Lu dernièrement...

Ca y est! Enfin fini LE bouquin qui jusqu'à présent m'a le plus marqué! (bah vi, j'en ai pas lu des masses! )

C'est grand, c'est beau, c'est "bandant!". Enfin, vous savez ces moments qui font que ca vous prend de la tête aux pieds, sans savoir d'où ca vient (gné? LOL!), comme si une "force intérieure" vous "donne" un moment de "bonheur ultime,"... Je ne sais expliquer sauf que...disons que...j'ai vu la lumière!

Ce bouqin c'était:
[Mode Bouffon Inside ON]
Ainsi parlait Zarawhite de Nietzsche
[Mode Bouffon Inside OFF]


Bref, j'ai adoré!

Zarawhite, pff, obsédé.

laurent a écrit:

Zarawhite, pff, obsédé.

J'ai pas osé zaravishnu!

Je viens de lire Acide Sulfurique d'Amélie Nothomb.

Des hommes et femmes sont forcés à rejoindre un camp de concentration et la télé-réalité s'en mêle... Leur nom est remplacé par un matricule (Pannonique = CKZ 114).

J'ai aimé, vous n'en serez pas déçus.

Oliviaka a écrit:

Je viens de lire Acide Sulfurique d'Amélie Nothomb.

Des hommes et femmes sont forcés à rejoindre un camp de concentration et la télé-réalité s'en mêle... Leur nom est remplacé par un matricule (Pannonique = CKZ 114).

J'ai aimé, vous n'en serez pas déçus.

> https://2img.net/r/ihimizer/img394/4914/telemoustique41558pz.jpg

Rebelle!

eh oui il fo bin avoir ds motivations sinon keske ce monde serait ?

.... une vraie chiotte ou tt le monde s'emmerderai

takako a écrit:

eh oui il fo bin avoir ds motivations sinon keske ce monde serait ?

.... une vraie chiotte ou tt le monde s'emmerderai

Pas faux!

Non mais regardez-moi ça...
Comment qu'elle parle c'te jeunesse...

c deja pa mal que tout le monde ne soit pas completement abrutie par la tele et ce quelle donne a voir...
heureusement il existe encore des jeunes qui tente de critiquer dans une jeunesse qui est absorbee dans la culture de masse...


vous avez deja vu les gamines de 12-14 ans dans la rue et dans les ecoles, c'est completement inversé

Un fine plaque franchement hilarante!

L'art d'avoir toujours raison (ou l'art de la mauvaise foi! ) de Schopenhauer

Bouquin idéal pour apprendre à discuter, entre potes, pendant de longues (ou courtes ) soirées, autour d'un verre de vin, voir, limite, si ca se corse, se lancer les bouteilles dans la !!!

J'ai lu "Les pingouins n'ont jamais froid" d'Andréi Kourkov, choisi au hasard dans une librairie ...Complètement absurde, beaucoup de hasards totalement improbables, ça m'a fait songer à certains Paul Auster que j'aime bien aussi...
Pour les amateurs de vodka, de pays de l'Est et de pingouins....

"Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part" et "Je l'aimais" d'Anna Gavalda.

T'en as lu deux, j'en conclus que tu as bien aimé...?

J'aime bien les titres en tout cas.

laurent a écrit:

T'en as lu deux, j'en conclus que tu as bien aimé...?

J'aime bien les titres en tout cas.

Oui j'ai bien aimé, je trouve qu'il y a de l'humour et de l'émotion dans ces deux livres.

arwen a écrit:

"Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part" et "Je l'aimais" d'Anna Gavalda.

J'ai eu ma période Gavalda aussi ... c'est parfois très mignon, parfois assez noir, finalement

Un classique de chez classique:

L'étranger de Camus: que dire? Euh...si Fernandel n'avait pas exister ben, il l'aurait pas pondu son bouquin pardis!

Sérieusement j'ai aimé ce côté très "oral". Comme ci un gars assis à côté de vous, vous racontait sa vie. Puis ce côté "impartial", indifférent face aux faits c'est vraiment intéressant (même sil quelque part il "l'accepte assez bien" sauf sur la fin. Enfin quoique...). Bref, ca laisse pas mal de questions ouvertes avec "peu" de "moyens"et ca j'aime beaucoup.

7,5/10

oula oula... je suis en terrain miné!!!

le dernier bouquin que j'ai lu, c'était "La religieuse" de Diderot.

la littérature et moi, ça fait deux!!!

Hormis Platon, Aristote... EXÉGÈSE DES LIEUX COMMUNS de Léon Bloy: grandiose!

Pour faire bref, nous sommes tous des bourgeois!

Je commence par le plus lourd! Candide de Voltaire

Les souffrances du jeune Werther de Goethe: peut être qu'à une époque je me serais plongé volontier (comme il le dit au début ) dans ces lettres mais ca m'a franchement lourdé (tout ces états d'âme), aussi, même si quelques idées sont intéressantes...

Premiers Dialogues de Platon: Incroyable! En 2000 ans, l'homme n'a pas changé! Ah! Si! Il est certainement encore plus petit, plus médiocre! Moi compris!

Le meilleur pour la "fin"!

Je me suis "enfin" offert Je gagne toujours à la fin de l'IndispensablE Tristan-Edern Vaquette

> http://www.vaquette.org/vaquette/premierslecteurs.php

Pour reprendre ses mots: Un roman intelligent, un roman drolatique, un roman subversif, un roman pertinent, un roman impertinent, un roman tout à fait inpubliable en france!

Si on répond correctement aux questions, on peut (Pardon?! On doit! ) le lire entierement là >

http://www.vaquette.org/vaquette.php

Alleyyyy! Cadeau > http://www.vaquette.org/vaquette/

Amusez vous! Si vous trouvez le courage à un lire un bouquin entier sur un écran...

La Sagesse tragique de Onfray

Ouvrage de Jeunesse comprenant le meilleur comme le pire... Très bon vulgarisateur, Michou remet les pendules à l'heure concernant la pensée nietzschéenne. Rien ne nous empêche (comme il le dit si bien) d'être nietzschéen de cette manière: en s'appuyant, comme avec un tremplin, sur telle ou telle idée pour effectuer une volte personnelle. Alors les détracteurs faisant de Nietszche un antiYO!sémite ou encore un nihiliste, mouais, allez vous faire branler! comme disait un chanson paillarde! Bref, c'est pas mal pour se faire une idée de la pensée de ce révolutionnaire (si si!) même si c'est selon moi un peu trop vulgarisé... Et puis ce qui est bien (même si cela peut être consensuel) avec Michou c'est qu'il balance quelques noms d'imposteurs bien connus et trop souvent adulés: BHL, Sollers, etc.

@laurent: je bavais dans la librairie devant son traité d'athéologie mais bon dès que j'ai des souxsoux...

Le feu follet de Drieu La Rochelle: Calmé! Ca me donne envie de revoir le film de Louis Malle tiens!

Jean-Edern Hallier ou le narcissique farpait (parfait 'tain! Décidément! )

Ca commence par les crottes de nez collées sur ses cravates pendant les plateaux télés, conférences, etc. puis par les insultes, les lettres de menaces, buter des pigeons au 11.43 Place des Vosges (ca devait être vachement fun ca!), coktails molotov et "plastiquation" d'immeubles. Bref! Exploser pour tout faire exploser voilà la "morale" de ce bouffon brillantissime! Ah j'oubliais son pseudo-auto-kidnapping:

Dépêche AFP
28 avril 1982

Communiqué des "Brigades révolutionnaires françaises":

"Nous avons enlevé Jean-Edern Hallier en raison de ses connivences avec le gouvernement socialo-communiste. Les Français ne subiront pas le terrorisme dirigé par le Kremlin et effectué par ses satellites. Nous répondrons à la terreur par la terreur. Pour sa libération, nous exigeons du président de la République française;

- Renvoi des ministres communistes ;
- Annulation des accords sur le gaz soviétique ;
- Aide nationale à la résistance du peuple afghan ;
- Démission de M. Defferre, politicien corrompu et incapable.

Ces conditions doivent être remplies le dimanche 2 mai à 19 hezures. Pour que vive la liberté."

Alors ça si c'est pas de l'ultimatum Mirjlovskien! NON! C'est mieux!

Ceci dit, biographie trop brève

JF a écrit:

La Sagesse tragique de Onfray

Ouvrage de Jeunesse comprenant le meilleur comme le pire... Très bon vulgarisateur, Michou remet les pendules à l'heure concernant la pensée nietzschéenne. Rien ne nous empêche (comme il le dit si bien) d'être nietzschéen de cette manière: en s'appuyant, comme avec un tremplin, sur telle ou telle idée pour effectuer une volte personnelle. Alors les détracteurs faisant de Nietszche un antiYO!sémite ou encore un nihiliste, mouais, allez vous faire branler! comme disait un chanson paillarde! Bref, c'est pas mal pour se faire une idée de la pensée de ce révolutionnaire (si si!) même si c'est selon moi un peu trop vulgarisé... Et puis ce qui est bien (même si cela peut être consensuel) avec Michou c'est qu'il balance quelques noms d'imposteurs bien connus et trop souvent adulés: BHL, Sollers, etc.

@laurent: je bavais dans la librairie devant son traité d'athéologie mais bon dès que j'ai des souxsoux...

Le feu follet de Drieu La Rochelle: Calmé! Ca me donne envie de revoir le film de Louis Malle tiens!

Pas encore acheté son bouquin sur Nietzsche.
Allez, précipite-toi sur l'athéologie, que diable !!

AVE SATAN ouais t'as raison! non mais dès que j'ai un peu de tunes je l'achete mais avant faut que j'en achete d'autres aussi... Quoique j'ai un cheque de réduction chez mon libraire d'environ 20 euros donc à réfléchir Et puis je sais pas... En plus il est pas prêt de sortitr en poche, j'ai demandé.

Oui bon et toi précipite toi sur celui LA!!!

Ou alors, si tu as aimé le style nauséeu (mais jouissif de Céline) celui là > http://www.editions-fayard.fr/Catalogue/FicheOuvrage.asp?LeCodeOuvrage=3527538

Même si ca trottait dans ma tête depuis quelque temps, ONFRAY m'a franchement "convaincu" à m'intéresser au "culte de Dionysos" ainsi qu'a Héraclite et Diogène. Bref! Encore ds bouquins à acheter! Vive le poignon, vive la caillaisse...seulement!

> http://fr.wikipedia.org/wiki/Dionysos
> http://fr.wikipedia.org/wiki/Diog%C3%A8ne_de_Sinope
> http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9raclite_d%27%C3%89ph%C3%A8se

JF a écrit:

Hormis Platon, Aristote... EXÉGÈSE DES LIEUX COMMUNS de Léon Bloy: grandiose!

Pour faire bref, nous sommes tous des bourgeois!

Je viens trouver la premiere partie en PDF (clic droit/...): > ftp://ftp.bnf.fr/010/N0108119_PDF_1_309.pdf (10 Mo)

on sait jamais, ca pourrait peut être intéresser quelqu'un...

Merci pour ce petit chef d'oeuvre d'humour et de cynisme.

Quelques allusions religieuses qui me laissent interdit n'ayant pas lu tout l'Ecclésiaste et autres saint augustin.

"Que faisiez-vous en 1870?"

Que faisiez-vous en 1944?

De rien! Y en a d'autres là > http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Leon_Bloy

En 44?! J'aurai certainement fait (par lacheté) comme tous les (pseudos) résistants qui ont retourné leurs vestes après la libération! Mais non, je plaisante...

Un passage de Sueur de sang (la guerre de 1870 contée de manière vomitive, noire, puissante: Bloy avait un dégoût de la vulgarité et de la médiocrité quotidiennes) que j'adore: (Une sorte d'éloge à Barbey D'Aurevilly)


"Se sentant perdu, sans recours à espérer d'aucune police régulière, le contempteur aristocratique de la Loi du Nombre n'ignorait pas que le premier coup serait immédiatement suivi de milles autres et que le moindre signe de faiblesse démusellerait aussitôt le chien populaire. Ayant, dès le début, tout compris et tout deviné, il avait fait simplement et spontanémént le sacrifice d'une existence que le spectacle uniforme des lâchetés ou des trahisons ne le disposait plus à cherir."

Et PAN!

Terminé Aveux & Anathèmes de Cioran.

Comme dans l'inconvénient d'être né, quelle joie de vivre! Bouquin idéal pour les suicidaires en devenir. La sécu devrait rembourser ce genre d'ouvrage lorsque dans une main: le bouquin, dans l'autre: le gun: PAN!

> http://fr.wikipedia.org/wiki/Cioran

Pensées, Maximes & Anecdotes de Guitry

Humour acide, tranchant, dévastateur, sarcastique, parfois cynique, désabusé, légèrement misogyne mais c'est d'une tendresse! Attachant!

Traité du désespoir de Kierkegaard

Mouais bon, passons...

> http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%B8ren_Kierkegaard

Bon et bien j'ai lu Sautet par Sautet

Je ne sais quoi en dire... Sincèrement... Hormis peut être que sous mes airs de bouffon égocentriquo-raillo-potacho-moraleur, toujours prêt à dire n'importe quoi, histoire de "remplir le vide" de façon quelque fois un peu "raide", aberrante, et bien que oui, sur certains points, je m'en sens assez proche: délicatesse, pudique, discret, Doute évidemment, etc. Si j'aime autant ses films, c'est pas pour rien...

Merci encore une fois du conseil. Grand conseil, Beau conseil! Là dessus, j'ai commandé Ecrire un scénario: oui je suis en train de me ruiner!

edit; comme ya 3 ou 4 des ses films que je n'ai pas encore visionné et bien je tacherai de louer ça au plus vite.

Ca m'a fait la même chose, comme à la lecture de la biographie de CHAUSSON.
Je me sens étonnemment proche de ces deux personnes.

Mais c'est normal je pense, quand on apprécie une oeuvre, ça m'avait fait le même effet plus jeune avec RIMBAUD ou HESSE.

Moi dernièrement j'ai surtout lu des BD...

Indispensable pour les "fans" ou pour les curieux...

Au fait, Laurent, j'ai croisé un truc qui serait presque dans ton genre. Enfin, pas une écriture presque dans ton genre... non, pas vraiment. Mais un genre d'idée que... bref, tu verras.

www.3615mylife.com

Je fais quand même moins de fautes d'orthographe...

Ah ça, c'est sûr ! Et tu n'abréviotes pas non plus. M'enfin, je vous trouve malgré tout un petit air de ressemblance...

Jean-Edern Hallier, Le dernier des mohicans par Dominique Lacout

Résumé: "Chagrin d'amour, La Cause des peuples, Le premier qui dort réveille l'autre... Le talent ne lui suffit pas. Il lui faut la vie, sous toutes ses cultures, et toutes ses blesures. Myhomane? Oui, mais souvent prophétique. Provocateur? Il a juste l'insolente franchise des grands agitateurs d'idées. Sauf qu'il est aussi allé sur le terrain, se brûlant les ailes aux désillusions de ses engagements, entraînant les meilleurs écrivains dans ses aventures pamphlétaires, faisant trembler les hommes d'Etat.
Dominique Lacout, essayiste et observateur attentif, retrace ici sans complaisance le parcours incontrôlable de Jean-Edern Hallier. On y voit défiler tout l'époque. Mai 68, le MLF, Fidel Castro et Régis Debray, la bande à Baader, la guerre du Golfe, Tapie sa tête de turc, Mitterrand son amour déçu, ses choix et révoltes littéraires. On suit avec passion ses enthousiasmes comme ses égarements, ses contradictions, ses descentes aux enfers et ses résurrections : l'existence d'un être rare, un vrai-faux dandy aux espérances humaines qui relèvent du mysticisme.
De quoi réveiller cette fin de siècle."

Personnage fascinant et admirable, quoi qu'ai pu en dire ses détracteurs. Puis elles sont belles nos démocraties soft-totalitaires (comme il disait), nos démocraties d'apparences aux polices parallèles (5000 écoutes, 800 pages de dialogues), la sous-culture au service de la société... Bref! EXPLOSER POUR FAIRE EXPLOSER, Mentir pour faire exploser du mensonge, etc., c'était son dada! Dont notamment duper la Justice : non lieu pour l'attentat dans l'appart' de Régis Debray - "Libre : c'est moi! En prison : C'est pas moi!" Et vice versa. Bref! Je l'ai déjà dit mais Jean-Edern Hallier : Bouffon parfait!


Carnets Impudiques de Jean-Edern Hallier

Résumé: "En nos temps de pensée molle, voici le grand livre hard dont chacun avait besoin.
La démesure de Jean-Edern Hallier est à la mesure de son talent. Ce n'est pas un journal intime, mais un vrai roman et un roman vrai où s'enchevêtrent, en une seule fièvre à un rythme haletant, ponctué de fulgurances, voyages inoubliables, portraits de grands écrivains, polémiques et passions amoureuses.
Maître à dépenser et non à penser de la jeunesse, nous n'avons pas seulement affaire à un grand écrivain, mais à un grand vivant...
Nombreuses illustrations au centre desquelles se trouve toujours le grand homme de son enfance à sa géniale maturité."

Un très bel éloge à Borges, à Cioran également, une très belle lettre adressée à la Jeunesse... Livre tripant.

"10 novembre 1987 - Retour à Paris.
Qu'il soit permis à tout le monde de rêver comme je l'ai vécu."


Sur la télévision suivi de L’emprise du journalisme de Pierre Bourdieu

Résumé: "Ces deux cours télévisés du Collège de France, présentent, sous une forme claire et synthétique, les acquis de la recherche sur la télévision.
Le premier démonte les mécanismes de la censure invisible qui s’exerce sur le petit écran et livre quelques-uns des secrets de fabrication de ces artefacts que sont les images et les discours de télévision.
Le second explique comment la télévision, qui domine le monde du journalisme, a profondément altéré le fonctionnement d’univers aussi différents que ceux de l’art, de la littérature, de la philosophie ou de la politique, et même de la justice et de la science ; cela en y introduisant la logique de l’audimat, c’est-à-dire de la soumission démagogique aux exigences du plébiscite commercial."

Je cite : "... m'exprimer de manière à être entendu de tous." merci la mauvaise foi télévisuelle faisant de son discours quelque chose d'incompréhensible. Merci!
J'ai visionné le docu : nette préfrénce pour le bouquin car c'est revu et corrigé : il divaguait parfois un peu dans l'emission télévisuelle. Bref! Un must pour démonter une infime partie de cette boite noire à raconter des histoires!
4euro60, faut pas hésiter.

> http://fr.wikipedia.org/wiki/Sur_la_t%C3%A9l%C3%A9vision


Là je suis dans Le Précis de Décomposition de Cioran

Résumé : "Toute idée devrait être neutre ; mais l'homme l'anime, y projette ses flammes et ses démences : le passage de la logique à l'épilepsie est consommée... Ainsi naissent les mythologies, les doctrines, et les farces sanglantes. Point d'intolérance ou de prosélytisme qui ne révèle le fond bestial de l'enthousiasme.
Ce qu'il faut détruire dans l'homme, c'est sa propension à croire, son appétit de puissance, sa faculté monstrueuse d'espérer, sa hantise d'un dieu."

Ca commence fort, je m'en prends plein la tronche : loin d'être maso, j'aime ça, ça fait du bien lors de crises de mauvaise conscience


Puis j'attaque > CA <

> http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Nouveaux_Chiens_de_garde

Pierre Carles, MERCI!

Les nouveaux chiens de garde de Serge Halimi

Résumé: "Les médias français se proclament « contre-pouvoir ». Mais la presse écrite et audiovisuelle est dominée par un journalisme de révérence, par des groupes industriels et financiers, par une pensée de marché, par des réseaux de connivence.

Alors, dans un périmètre idéologique minuscule, se multiplient les informations oubliées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices, les services réciproques. Un petit groupe de journalistes omniprésents – et dont le pouvoir est conforté par la loi du silence – impose sa définition de l’information-marchandise à une profession de plus en plus fragilisée par la crainte du chômage. Ces appariteurs de l’ordre sont les nouveaux chiens de garde de notre système économique."

Extraits
> http://www.homme-moderne.org/societe/media/halimi/chiens2/index.html
> http://www.acrimed.org/article1770.html

> http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Nouveaux_Chiens_de_garde

Les langues pendues n'ont pas leurs "places" à la télévision... Comme je suis incapable de faire du mal à une mouche, enfin, physiquement , JE ne creverera pas le flingue au poing. Plutôt choisir une stèle, une corde autour du cou, ADIEU, CRAC!, 20 min. maxi parait-il... si c'est bien fait.

Les prisons de la misère de Loïc Wacquant

Résumé: "Dénonciation des « violences urbaines », quadrillage intensifié des quartiers dits sensibles, répression accrue de la délinquance des jeunes et harcèlement des sans-abri, couvre-feu et « tolérance zéro », gonflement continu de la population carcérale, surveillance punitive des allocataires d’aides : partout en Europe se fait sentir la tentation de s’appuyer sur les institutions policières et pénitentiaires pour juguler les désordres engendrés par le chômage de masse, l’imposition du salariat précaire et le rétrécissement de la protection sociale.
Cet ouvrage retrace les voies par lesquelles ce nouveau « sens commun » punitif, élaboré en Amérique par un réseau de think tanks néo-conservateurs, s’est internationalisé, à l’instar de l’idéologie économique néo-libérale dont il est la traduction en matière de « justice ». Le basculement de l’État-providence à l’État-pénitence annonce l’avènement d’un nouveau gouvernement de la misère mariant la main invisible du marché du travail déqualifié et dérégulé au poing de fer d’un appareil pénal intrusif et ominiprésent.
Les États-Unis ont clairement opté pour la criminalisation de la misère comme complément de la généralisation de l’insécurité salariale et sociale. L’Europe est aujourd’hui confrontée à une alternative historique entre la pénalisation de la pauvreté et la création d’un État social continental digne de ce nom."

Si j'en crois le gaillard, c'est effarant cette tolérance zéro gagnant du terrain sur notre bonne vieille europe, effarant que le "Monde Pénal" grignote peu à peu le "Monde Social", effarant aux USA de faire travailler - de manière précaire et sous payée - des détenus afin qu'ils puissent téléphoner, laver leur linge, consommer de l'électricité, de l'eau, etc., effarant que ceux ci s'endettent pour pouvoir "survivre" dans les prisons: celles ci attaquent parfois les "hommes libres" afin qu'ils remboursent leurs dettes, effarant que des entreprises privées (médicales, preventions, etc.) pullulent sur leurs dos, effarant tous ces chiffres : la "population carcérale" a quadrupler en 20 ans aux USA, etc., etc.

Ca me rappelle Cioran qui disait que le "droit" à la pauvreté était le plus noble et le plus dérangeant pour les "belles âmes". Ce droit n'existe pas : d'où la misère... "Maintenant" cette misère est pénalisée, criminalisée. La mort volontaire peut-être? Et encore, si le concile d'Orléans (toujours d'après Cioran) réapparait, c'est foutu.

Plutôt crever le flingue au poing!

J'ferais mieux de m'abonner à Elle :dehors:

Enfin terminé Le voile médiatique. Un faux débat : « L'affaire du foulard islamique » de Pierre Tévanian.

Je colle le résumé:

"Et si « la question du voile à l'école » était une fausse question ? Et si elle avait été inventée par les journalistes et les politiques ? Ce livre raconte l’histoire édifiante de la construction médiatique d’une affaire quia pris peu à peu des proportions gigantesques, conduisant au vote d’une loi répressive et à la déscolarisation de centaines d’adolescentes. Comment une loi programmant ces exclusions a-t-elle pu être votée avec un large consentement de « l’opinion publique » ? Comment ce foulard, qui suscitait des contentieux de plus en plus rares et facilement résolus, a-t-il pu être présenté comme un problème crucial, au sein d’une école pourtant traversée par des problèmes d’une tout autre nature et d’une tout autre ampleur ?

À partir de données chiffrées et d’analyses précises, ce livre déconstruit les mécanismes médiatiques qui ont fabriqué et imposé un faux problème, sélectionné les « experts autorisés », et écarté la plupart des voix discordantes. Il montre également comment la question a été posée en des termes suffisamment abstraits pour occulter les conséquences de la prohibition du voile, en particulier l’exclusion scolaire. Il montre enfin comment ce débat empoisonné a installé et, en quelque sorte, autorisé un climat général de racisme anti-musulman."

"Tout" y est. "Débat" peu voire pas du tout équitable, injuste, occultations, mensonges, impostures, lâchetés, mauvaise foi, inconscience aussi, "mise en scène d'une infime part du réel", dramatisation, surmédiatisation, création de sujets "sensas'" et de boucs émissaires: exactement comme pour les élections (le FN? Beurk! Caca!), etc.
Interdire ou pas les signes "ostensibles" j'en sais foutrement rien (j'y réfléchi...), mais ce qui est déguelasse c'est d'avoir exclu (sans vraiment penser aux conséquences) des jeunes filles voilées sous prétexte qu'elles "agressent" par leurs "apparences".

Cet extrait en dit long:

"L’exemple le plus significatif de l’incapacité des grands médias à s’intéresser aux filles « voilées », y compris lorsqu’elles sont victimes d’exclusions définitives, est le reportage réalisé le 19 octobre 2004 par Nabila Taburi pour le « 20 heures » de France 2, à l’occasion de la toute première exclusion de la rentrée, prononcée contre une élève de Mulhouse. Ce reportage, illustrant l’une des rares exclusions annoncées lors d’un journal télévisé, a ceci de particulier qu’il ne nous apprend rien des sentiments de l’élève exclue - dont on ne voit pas même le visage - ni des sentiments de ses condisciples, ni de ses parents, ni de ses professeurs, ni de la direction de l’établissement, ni des autorités académiques... Et pour cause : le reportage n’a pas été tourné à Mulhouse, mais au Raincy, en Seine-Saint-Denis, dans un collège privé sous contrat. Et il ne traite pas de l’exclusion qui vient de frapper, et qui fournit l’occasion de sa diffusion au journal télévisé, mais d’un enseignant qui a choisi d’inviter chaque élève à présenter sa religion à ses camarades de classe ! Le choix de « parler aussi de ce qui va bien à l’école » n’est certes pas critiquable en lui-même. Ce qui en revanche relève de la pure propagande, consciente ou non, est le choix d’en parler de cette manière particulière, à ce moment particulier, et dans le but d’occulter l’exclusion qui vient d’avoir lieu.

Cet exemple illustre parfaitement ce que Serge Daney appelait « le visuel » : une image dont le but n’est pas de montrer une réalité, fût-ce sous un point de vue partiel ou partial, mais de la dissimuler. Et cela doublement : dissimuler la réalité elle-même et dissimuler la dissimulation. C’est précisément le rôle rempli par le reportage de France 2. Des images se rapportant à la réalité de l’exclusion auraient pu éveiller chez le téléspectateur des doutes quant au bien-fondé de la logique prohibitionniste, elles risquaient de créer une sorte de trouble à l’ordre public. De même, la simple annonce de l’exclusion, sans images pour lui donner sens, aurait pu faire naître un malaise face à une loi censée « protéger » les filles et garantir une rentrée sans accroc. Ce qui est offert au spectateur n’est pas l’image d’une réalité implacable, ni l’absence de cette image, mais un spectacle réconfortant qui démontre que « tout va bien madame la marquise ». À la place d’une école qui vire une collégienne ou d’une télévision qui choisit d’ignorer la chose, on nous exhibe une Éducation nationale qui sait organiser « le dialogue des cultures » dans la sérénité et la bonne humeur. L’« affaire » est close. Il n’y a plus qu’à attendre la prochaine." > http://www.cequilfautdetruire.org/article.php3?id_article=573

> http://www.acrimed.org/article2165.html
> http://lmsi.net/rubrique.php3?id_rubrique=71

Sinon, comme ça, en passant, même si ce n'est pas vraiment le débat, ce livre ne m'aura pas fait changer d'opinion sur les religions, cultes, doctrines, etc.
Prendre énormément de distance par apports aux "faits-divers" [sous entendant "débats" (pseudos débats?)] trop souvent imposés par l'ensemble des médias, c'est ce que j'en "conclus" une fois de plus. Moins il y a de grain à moudre, plus les ailes du moulin tournent vite comme disait un de "mes maîtres" à (dé)penser.

Sinon, question: à quoi ça sert de savoir tout ça si c'est pour ne rien en faire, devenir culturellement stérile? A part peut-être tomber dans un dégoût Célinien voire un ennui Cioranesque? Bon c'est vrai, pour la mauvaise conscience ya qu'à aller se faire sucer à confesse! D'ailleurs, j'en viens!

Qu'importe que la conscience soit vivante si le bras est mort. Alfred de Musset (Lorenzaccio) Tout faire peter!

JF a écrit:

Les prisons de la misère de Loïc Wacquant

Léger aperçu de sa pensée dans le film de Pierre Carles Attention Danger Travail visible et en plus, écoutable! ouais-ouais! (fichier rm - 2,61 Mo) là > http://www.homme-moderne.org/rienfoutre/attention/wacquant.rm

Un livre très touchant, d'une grande lucidité; un claque qui m'a fait un bien fou; j'en avais vachement besoin... Une belle leçon de courage; ...le Courage, toujours le Courage. Le courage d'être "libre", et donc "seul", souvent "contre" tous... Ca fait 90 pages, ç'est très facile à comprendre, ça se lit facilement, donc. Je vous le conseille fortement!

Le Métier d'homme d'Alexandre Jollien

Note: "Je suis un anormal. On l'a dit, assez. Je l'ai senti. Les mouvements des yeux qui passent à l'examen chaque parcelle de mon être me l'apprennent : tel regard fixe le mien puis descend, là précisément où se trouve la preuve qu'il recherche : "il est handicapé". Parcours des yeux, quête insistante du talon d'Achille, de la faiblesse. Ce que la plupart des gens perçoivent, c'est l'étrangeté des gestes, la lenteur des paroles, la démarche qui dérange. Ce qui se cache derrière, ils le méconnaissent. Spasmes, rictus, pertes d'équilibre, ils se retranchent derrière un jugement net et tranchant, sans appel : voici un débile. Difficile de changer cette première impression, douloureux de s'y voir réduit sans pouvoir s'expliquer. " A. J.

> http://www.alexandre-jollien.ch/metier.htm

J'ai lu ça aussi dernièrement:



Note: "La domination masculine est tellement ancrée dans nos inconscients que nous ne l'apercevons plus, tellement accordée à nos attentes que nous avons du mal à la remettre en question. La description ethnographique de la société kabyle, véritable conservatoire de l'inconscient méditerranéen, fournit un instrument extrêmement puissant pour dissoudre les évidences et explorer les structures symboliques de cet inconscient androcentrique qui survit chez les hommes et les femmes d'aujourd'hui. Mais la découverte des permanences oblige à renverser la manière habituelle de poser le problème : comment s'opère le travail historique de déshistoricisation ? Quels sont les mécanismes et les institutions, Famille, Église, École ou État, qui accomplissent le travail de reproduction ? Est-il possible de les neutraliser pour libérer les forces de changement qu'ils parviennent à entraver ?"

J'avoue que je n'ai pas compris certains "concepts" plutôt "abstraits", mais comme dans Sur la télévision, son développement "tend vers des choses plus concrètes"; disons que par l'intermédiaire d'exemples, le brouillard se dissipe...

Alors, en très très gros: AIMONS-NOUS LES UNS LES AUTRES!

Quoi?! C'est moi qui dit ça?! Que de "machos" nous" faisons les @mis! Ca calme...

Pour ceux et celles que ça intéressent...

> http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Domination_masculine
> http://www.monde-diplomatique.fr/1998/08/BOURDIEU/10801

Fait chie ! Je cache de plus en plus bas dans ma pile de livres Les cyniques grecs de L.Paquet; je sais pas si je le lirai un jour tout compte fait...

Bouffé les 300 premières pages de:



Résumé:
"Ces cahiers, que Cioran a tenus pendant quinze ans, ne constituent pas un journal relatant son existence quotidienne. En marge des livres qu'il a publiés à cette époque ou par la suite, ce sont d'abord des cahiers d'exercices où s'accumulent les notations les plus diverses : souvenirs de lectures, impressions musicales, portraits ou plutôt esquisses d'amis - dont les plus chers, Ionesco, Michaux, Beckett - et d'ennemis (protégés par l'anonymat) ; évocations de balades, fréquentes, dans Paris et à la campagne, d'où ce 'philosophe de la rue' rapporte toujours quelque anecdote ou image frappante. Surtout, lui qui se qualifiait 'l'homme le plus désoeuvré de Paris' s'abandonne ici librement à ses caprices et à ses obsessions. Écartelé entre la nostalgie et l'effroi, tombant d'une bouffée de violence dans un accès de cafard, Cioran ne se lasse pas de réunir et d'affûter les attendus d'un impossible règlement de comptes avec l'univers tout entier et avec lui-même. Et, comme dans ses essais, ce 'fanatique du pire' offre le paradoxe, savoureux pour ses lecteurs, d'un pessimiste radical s'exprimant dans un style vif, allègre et, pour tout dire, requinquant."

"Ce livre est monumental (998 pages,pas une de moins). Formé de brèves reflexions, de souvenirs, de notes de lectures, d'idées à développer; ces cahiers, loin d'être un journal fidèle peut constituer une lecture amusante, mais seulement les jours de beau temps. La mélancolie guette à chaque ligne. Le style de Cioran est inimitable, tant dans la maitrise du vocabulaire que dans l'effort syntaxique. On peut laisser "trainer" ce livre, sur une table basse ou de chevet. Ce n'est pas un livre à dévorer mais un apéritif méthaphysique. L'enchainement des idées poussent d'ailleur le lecteur à réfléchir, à approfondir la rélexion après chaque paragraphe. Ces Cahiers peuvent accompagner une vie, augmenter votre "réserve à citations", ou vous aider à découvrir l'être le plus triste du monde." (Amazon)

> http://www.evene.fr/livres/livre/emil-michel-cioran-cahiers-2599.php?citations
> http://www.fluctuat.net/livres/paris99/chroniq/cioran.htm

Sa tristesse est tellement belle que... je sais pas quoi dire Si vous ne devez en lire qu'un, je vous conseille fortement celui-ci!
Mais bon, attention, ne pas mettre CIORAN entre toutes les mains, enfin je pense...




"j'ai dévoré ce livre magnifique qui m'a ouvert les yeux sur le réel problème du handicap et j'ai découvert que la philosophie est un outil merveilleux pour aider l'homme a avancer dans la vie qui parfois nous réserve des surprises,bonnes comme terribles;le livre "eloge de la faiblesse" d'Alexandre Jollien ,m'a servi de support pour rédiger une fiche de lecture
de cette si pure oeuvre.Je suis actuellement une formation d'Amp(aide médico psychologique)et j'ai besoin du plus de renseignements possibles sur tout ce qui touche le handicap,moteur ou cérébral.Je souhaite vivement faire un stage auprès de personnes en situation de handicap car j'ai le ferme sentiment et la réelle conviction que seuls ces gens pourront m'aider et m'apporter les éléments clef pour réussir dans ma voie professionnelle.Je suis une passionnée des rapports humains,autant auprès de jeunes enfants,adolescents,que de personnes mures,voire vieillissantes.
Chaque personne dans ce monde a le droit de vivre et représente une valeur,qui a son importance à mes yeux.Comme Alexandre Jollien,je découvre peu à peu la philosophie,par le biais des lectures,et j'avoue "penser" et "vivre"un peu comme un philosophe,sans prétention et sans aucun préjugé.J'espère encore et toujours apprendre tout au long de ce chemin philosophique qui fait abstraction du mal ou du moins ,qui s'en sert comme une chose positive pour s'affirmer,pour grandir,pour vivre en tant qu'être Humain avec un grand "H".Je m'aperçois que pour beaucoup d'handicapés moteur(vu à divers reportages tv),le handicap les motive à se surpasser,à franchir les nombreux obstacles avec brio,pour souvent obtenir un sixième sens qui les porte à la premiere place.Pour moi,le handicap est une faiblesse,à son départ, qui happe la personne touchée mais qui l'a rend si forte à son final.Personnellement,j'ai une admiration indémesurée et un grand respect pour toutes ces personnes vivant leur handicap comme un don venant du ciel." (Amazon)

Ca fait du bien!

Puis j'ypense, concernant CIORAN, je commence bientôt:



Mot de l'éditeur

On a souvent dit que Cioran, dans son oeuvre en français, reprend les mêmes thèmes, qu'il tend au désistement, au repli sur soi et à l'exploration de sa propre intériorité. Pourtant, le présent essai révèle une subtile inflexion de la pensée du philosophe, d'un recueil à l'autre, et affirme que l'abstention est en fait une prise de position, dont il s'agit de déchiffrer les causes et les modalités.

Partant du principe que l'art se définit comme autonomie ex. fait social, ne prenant forme qu'en opposition à la société, tout en tirant sa substance de celle-ci, Sylvain David avance que Cioran a développé son point de vue de l'univers moderne tout au long de son oeuvre fragmentaire, structurant ainsi son écriture même. À la fois lecture diachronique et étude thématique des écrits de Cioran, cet ouvrage démontre, au-delà de l'apparent éclatement des fragments, l'organisation d'un imaginaire où un va-et-vient entre l'être et le monde s'opère, où la distance que le sujet tente d'instaurer entre ses semblables et lui doit être constamment renégociée, où le marginal ne peut se définir que par rapport à la collectivité, qu'en fonction du groupe dont il choisit de s'exclure.

Sylvain David est professeur adjoint au Département d'études françaises de l'Université Concordia, Montréal.

Extrait du livre :
Une conjuration du passé

Alors... alors... il va donc falloir que je me tue, moi !...
Guy de Maupassant

La métaphore d'un «héroïsme négatif» de Cioran, c'est-à-dire d'un patient exercice de «penser contre soi» mené par l'essayiste dans la visée de dissoudre, en lui-même, la moindre trace laissée par les valeurs et représentations en circulation dans la communauté, implique, avant toute chose, l'idée selon laquelle l'intériorité de l'écrivain se verrait contaminée par un imaginaire collectif, dont il chercherait à se défaire. Il est dès lors possible d'avancer, selon une perspective générale, que l'oeuvre du penseur roumain, en son entièreté, se présente comme une dénonciation du caractère insidieux de l'esprit moderne, lequel s'infiltre partout et s'avère aussi corrupteur qu'indépassable : c'est du moins ce que l'on tentera d'étayer, au fil des divers chapitres de cet essai. D'un point de vue davantage particulier, toutefois, il est indéniable que - sans pour autant verser dans «l'illusion biographique» dénoncée par le sociologue de la culture Pierre Bourdieu - les écrits français de Cioran représentent également, ne serait-ce qu'en partie, une réaction face à un élément précis de sa trajectoire. Comme le rappelle Gabriel Liiceanu, qui a personnellement connu l'essayiste, c'est parce que Cioran a lui-même succombé, par le passé, au charme néfaste exercé par les enthousiasmes collectifs, les mouvements de masse, qu'il s'estime désormais autorisé à en incriminer les ravages :

Si Cioran allait plus tard dénoncer avec acharnement l'illusion qui sous-tend tout credo idéologique, c'est que jamais il ne se pardonna son égare­ment des années 30. Son scepticisme excessif est l'expression, passée au filtre de la philosophie, d'un remords infini [...], la critique sans cesse réitérée de ses errements de jeunesse.

De fait, la démarche de l'écrivain - du moins dans sa première période française - consiste certes à tenter de se détacher des idées partagées, de la pensée commune, mais aussi, subrepticement, à se distancier d'une certaine incarnation de lui-même, de ce qu'il a déjà été. (Fnac.com)

Puis plus d'argent!

Ah si! je tente de relire entièrement cette fois Le loup des steppes de H.Hesse... C'est pas gagné...

Je viens de terminer un grand classique, Le comte de Monte-cristo. C'est le plus long livre aue j'ai jamais lu, 1400 pages, mais je ne me suis pas ennuye, ca se lit tres facilement. Je l'avais commence en juillet dernier, en tombant sur une editon 'grand luxe' herite de mon pere, mais je n'avais que le livre 1/5... domc j'ai achete le livre en editon poche. J'avais arrete de lire en septembre, apres avoir commence le tome 2 (tome 2/2 pour l'edition poche), a cause des cours de coreen et de non adaptation a mon nouveau pays, et il y a quelques semaines j'ai recommence a le lire dans le metro... et au bureau aussi .

Apres avoir lu le livre l'adaptation TV avec Depardieu, que j'avais aime a l'epoque, me semble un peu fadasse, pas aussi noir et captivante que le livre... donc si vous ne l'avez pas lu, lisez le!

En prison, enfin, j'veux dire à l'hopital j'ai terminé...



Sollicité par les médias internationaux, le linguiste anarchiste américain Noam Chomsky s'est livré à une analyse de la situation au lendemain des attentats du 11 septembre. Ces entretiens sont aujourd'hui rassemblés dans un petit livre publié au Serpent à plumes : 11/9.
Loin de la déferlante consensuelle qui a submergé nos ondes après cette date, Chomsky démonte le système de propagande mis en oeuvre par les autorités américaines et les médias, notamment à travers l'emploi d'une terminologie très précise. Il questionne par exemple le sens de la formule "guerre contre le terrorisme" en rappelant qu'aucune puissance occidentale ne peut respecter sa propre définition officielle du terme "terrorisme" : les États-Unis ne sont-ils pas le seul pays à avoir été condamné pour «usage illégal de la force» contre le Nicaragua par la Cour internationale de justice de La Haye (1986) ? Par conséquent, le seul pays dont le terrorisme a été établi à l'aide de preuves ? En matière de justice internationale, la règle semble donc découler de la formule "deux poids, deux mesures" ou encore d'un "faites ce que je dis, pas ce que je fais" comme viennent le confirmer les bombardements américains de l'usine de produits pharmaceutiques de Al-Shifa au Soudan en 1998. L'enquête demandée par les autorités soudanaises aux Nations Unies afin d'établir les responsabilités est à ce jour toujours bloquée par Washington...
Également interrogé sur la notion de "choc des civilisations", Chomsky la réfute en dévoilant les dessous de quelques affaires juteuses entre le monde arabe (notamment l'Arabie Saoudite) et les États-Unis ou en mentionnant l'attitude de son pays face à un régime comme celui de Suharto en Indonésie (l'État islamique le plus peuplé), soutenu pendant des décennies. Dès lors, cette notion dont on nous a tant rebattu les oreilles se voit réduite à une coquille vide.
Posant un regard d'une acuité sans faille sur les mécanismes de notre société, Chomsky apporte une contribution nécessaire – voire indispensable – aux questions actuelles de géopolitique mondiale. L'Amérique ne parle pas toujours d'une seule voix. Il est bon, aujourd'hui plus que jamais, de le rappeler. --Isabelle Yaouanc



Présentation de l'éditeur

" Tout gouvernement a besoin d'effrayer sa population et une façon de le faire est d'envelopper son fonctionnement de mystère. C'est la manière traditionnelle de couvrir et de protéger le pouvoir : on le rend mystérieux et secret, au-dessus de la personne ordinaire. Sinon, pourquoi les gens l'accepteraient-ils ? ", écrit Chomsky dans ce recueil d'entretiens. Cet ouvrage dissipe les zones d'ombre du pouvoir et contribue au débat critique et aux initiatives qui naissent de la révolte qu'inspire l'état du monde. Le livre présente un aperçu de la pensée politique de Chomsky, combinant la rigueur et la documentation avec la familiarité de la présentation sous forme de dialogues. La grande contribution de l'auteur réside dans sa maîtrise d'une quantité remarquable d'informations factuelles, et dans son habileté surprenante à démasquer, au cas par cas, les mécanismes et les tromperies des puissantes institutions du monde. Sa méthode implique un enseignement au moyen d'exemples - et non dans l'abstrait - qui apprend aux gens à penser de façon critique par eux-mêmes. Ce premier mouvement introduit deux thèmes qui sous-tendent l'ensemble du livre : le progrès du militantisme dans la transformation du monde, et le rôle que jouent les médias pour modeler nos façons de penser.

Lu aussi...

> http://www.namurantifasciste.be/tiki-index.php?page=PolitiquementCorrect

> http://www.homme-moderne.org/raisonsdagir-editions/catalog/cordonnier/gueux.html
> http://econo.free.fr/scripts/notes2.php3?codenote=39

Je lirai bientot...

> http://www.acrimed.org/article1692.html

> http://atheles.org/agone/contrefeux/denotreservitudeinvolontaire/
> http://atheles.org/agone/elements/introductionaunesociologiecritique/

Sait-on jamais, peut-être que ça intéressera quelqu'un...