Devin TOWNSEND

Son nouvel album "Synchestra" est prévu pour le 27 Janvier

01. Let it Roll
02. Hyper Geek
03. Triumph
04. The Baby Song
05. Vampira
06. Nail Broth
07. Pixelate
08. Judgment
09. A Simple Lullaby
10. Chix
11. Sunshine & Happiness
12. Notes From Africa


J'ai trop hâte...
Ah, si ça pouvait être aussi puissant que "Terria", différent, neuf, troublant, orchestralement magique, atmosphérique, méditatif, vibrant, violent, dérangeant, émouvant, poétique, fou, mélancolique, joyeux, enfin tout à la fois, ce serait superbe.
J'ai une certaine confiance...

Jamais été fan de devy même si je reconnais son talent et Terria sur la longueur me pompe... hormis la 3 et 2 ou 3 passages...
SYL j'aime, mais pas au même point que...euh...je sais pas moi! ...euh...disons..euh... Costes!



Enfin, j'ecouterai qd même hein!

Eh bien cet album est très varié ( un poil trop ), très long ( un poil trop ), et un poil décevant.
Certes il y a de très bons trucs, on sent même une continuité avec "Terria", la production est superbe, mais il y a comme un sentiment de déjà vu...
C'est du très bon Devin, mais j'en attendais plus ( un poil trop ? ), et du coup ça ne me suffit pas.
Ca manque d'homogénéité, de fil conducteur, selon moi.
On passe d'un trip à un autre sans savoir pourquoi, et ça s'enchaine sans lien apparant.
Même la traditionnelle balade de la plage 7 est réduite à deux minutes, comme une intro qui coupe court.
La recette est sensiblement la même, mais j'aurais aimé des ingrédients nouveaux...

Bon, un très bon album malgré tout, c'est moi qui chipote.

Le bonhomme, après avoir sorti un album d'ambiances, de collages sonores, "The Hummer" sur son site, et un album de SYL ( sans doute le meilleur, plus varié et plus percutant, moins bourrin ), vient de nous concoter un nouvel album solo délirant, l'histoire d'un extra-terrestre débarquant sur notre bonne vieille planète.

Un mélange de Danny ELFMAN et de métal débile, grandiloquant et fou, comme son créateur...



J'invite les oreilles curieuses à y jeter un coup

C'est vraiment la pochette ?

Oui, mais attend j'ai mieux pour te faire fuir :

https://www.youtube.com/watch?v=viaRKlgQo3E

C'est trop pourri, j'adore ce mec

Effrayant !
Je ne savais pas cette musique de dégénérés (pardon Laurent ) capable d'autodérision c'est sympa.

C'est digne du Muppet Show

le muppet show en punk!!

Tu l'as écouté ?

Y a pas vraiment de punkitude, mais de la déjantitude oui...

Townsend a toujours été un punk dans l'âme ^^.
Je l'ai écouté, c'est 'mars attack' mélangé au 'muppet show' en métal, ce type est fou

laurent a écrit:

Tu l'as écouté ?

Y a pas vraiment de punkitude, mais de la déjantitude oui...

pukitude, dejantitude, .... t'as vite abandonné Bayrou e pour royal

Non, cet élan vers une nouvelle france ironique et gauchitudinale me plaît en dépit de son instigatrice

Et je pense adhérer au Mouvement Démocrate

Ah, une bonne attitude Laurent. Attends qu'il soit fondé quand même ce parti !

Mais je ne sais pas précisément ce qu'est de la musique punk. Ici c'est de la franche rigolade, oui !

Tu l'as écouté ?

Je conseille plutôt ( pour la énième fois ) ses précédents albums pour apprécier sa véritable richesse musicale

Un cover sympa : http://fr.youtube.com/watch?v=YaY83WTaa6c&feature=related

Devin a déclaré le 2 février 2009:

"Ouais, 4 albums. Un apéritif, 2 repas et un dessert. Ki est l'apéritif ... heavy et froid. Ki est la moelleuse introduction à l'histoire (un thème très pertinent, il est troublant) Addicted est l'album suivant, heavy,fun et dansant... J'aime bien les choeurs et les danses. Deconstruction (3ème album) est un régal pour les fans de syl et ziltoid ... L'album ambient, (thème du sable) clôturera le tout. Tous chez DTP. Ki est pratiquement terminé. Je vais partir enregistrer Addicted ... (au Népal ?) Deconstruction est terminé, j'ai juste besoin de l'orchestre. Ambient sera une collection d'improvisations. Ensuite, je pars en vacances. "No rest for the wikked." "


Vivement la sortie.

Yep, vivement.

Une interview sur ce projet : http://www.magicfiremusic.net/itw.php?cat=itw&id=190

Le dernier Devin Townsend Project "Addicted" sort demain.
Franchement plus métal et pop que le précédent, il n'apporte rien de bien extraordinaire à l'oeuvre du bonhomme, mais il est bon. J'aime beaucoup les voix féminines qu'il emploie de plus en plus ( ici Anneke Van Giesbergen, du groupe The Gathering ).

Merci pour l'info, l'album est pas mal. k'aime bien la reprise de Hyperdrive.

Franchement, au lieu de nous coller du Roch Voisine, ils auraient pu nous mettre un bon gros Devin Townsend qui tache pour illustrer les JO de Vancouver, d'autant qu'il habite là-bas.
Service public de mes couilles ouais !!

Plussoyé

Deconstruction et Ghost, les deux prochains albums du Devin Townsend Project, sont repoussés à Mai 2011, le sieur se consacrant d'abord à sa tournée européenne.
Il semblerait aussi qu'il prépare quelque chose avec Opeth.

Une chronique qui me plaît ( sur http://metal.nightfall.fr ), et d'ailleurs ça fait longtemps que je n'ai pas réécouté ce chef d'oeuvre qu'est "Terria", mais j'y remédierai très bientôt...

Citation :

Après l'eau, la terre ! Laissant s'écouler quelques années suite au chef d'oeuvre "Biomech", Devin Townsend nous revient avec un nouveau champ d'exploration, celui de notre bonne vieille planète Terre, à laquelle il tend aujourd'hui sa palette pour recueillir toutes les couleurs et nuances aptes à en dépeindre une part, même infinitésimale.

Oui, "Terria", c'est le plus saisissant des tableaux musical, de ceux qui n'ont jamais besoin de forcer le trait ou d'agglomérer des gouaches violemment pâteuses pour arriver à susciter la moindre émotion. "Terria", c'est la cime d'un Metal expérimental qui s'en va loin, très loin des apparats bêtas et des limites frileuses du style. Un véritable film musical, en vérité.

C'est un "Olives" de circonstance qui nous invite à prendre place, à nous emparer d'une chaise, les glaçons ballottant dans un verre de boisson rafraîchissante. Oui, "Terria" s'écoute dans le confort absolu, en prise directe avec l'élément naturel. C'est ce que semble suggérer cette introduction acoustique mêlée de voix trafiquées, et s'achevant sur le bourdonnement d'un essaim d'abeilles qui fait grésiller son avertissement : respectons "Terria", taisons les commentaires et épousons notre fauteuil. On ne bouge plus et on attend, sauf à encourir la colère de la nature toute puissante et de son messager canadien...

Et bien vite on prend conscience du pourquoi du comment : "Terria" est riche, très riche, tellement que son foisonnement impose l'attention la plus totale. Mais quelle extase envahit celui qui accepte ce pacte ! Il y a "Mountain" d'abord, puis "The Fluke", deux compositions qui instaurent des climats massifs et imposants, quasi orageux par instants, monuments de claviers et de samples en strates, qui se couchent sur des guitares d'une pertinence totale, et assoient leur majesté sur la batterie maîtresse et confondante de justesse du sieur Gene Hoglan. Et déjà percent les aspirations de ce "Terria", qui fait côtoyer les passages lourds et emphatiques et les délices intimes d'une promenade filée par des pianos et une guitare acoustique d'une totale pureté...

Et puis cette voix, la voix de Devin, et ces choeurs célestes, somptueux... pfu, quelle voix, quelle prestation du prodige canadien ! Ecoutez la magnifique "Earth Day", longue composition où Devin (Divin?) se fait écoeurant tant il sait alterner les ambiances en parvenant à les faire cohabiter, guidant l'auditeur dans les méandres d'un labyrinthe sonore particulièrement évocateur. Et que dire de cette voix caméléon, hurlée à la STRAPPING YOUNG LAD, enchaînée à ces envolées angéliques dans des aigus célestes, limpides et improbables ? Rien, il n'y a rien à dire, juste à écouter... Cette composition est la grâce, comme elle est la violence (les hurlements de Devin, les guitares rageuses, Gene Hoglan et ses blast beats, si si!). Eh Devin, t'auras beau clamer, au coeur d'une accalmie, "And Music ? Well, it's just entertainement folks", tu ne me duperas pas ! On est bien au-delà de la boustifaille commerciale avec ce "Terria"... On parle bien d'accomplissement, de béatitude, et d'insondable déclaration d'amour à la beauté de la Terre, aussi farouche fut-elle !

Oui, ce n'est rien moins que ça que ce "Terria", et si ce dernier n'est pas concis, c'est qu'il prend le temps qu'il faut pour dessiner les contours de sa géographie, quitte à dépasser les neuf minutes, ou se risquer à de longues compositions développant mille merveilles d'arrangements subtils et emphatiques sur une base metallique pesante et chargée de guitares solides et de martèlements implacables, sans lourdeur ou maladresse pataude. "Canada" et "Tiny Tears" sont de celles là, ainsi que "Deep Peace" la bien nommée, avec ses chants de baleines, ses guitares acoustiques en matelas apaisant, bref, la quiétude mise en musique... et il n'y a plus qu'à écouter ce sublime solo de Devin, l'un de plus beaux qu'il me fut jamais donné d'entendre, superbe pièce s'offrant un dialogue profond avec une nature réceptive, ondulant au rythme des notes vibrantes.

Et puis il y a ces moments d'ivresse pure, tel ce "Down And Under", dérivant sur le doux tricotage de la guitare acoustique, avec nappage orchestral et chant harmonieux pour parachever l'oeuvre. Une superbe mise en condition pour affronter "The Fluke" et sa rythmique enlevée, emmenée par l'impérial Gene Hoglan et des guitares plus présentes et pétrissant l'espace sonore.

Forte, terrible, enchanteresse, la Terre est bien là, elle déferle dans chaque fibre de "Terria" et véhicule toute sa puissance triomphale au détour des compositions qui en clament ici le caractère... mais l'apaisement, parfois, est total, et ça nous donne par exemple la chouette conclusion "Stagnant", toute en couplets et refrains quasi pop, s'exprimant sur le décor d'une fausse ballade pétillante de gaieté et miroitante de claviers et solos de guitare optimistes. Et ca nous donne aussi, et surtout, un "Nobody's Here" tout simplement transcendant : Voici une longue méditation trottinant sur moquette d'herbe tendre et perlée de rosée fraîche. Et quand la voix de Devin quitte le lit douillet des couplets et s'associe au piano et à l'orchestre pour libérer le refrain, les larmes suivent le crescendo et viennent se répandre en émotions sur nos joues. Tout est dit.

Faut-il vraiment une conclusion ? Pendant magistral et tout aussi indispensable de "Ocean Machine", "Terria" fait parti de ses oeuvres qui resteront, je le pense, à jamais incrustées dans la mémoire des chanceux qui auront eu le privilège de s'y abandonner. Profond, d'une complexité et d'une luxuriance inimitable, fort et beau, voici bien ce que j'appelle un chef d'oeuvre. A ce titre, il se présente naturellement comme une expérience immanquable, à vivre absolument. Merci Devin.

Je suis en train de *hadopi* Ghost et Deconstruction, on va voir ce que ça donne...

Mouais, moi j'ai beaucoup de mal avec "Ghost", et il y a peu de choses vraiment extraordinaires sur "Destruction"

Il faut dire que ce sont des albums qui nécessitent quand même une poignée d'écoutes sans doute plus qu'attentives, et j'ai dû n'en faire que deux pour chaque jusqu'ici.

Pour l'instant, je suis très déçu par ces deux nouvelles offres townsendiennes