura regardait un manga, j'écoutais parler japonais, et je me disais que tu vivais une situation particulière, dans un pays étrange et lointain, où au départ tu devais avoir l'impression d'évoluer dans un manga sans fin... mais tu dois mieux comprendre aujourd'hui.

En ce qui concerne le japonais, je ne suis pas sûr que Fabien ait fait beaucoup de progrès.

Raah le pinailleur, pire que moi.

Tout le monde peut faire mieux que Royal...


sinon, je japonais, j'avance pas beaucoup :D

J'ai eu des nouvelles d'Alice tiens, dimanche, par Camille. Mon ex, pas sa soeur.
Elles se sont croisées à un concert Jeudi dernier, et elles ont parlé de moi, enfin... de "nous".
Camille ( à qui j'en ai beaucoup parlé ) voulait connaître les raisons de sa rupture, et de son silence.
Apparemment, elle traverse une période de doute, de manque de confiance en elle, et elle n'a aucune envie de se mettre avec quelqu'un.
Elle a eu peur de mes sentiments pour elle ( j'ai pourtant bien pris garde de ne pas en avoir, ou en tout cas de les montrer le moins possible ), peur de me faire du mal ( oui, alors là il y aurait beaucoup à redire sur cette notion, ce choix et ses conséquences - s'il y avait moyen de saisir le président de la Cour de Cassation à ce sujet je serais d'accord ), peur de mes angoisses aussi ( enfin ça c'est moi qui le pense - c'est pas hyper rassurant un mec angoissé, mais je n'ai pas eu l'impression que ça pesait trop dans notre relation - et puis qui n'est pas un minimum sensible et angoissé ? Je crois être aussi plutôt sociable, drôle, optimiste. L'angoisse, ça nourrit l'expérience et l'esprit, il faut juste qu'elle ne les bouffe pas totalement )
Camille lui a aussi rappelé ( et à raison ) que personne ne pouvait me faire plus de mal qu'elle ne l'avait fait elle-même, mais ça n'a visiblement pas suffit.
Non, elle a tourné les talons. Du jour au lendemain. Je me répète, mais je ne comprends toujours pas.

Je comprends qu'on ne veuille plus voir quelqu'un, quand ça s'est mal passé, quand l'autre nous répugne, mais visiblement elle me trouve tendre et touchant. Il semble qu'elle ressente ce qu'elle a envie de ressentir pour quelqu'un, mais qu'elle se l'interdit avec moi. Elle nous interdit de le vivre, alors qu'on était bien. Je ne me souviens pas qu'on ait été mal à un seul moment. Moi non plus je n'ai pas envie de m'installer dans une routine de couple, je n'ai pas envie de l'embarrasser, depuis le début c'est très clair : je veux juste partager de petits moments de bonheur avec elle, vivre un peu plus légers, et maintenant qu'elle ne le veut plus, juste se voir de temps en temps, prendre un café, avoir de ses nouvelles. Simplement.
Bon, j'en ai eu, ça devrait me suffire. Mais non. Je n'en sais toujours pas plus. Je veux savoir.
Je crois tout simplement qu'elle ne connaît pas elle-même les vraies raisons qui l'ont fait prendre cette décision.

Alors je me force, je ne parle plus d'elle, je m'empêche de penser à elle, mais je ne vais plus me forcer longtemps...
Si fin Mars, je n'ai toujours pas de nouvelles, c'est moi qui ne voudrai plus la voir.

Bref...

Renoué le contact avec une amie du lycée que j'appréciais beaucoup, Maïa ( grande amie de Jenny, avec qui elle était partie vivre à Amiens après le bac ), devenue instit, et mère d'un petit Gabriel.

Samedi soir chez Camille, avec Karim, son compagnon, Marine, sa fille, 17 ans, Amos, leur enfant, Tuno, mon frère, Peggy, sa compagne, et Timothée, leurs fils.
C'était bien agréable. Des amis qu'on voit rarement. Une tartiflette, une tarte tatin. Et mon petit neveu d'amour.

Tuno m'a dit qu'il avait vu Alice la veille au bar.
J'y étais passé l'avant veille, sans trop espérer qu'elle y soit. Si je la croise un soir, je réagirai comment ? Et elle ? M'adressera t-elle la parole ? Je sais qu'elle pense à moi.

Je délaisse un peu trop le forum pour mon blog moi...
Bon, un message posté samedi, pour la Journée de la femme

Je ne serais pas contre un coup de fil d'Alice me proposant de prendre un café, comme il y a deux mois, mais j'ai peu d'espoir que cela arrive un jour...
J'ai bien compris son "casse toi, pauvre con !", même s'il n'était pas aussi explicite, même si j'ai mis du temps.
J'aimerais tellement que la situation s'améliore, qu'on se voie de temps à autres, qu'elle me fasse un signe, qu'elle m'écrive un mail, un texto, qu'elle me parle comme à un ami - après avoir été son amant, j'espère au moins pouvoir prétendre à ce rang - qu'elle me confie ce qui ne va pas, ou tout ce qui lui passerait par la tête.
Je n'arrive pas à me défaire de cette histoire, de cette fille qui a accepté de "m'aimer" un peu cet hiver, puis qui est partie sans rien dire.
Ca me bloque. Pour passer à autre chose, j'aurais besoin qu'elle me débloque. Personne d'autre ne pourra le faire.
Alice, parle moi.
Demande moi de voter Albertini, ou même Sarkozy, d'oublier Bayrou et la politique, de ne plus écouter de métal, de ne plus jouer de guitare ou de batterie, de ne plus fumer de clopes, de ne plus boire de cafés, de ne plus t'attendre comme un con, de faire quelque chose de ma vie au lieu de me lamenter, de ne plus me poser de questions sur tout, de me trouver un métier de merde, de me chercher une copine, de me lever tôt, de soigner ma phobie pour qu'on se revoie, demande moi ce que tu veux, mais parle moi encore une fois, que je sache où j'en suis.

Bon, demain ça ira mieux...

Dernières considérations avant mépris salvateur

Je reviens d'une soirée dans la maison où j'avais passé la soirée de la Saint Sylvestre, juste avant ma dernière nuit avec Alice, la dernière nuit de l'année 2007, soirée que j'avais passé à l'attendre bien sagement. Il se trouve que cette maison se trouve non loin de chez elle. J'ai d'ailleurs hésité à l'appeler pour qu'elle se joigne à nous, mais à quoi bon insister, elle ne veut plus que j'existe. A quoi peut bien servir un jeune homme qui ressent des sentiments à son égard ? C'est débile comme comportement de ma part, je ne sais pas ce qui m'a pris. Par conséquent, j'ai pensé à elle encore un peu plus que d'habitude, ce qui n'est pas chose aisée.
J'ai appris par mon frère qu'elle était repassée dans le bar où je l'ai rencontrée, et où j'étais passé la veille. Et alors ? Si elle veut aller boire des pots avec d'autres, passer du bon temps, faire la fête, draguer ou se faire draguer, si je suis la dernière personne qu'elle tient à voir, pourquoi pas ? Il ne peut en être autrement, auquel cas elle m'aurait contacté. Apparemment je ne suis plus rien pour elle, elle doit s'en vouloir d'être sortie avec moi, c'est assez inimaginable qu'elle soit tombée aussi bas, il lui faut du temps pour s'en remettre, c'est évident. Je suis navré d'avoir été aussi pitoyable, et qu'elle ne s'en soit pas rendu compte dès le début. Je n'ai jamais menti, je n'ai jamais joué, j'ai été franc et sincère, comme toujours, mais elle a dû s'imaginer des choses extraordinaires, ce que je n'étais aucunement en mesure de lui apporter, car, malgré ma grande fierté, je sais que je ne suis rien.
Bon allez, je ne parle plus d'elle, c'est fini, ça ne sert à rien, j'en ai bien conscience. Je vais finir d'écrire notre "histoire" ( quoique, est-ce vraiment utile ? ), ainsi que la chanson que j'ai commencée pour elle, et je n'en parlerai plus jamais. Elle a tout gâché. Je vais me mettre à mépriser son absence et son silence, ça ne pourra aller que mieux.


Tuno & Hugo

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon frère, 35 ans. Joyeux anniversaire Tuno !
Je viens de l'appeler, et il m'a appris que notre vieux pote Bodo était papa d'un petit Hugo depuis deux jours ( la naissance était prévue pour la fin du mois ). Je salue donc l'arrivée du petit Hugo parmi nous, et je lui souhaite, ainsi qu'à ses parents, la plus belle vie possible en ce bas monde.

Ce prénom me rappelle une anecdote récente. J'étais avec mon voisin Franck, et celui-ci me présentait une amie, Sandra, et le fils de celle-ci, Hugo. Je demandais alors d'où venait ce prénom, si elle appréciait Victor Hugo par exemple. Et elle me répondait "Victor Hugo, c'est un écrivain, c'est ça ?". Bon, je me devais de répondre positivement et de creuser plus avant. Je n'allais pas tarder à me régaler. Le petit Hugo sortait de son cartable un exemplaire des "Contemplations" pour me le montrer. Ah, au moins un esprit brillant dans la famille, tout n'était pas perdu. Et là, Sandra me demanda "Il est encore vivant ou pas ?". Petit moment de stupéfaction. Je devais me faire à l'évidence : il y a des enfants qui ne sont pas gâtés par l'existence. Enfin, ce n'est pas bien de se moquer, mais là franchement... Autant l'appeler Kevin...
Bon, moi, vu les circonstances, je ne suis pas près d'être papa un jour...

Parait qu'avec le temps, même si on oublie jamais, tout s'en va...

Même les plus chouettes souv'nirs, ouais je sais
Parfois, à la galerie j'farfouille, dans les rayons d'la mort
J'ai beau chercher l'adorée sous la pluie, faut laisser faire

Ah, ce serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Enfin, tout s'évanouit, je suis tout seul, peut-être, mais peinard
Et bientôt je n'aimerai plus

C'est facile à dire de mon côté, mais dis toi qu'elle n'en vaut plus la peine. "Malgré" ce que vous vous êtes dits, du moins si vous vous êtres "dits des choses", prends peut-être ce qui s'est passé entre vous comme pour une aventure, un sans lendemain, avec tout le "mystère" et le charme que cela peut avoir... Enfin, à présent, c'est peut-être de cette façon que tu le prends... Allez, courage l'ami, nous on t'aime, on te fait des poutoux partout!

Oui, tu as raison. J'essaye d'oublier, et des fois j'y arrive, mais la fin me laisse un goût amer d'inexpliqué et de gâchis réparable aisément.

Cool des poutoux

Je viens de lui envoyer un texto "Tu me manques"

Je reviens d'une soirée, et j'étais dans la rue à méditer comme un abruti : "pourquoi est-ce que je marche si vite vers ma vie de merde, il faut ralentir, je n'ai rien à faire, et autant y aller à reculons, mais si je marche à reculons vers ma vie de merde, j'y vais quand même inexorablement, et si je reviens sur mes pas je retourne dans ma vie de merde, autant rester sur place, mais si je reste sur place il n'y aura pas d'amélioration possible, je dois aller de l'avant, tendre vers ce que je peux être, ce que je peux faire de ma vie pour l'améliorer, comme disait Pindare je dois devenir ce que je suis, ne pas être le vouloir du destin, aller vers ma concrétisation propre, ma pleine réalisation..."

Bref, elle me manque

Toi il faut impérativement que tu trouve une autre fille, t'es en train de tourner dans tout les sens cette affaire alors qu'elle t'as probablement déjà oublié, voir même remplacé.

Je cherche pas à avoir raison, c'est juste que je vois que c'est pas trop la forme de ton côté, alors je tente de te "conseiller", peut-être mal. Je dramatise peut-être, je suis peut-être aussi à coté de la plaque, mais j'ai pas envie de savoir que des gens tombent plus bas qu'ils ne le sont déjà. En te lisant, je suis en train de revivre un peu ce qu'il m'est arrivé l'an dernier, une "aventure" qui m'avait fait justement tombé au plus bas. N'en étant pas totalement remis, je le sens (mon orgueil, mon nombril, ma "petite personne" peut-être...), il ne se se passe un jour sans que je pense à une éventuelle "connerie" que j'aurais pu faire, aussi à une nouvelle rencontre au coin de la rue. D'un côté revoir ces gens, cette personne dont je ne sais rien, j'en rêve toujours mais plus avec la même intensité, je me suis dit que je ne les reverrais certainement jamais, et pourtant, mes rêves me hantent et je tâche tant bien que mal de les laisser derrière moi. Depuis quelques temps, "malgré" ma vie de merde également, je pense à moi, je tâche de me "refaire une santé", avec mes moyens... Bref, pense à toi "mon" laurent, relis Onfray et son "modèle" du hérisson...

Non non, ne vous inquiétez pas, tout va bien.
Certes elle me manque et je suis dégoûté de la tournure qu'ont prises les choses, mais je ne tombe plus dans le pathos et la complaisance du malheur. J'entretiens juste quelques bribes de cette petite histoire qui me plaisait bien, et je trouve dommage qu'elle m'ait jarté de la sorte, mais je ne suis pas du tout en train de sombrer. Je suis indéfectiblement optimiste et cynique.
C'est juste que j'ai parfois besoin d'en parler, et que j'avais envie de lui envoyer un message, d'obtenir un semblant de réponse.
Mais non, toujours rien.
Bon, j'ai écrit une "lettre à celle qui m'aimera un jour", je la posterai ptet un jour sur mon blog.

Ne t'inquiètes pas Volk, je suis toujours entouré de mes amis philosophes hédonistes, je suis toujours en train de me construire, au cas où une jeune femme croiserait ma route. Il est vrai que mon activité principale est d'être un romantique professionnel... pourquoi ne s'empressent-elles pas toutes pour sonner à ma porte, ces connasses ?

J'étais bien une fois de plus à côté de la plaque...

T'as vérifié si t'avais du jus à ta sonnette?

>>>une libellule passe<<<

On n'a pas de sonnette...

Mets une cloche, ou une annonce sur tes vitres... ça fera gigolo comme ça

J'habite au bout d'une impasse.
Et la cloche, ça gonfle les voisins, surtout quand y a du vent.

Non mais là Laura vient de m'offrir un Stetson, je vais toutes les faire tomber...

laurent a écrit:

Non mais là Laura vient de m'offrir un Stetson, je vais toutes les faire tomber...

C'est un flingue?

Meunan, c'est un chapeau !

Je m'aperçois qu'il m'arrive en ce moment quelque chose qui ne m'est pas arrivé depuis des années, depuis mon enfance en fait : je ne suis pas amoureux. De personne. Et ça ne me ressemble pas.

Depuis Laura, et la parenthèse Alice ( dont je n'ai même pas eu le temps de tomber amoureux ), je me retrouve sans personne à qui penser, rien qui ne me pousse à espérer un avenir meilleur, car partagé. Rien qui n'illusionne mes nuits, rien qui me plonge dans le bonheur de me tourmenter grâce à quelqu'un d'autre que moi et mon égoexistence. Rien qui ne m'emporte, qui me transporte loin de moi et de ma suffisance.

Pourtant, j'ai été amoureux toute ma vie. Je me dis d'ailleurs souvent que je ne vis que pour ça , que c'est ma seule ambition. Sinon j'aurais accepté de grandir un jour, pour oublier mon âme "âmoureuse" d'enfant heureux. J'aurais un boulot, et pas tout ce temps inutile à consacrer à une femme absente. Et je ne serais pas gogoraphobe ( psychiatriquement l'agoraphobie est due à une carence affective : tellement choyé et aimé dans mon enfance, je n'ai pas compris lorsque j'ai essayé de reproduire le schéma - donner de la tendresse et de la sincérité, coeur ouvert, à des jeunes filles, qui me rejetaient ). De fait, cette unique ambition, ce but unique est devenu une souffrance handicapante, qui m'a rendu malade de mes sentiments et de mes émotions, incapable de mener ma vie comme je le voudrais, de manière libre et autonome.

Aujourd'hui donc, plus rien, plus personne à aimer. C'est vraiment très étrange comme sensation. Je me sens vide. Vivre pour soi seul, c'est horrible. Jusqu'à Camille, "adulescent", j'avais pris l'habitude de vivre seul et de ne pas être aimé, c'était ma normalité, malgré moi. Et puis j'avais l'amour de l'Art comme ersatz, persuadé que j'étais un artiste. Mais je pensais toujours à une fille, j'attendais toujours quelque chose de "quelqu'une", je m'imaginais des merveilles avec telle ou telle belle demoiselle. Mais là, depuis quelques semaines, je me retrouve tout seul avec moi. Et, comme l'écrivait Paul Valéry : "Un homme seul est en mauvaise compagnie".

Après Alice, je m'étais dis : "Plus de sentiments, t'as essayé toute ta vie, ça ne sert à rien ". Eh bien je ne pensais pas que ça marcherait aussi bien, à mon insu même !! Je n'ai même plus envie de créer - tout ce que j'ai cru créer se basait sur mes "histoires" d'amour - de croire faire l'artiste, en ce moment je ne m'occupe que de politique et d'investigations diverses. Mon romantisme caractéristique se fait la malle...

Mais ces petites réflexions me laissent accroire que ce n'est pas vraiment l'envie de réessayer qui me fait défaut. C'est juste qu'il n'y a personne à aimer...

C'est pas vraiment la saison ^^.

On sait que la nature a horreur du vide, mais pourquoi y aurait-il toujours quelque chose là, immédiatement qui pourrait ou devrait l'obturer ?
Pourquoi l'amour serait-il une fonction du soi et pas l'exceptionnelle rencontre dûe au hasard qu'on redoute plus qu'on l'espère ?
Finalement n'est-on pas aussi pauvrement centré sur soi que dans le moment où l'on est amoureux ?

Ou ce n'est pas vraiment la saison ^^.

Exact, c'est comme le bonheur, il ne faut pas croire que c'est un "etat normal".

Bon, ben si t'es plus artiste Laurent va falloir que tu trouves un boulot. Essaie prof de musique

Bah je donne des cours de guitare depuis des années, mais n'étant pas diplômé d'état, je ne peux pas faire davantage.

Pour l'instant je me contenterai de mon statut de "non-artiste"

Fait comme Rachida Dati, même si t'as pas de diplôme, passe des équivalences

Nan, je veux juste être un glandu d'assisté amoureux, point.

Quand je me tracasse un peu trop parce que je ne travaille pas, je me dis que je pourrais aussi bien être mort et qu'ainsi je travaillerais encore moins... (Cioran).

Nietzsche me fait parfois dire que certains bossent, d'autres profitent de la vie, parce que amoureux de celle-ci. Ces derniers ont raison. Point.

Ces derniers jours, je passe mes soirées rive droite, et ce soir je suis allé au Cap'taine, où il y avait un concert de potes, et Alice. Elle m'a bien vu arriver - d'après Lise - mais n'est pas venue me parler. J'ai donc fait en conséquence : je ne suis pas allé la voir. J'ai attendu qu'elle se décide, qu'elle fasse le premier pas - puisque c'est elle qui refuse d'aller vers moi depuis la dernière fois. Moi je ne l'ai jamais rejetée. J'étais avec Laura, donc elle a peut-être hésité, mais je ne crois pas : elle était avec un jeune mec, sans doute son nouveau copain, et sa fierté se disait sans doute que j'allais venir vers elle. Ce que j'aurais fait si j'avais vu un peu d'attention de sa part, mais non, que du mépris.
Il y a quelque jours, j'avais envoyé "Si tu pouvais me rendre mon bouquin, ce serait sympa", et encore une fois aucune réponse de sa part.
Bon, je n'étais pas contre le fait de parler un peu avec elle, mais apparemment elle n'en avait aucune envie. Tant pis.
Elle m'avait dit qu'elle était toujours en mauvais termes avec ses ex, mais bon, c'est complètement puéril comme attitude.
J'espère qu'une prochaine fois elle sera moins idiote et qu'elle viendra me parler.
Si elle ne le fait pas, je le ferai. Pour qu'elle me rende mon ONFRAY.

J'ai d'ailleurs envoyé un texto vers 8h : "Heureux de t'avoir revue."

Jeudi 8 mai, Lolo fait une rechute...

Bah ça faisait quand même cinq mois que je ne l'avais vue...
C'est pas une rechute, mais le constat que son orgueil cache quelque chose, alors que ç'eut pu être simple de s'échanger deux mots.
On est en démocratie merde !!

Je viens d'apprendre que Liv TYLER allait divorcer.
J'attends qu'elle m'appelle, ou qu'elle débarque avec enfant et bagages.
Mon cadeau pour mes 33 ans, mince !!
J'ai failli attendre...

Il y a deux semaines, mon pote Fabien, dans une crise de parano, a voulu me casser la gueule, persuadé que j'avais piraté son ordi avec mon frère, pour lui voler ses écrits, notamment un scénar qu'il écrit sur le XVIème siècle depuis des années.
Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre du XVIème siècle, et de son scénario !? Comme si mon frère et moi échangions plus que des banalités d'usage - on n'a pas du tout les mêmes visions des choses, surtout en ciné. Comme si j'avais besoin de voler le scénar des autres, de mon ami en plus. Comme si c'était déjà pas assez difficile d'écrire des scénars à la SAUTET qui ne donneront jamais rien, qui ne seront jamais tournés ( d'autant qu'il m'avait proposé de l'aider - il sait bien que je m'en fiche )
Comme si je savais pirater un ordi.

Enfin bref, pas évident de raisonner quelqu'un qui est persuadé qu'on lui en veut du mal...
Depuis, pas de nouvelles, mais j'espère qu'il va mieux et qu'il est revenu à la raison...

Enfoiré!!!, je t'aurais salaud!!!!

Ouais, enfin, c'est pas drôle non plus...
Un schizophrène en pleine crise, je peux te dire que c'est violent.

Bon, en ce moment, ma vie, qui se révèle d'un ennui et d'une solitude insondables, se résume au visionnage de films ( je me mets enfin à ma floppée de vieux films ), à la lecture de BD, et à un peu de musique.

Bref, puisque je n'ai plus le coeur à rien, et tout mon temps à perdre, autant essayer d'en gagner un peu.